Excellente série pour les personnes qui aiment prendre leur temps de découvrir les personnages, l'histoire...
L'idée de voir des mêmes scénes selon le regard de chaque personnage a été admirablement bien pensé.

Saison 1 et Saison 2 que j'ai dévorées

Saison 3 qui m'a beaucoup décue

Saison 4 mitigiée

Excellent pilot et gros coup de coeur. J'ai été vraiment accroché dès le début, et surpris par ce mode de narration. J'enchaîne direct avec le deuxième épisode!

Le plus beau pilot de la saison 2014/2015 d'une beauté et d'une classe rare, et qui reste l'un des meilleurs épisode de The Affair

Pendant 30 minutes, The Affair, c'est pas mal. Une bonne série, de bons acteurs, on attend la fameuse liaison et on la sent venir de loin quand nos personnages se rencontrent. On s'interroge sur la narration en flashforwards et sur où tout cela peut bien nous mener (les deux fausses-morts des enfants de Noah sont sans là pour nous induire en erreur). Bref on voit le potentiel mais on se dit bien que la série ne va pas s'arrêter là.

Et puis à la moitié, la série décide de raconter les mêmes événements d'un autre point de vue, ce qui va complètement changer la donne, donner une identité à la série. Et c'est une idée vraiment géniale. On pouvait craindre une certaine répétition mais les scènes "inédites" surpassent les scènes "recyclées" (si l'on peut dire ça de cette manière) et ces scènes "recyclées" se révèlent même les plus intéressantes du lot puisqu'elle nous permettent de se plonger dans la mémoire d'Alison et de nous demander que s'est-il vraiment passé ce jour-là en démêlant le vrai du faux avec les deux points de vue.

Le deuxième épisode risque d'être sacrément intéressant, comme nous sommes maintenant au courant du mode narratif de la série. Je me demande d'ailleurs si la série va garder les récits parallèles des deux personnages phares à la True Detective ou si elle va ajouter les points de vue du mari d'Alison et de la femme de Noah, pour privilégier les red herring et les intrigues qui s'entremêlent, mais que l'on ne développera que plus tard (ça pourrait donner un genre de The Slap en effectif réduit).

Le risque c'est surtout qu'on s'emmerde et qu'ils tardent à nous révéler des éléments clés, mais j'en doute.

Pour noter quand même un défaut, bien que le cadre en lui-même soit beau, je ne suis pas fan de la gestion de la caméra. Parfois elle donnait inutilement le tournis, et les scènes où tout est flou et lumineux... ce genre de choses dont on rira dans 10 ans... je m'en passerais bien.

Mais c'est pour chipoter, un 15 pour un pilot est une excellente note pour moi sachant qu'elle pose en quelque sorte la norme pour une série. Je suis saisi par ce pilot et je demande vite la suite.

En voila un bon pilot, j'ai été agréablement surpris de la qualité de sa narration et dès le générique de fin j'avais envie de voir la suite ! J'en attendais pas grand chose, j'ai lancé l'épisode en grande partie pour son casting et surtout Ruth Wilson de Luther qui ici est excellente, les autres aussi mais elle elle a un charme de fou.

J'ai aimé aussi la narration de l'épisode coupé en 2 partie avec a chaque fois le point de vue des deux personnage principal, c'est bien trouvé, on se rend vite compte que les deux c'est deux gros mito .... par contre un peu flou encore l'interrogatoire ... ça se passe quand ? Pourquoi ?? etc ...

Bref un très bon pilot servie par de bon acteurs, je vais lancer direct le 2eme épisode j'ai envie de savoir c'est KIKI ment !!!

Excellent Pilot, bien joué. La narration est très intéressante et la série nous offre une ambiance réussie.

Le meilleur pilot de cette saison, il est là. Il n'y a pas de doute.

The Affair poursuit la quête de la vérité de l'image de True Detective : est-ce qu'une image est porteuse de subjectivité ? Oui tout le temps, semble répondre The Affair. Personne ne ment, personne ne dit la vérité. Il faudra sans doute attendre la fin de la saison pour savoir de quoi il en retourne exactement.

En attendant, la mise en scène est lumineuse. Tout semble avoir été travaillé avec goût et intelligence. Il y a des plans qui annoncent des choses situées plus loin dans le déroulement de l'épisode, tandis que d'autres prennent une saveur particulière au revisionnage. C'est beau, c'est extrêmement bien joué et très malin. C'est un pilot parfait.

PS : The Affair, c'est aussi un spin-of de The Wire où MacNulty a épousé la fille du commissaire.

Comment une série avec Dominic West et Ruth Wilson pouvait ne pas être intéressante ?

Il faut avouer que le cast est ce qui attire le plus l'oeil au premier abord, et s'il est effectivement réussi, ce n'est pas ce qui marque le plus à la fin.

La structure narrative de l'épisode est diablement intéressante, et donne réellement envie d'aller plus loin. J'ai eu très peur que le double point de vue nous offre des scènes redondantes, mais finalement les redécouvrir avec un autre point de vue et se demander qui a raison et qui a tort c'est très bien foutu.

Il peut y avoir parfois des longueurs, mais c'est presque logique pour un épisode qui dure une heure quasi pleine. En tout cas, ça fait son effet, on est pris au jeu, et il y a beaucoup d'interrogations qu'on a envie de voir levées.

Quelle drôle d'affaire....

J'avoue m'être lancer dans la série sans me renseigner dessus avant, juste parce qu'il y a Domninic West. Du coup, je ne savais pas du tout de quoi ça parlait.

Bah, après avoir vu le pilote, je ne suis pas plus avancé.

Mais ce pilote prend le contre pied des séries actuelles, à savoir en mettre plein la vue (cf Gotham) pour ensuite jouer la rigueur narrative sur le reste de la saison.

Dans The Affair, le mystère reste complet.

En tout ma curiosité est piquée.

PS : Revoir McNulty et Rawls, le temps d'une scène, ça m'a fait un quelque chose.

PPS : C'est quand même super moche les lèvres refaites!

C'est vraiment pas mal pour le coup, surpris de la narration à la True Detective (cf flashbacks/interrogatoire). Je ne m'attendais pas à ce parti pris au vu du thème de la série, mais ça fait son effet... cette espèce de double point de vue.

Sinon niveau jeu d'acteur et réalisation, rien à dire. Ruth Wilson est plus touchante que jamais.