La singularité de cette série est que l'ennemi est ... le temps qui passe.

Comme toute la centrale est sous les eaux et qu'aucune donnée ne peut être vérifier car il n'y a plus d'électricité, les humains se battent contre des suppositions de scénario catastrophe et donc contre les heures qui passent. C'est à la fois original, mais aussi anti-spectaculaire, ce qui fait qu'on peut avoir du mal à entrer dans la série (tout comme, il faut parfois bac +2 en nucléaire pour comprendre les tenants, les aboutissants et les risques encourus pour la centrale et la population pour bien saisir les enjeux dramatiques de ce qui se passe à l'écran). N'empêche, il y a quelque chose de fascinant à observer ces bureaucrates et ingénieurs paniqués de voir leur joujou qu'ils pensaient maitrisé et inoffensif échapper à leur contrôle, tout comme je reste toujours admiratif pour ces gens (les techniciens ici, les petits bras donc) prêt à sacrifier leurs vies pour leurs semblables. Que ferais-je dans le même cas d'un appel aux volontaires pour une mission qu'on sait suicidaire ? Est-ce que je regarderai mes pieds ? J'espère être ne jamais confronté à une situation qui répondrait à cette question.

Rn tout cas, le prochain épisode promet un angoissant exercice de couloirs et de compteurs Geiger qui s'affolent.