The Queen's Gambit
Le Jeu de la dame
Dans les années 1950, dans un orphelinat du Kentucky, une jeune fille qui souffre d'addictions se découvre un talent étonnant pour les échecs.
Terminée | Américaine | 59 minutes |
Drama, Mini-Series | Netflix | 2020 |
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1.07 - Finale
End Game
La visite d'une vieille amie oblige Beth à regarder son passé en face et à revoir ses priorités, juste à temps pour le plus grand tournoi de sa vie.
Diffusion originale : 23 octobre 2020
Diffusion française :
23 octobre 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Scott Frank
Scénariste.s :
Scott Frank
Guest.s :
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 28 février 2021 à 02:27 |
Après 7 épisodes, Beth achève sa transformation de pion à Reine - en témoigne son costume et sa pose finale - où elle supplante tout le monde, en ralliant les foules, ses amis, ses adversaires et même des inconnus au passage. C'est un superbe final aux scènes complètement jouissives. Depuis le début de la série, les parties d'échec "importantes" faisaient toujours partie des meilleurs montages et suspens mais ce final avec le boss final Borgov surpasse en tout point tous les autres, malgré la présence renforcée de dialogues. La conclusion est d'autant plus émouvante et satisfaisante que la série répond enfin à la question "tabou" concernant la relation entre les talents de Beth pour les échecs et son addiction : serait-elle vraiment une génie sans cette drogue ? Le spectateur n'en a bien sûr jamais vraiment douté, mais ce n'est pas le cas de Beth. Alors la voir retourner dans son palais mental en projetant le jeu au plafond pour son dernier move est un des nombreux exemples de scènes extra. C'est d'autant plus malin que cela permet de légitimer vraiment sa victoire, car la veille, elle se faisait aider par tous ses amis qu'elle s'est fait sur le chemin, prévoyant tous les coups de Borgov à l'avance comme une IA de nos jours. C'est pourtant aussi une super idée qui exploite l'univers et rappelle le parcours de Beth. D'ailleurs, même si Jolene fait un poil hors-série (notamment dans la scène finale), la rétrospective à l'orphelinat au début de l'épisode et ce plan incroyable sur les photos des succès de Beth dans le sous-sol de Mr. Schaibal m'ont tiré les larmes, en même temps que les premières de Beth. Fin excellente pour une mini-série vraiment top et toujours constante, avec un taff sur tous les plans assez dingue. Comme je le sentais déjà dès la moitié de la saison, tout l'univers de la série et ses personnages me manquent déjà. |
Avis favorable | Déposé le 23 novembre 2020 à 14:16 |
Le but du voyage n'était pas la victoire, mais bien les amis qu'on s'est fait le long du chemin. Beth-San. Une fin ultra prévisible en tout point que la série compense sa routine par un déluge émotionnel proche du tire-larmes (mais qui, par chance, a un peu fonctionné sur moi). Au moins, la série fournit une explication sur son titre. Content de savoir en tout cas que après la crise des missiles cubaines, tous les russes étaient secrêtrement pro-américains. Au bout du compte, la série n'a malheureusement rien raconté sur le jeu en tant que tel ("C'est cérébral houla !"), ni sur les joueurs eux-mêmes ("Ils sont sérieux houlala !"). Au vu du générique qui fait graphiquement s'opposer des formes en noir et blanc, tu sens bien que de toute façon, les scénaristes et réalisateurs n'avaient aucune idée de la manière de transcender leur sujet. Un peu bête pour un jeu aussi complexe. |
Je ne peux pas m'empêcher d'être déçue. J'avoue que j'espérais plus que ça - c'est très bien réalisé, mais le scénario est d'une grande banalité, la psychologie des personnages - et Beth en particulier - est sommaire. Tous ses problèmes se résolvent ultra facilement, ses soucis d'addiction il suffit qu'elle décide d'arrêter pour y arriver (trop fort), elle n'a pas pris de nouvelles de Jolene et de son mentor pendant des années mais ils sont fans d'elles et la supportent jusqu'au bout, ses amis sont tous formidables et la soutiennent de manière inconditionnelle alors qu'elle les traite comme de la merde, et tout le monde tombe sous son charme, y compris la Russie entière...
C'est trop simple. Et je ne peux m'empêcher de repenser à ce discours de Cléo dans l'épisode précédent, comme quoi Beth est exceptionnelle alors que les autres femmes sont creuses et vides, et je ne peux m'empêcher d'y percevoir une pointe de misogynie qui me dérange pas mal.
Mais je suis fan d'Anya Taylor-Joy, quelle classe !