La bataille finale (ou presque puisque les Visiteurs reviendront lors d’une pitoyable série de 19 épisodes qu’il veut mieux éviter de regarder) durant laquelle les Aliens sont battus par une poudre rouge et des montgolfières. Et pourquoi pas ?

C’est en tout cas un final emballant, sans temps mort, qui clôt la majorité de ces intrigues de manière un peu expéditive (le bébé lézard ou un Daniel dégagé grâce à un simple coup de téléphone), trouvant même l’arme pour tuer les ennemis de façon hyper-speedé (on dirait qu’ils leur faut un week-end, pas plus, pour découvrir la bactérie fatale et mettre au point la poudre le contenant ainsi que le vaccin protecteur pour les gentils V), tandis que le Père Andrew fait preuve d’une incompréhensible naïveté en amenant Elizabeth à Diana, au nom de Dieu et d’une possible conversion des Aliens au Christianisme, lol, le pauvre fou ne fera pas de vieux os.

Mais bon, j’ai l’air de me moquer, mais on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer, le résultat est emballant, même si, rythme martial oblige, la conclusion zappe quelques dénouements d’intrigue (Harmony, la fiancée de Willie, morte ou pas ? Et quid du fils de Donovan retourné par les V ? Il est toujours en train de finir de manger sa tarte ?), tout comme elle arrive aussi à retomber sur ses pattes sur d’autres (notamment l’interminable séance de conversion de Juliet lors de l’épisode précédent qui sert tout de même à quelque chose).

Enfin, j’ai pris une dernière fois plaisir au « jeu » de Jane Badler et j’ai ris à chacune de ses apparitions, de ses bras croisés ou ses mous boudeuses, c’est vraiment le Diana’s show, l’actrice n’étant pas non plus aidé par un personnage assez mal écrit, que personne, mais alors personne, ne respecte (à commencer par sa hiérarchie directe) et qui tombe dans tous les pièges posés par les Rebelles (le coup de la fausse heure de l’attaque des rebelles par exemple).

Donc V, même si elle a mal vieilli sur certains points, reste un chouette divertissement, trépidant et emplis de personnages marquants et attachants, dénonçant de manière surligné les dérives que provoquerait le retour au pouvoir d’un gouvernement fachiste. Mais ouf que de nos jours, on est loin de ça, cela ne pourrait jamais plus arriver. Hein ? Quoi ?