C'est très cohérent ce que tu dis là mon petit Galax, c'est juste que tu es plus à fond que tout le monde ! Mais c'est bien, j'ai adoré lire ton avis. Par contre je suis surprise que tu n'aies pas pensé (ou que ce n'était pas ton premier choix) au fait que Dolores s'était recréée, ça m'a semblé être assez logique, bizarrement (donc ce n'était pas un méga twist selon moi). Mais par contre, au-delà d'une guerre Dolores/Serrac, l'idée d'une Dolores contre plusieurs versions d'elle-même (surtout Charlores) est intelligente ; ça reviendrait au concept de l'humanité des robots, de leur libre-arbitre, tout en accentuant cette volonté qu'elle a de se venger à tout prix. Remettre Dolores au centre de tout (même si d'autres persos ont leur l'importante) serait vraiment puissant, surtout à cause de ce qu'elle a vécu, enduré, choisit de faire bref, son évolution quoi. Et contrairement à toi, même si la symbolique est forte (l'idée d'un "New World" pour nous rabattre dans la tronche que bah en fait, non), avoir l'impression de revivre les mêmes intrigues qu'auparavant m'ennuie plus qu'autre chose... Par contre, totalement avec toi sur Caleb ; il est nos yeux, et il est très attachant !
Westworld
À Westworld, un parc d'attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l'Ouest. Dolores, Teddy et bien d'autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l'illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est ...
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Terminée | Américaine, US | 60 minutes |
Science-Fiction, Western, Thriller, Drame | HBO, OCS City | 2016 |
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3.04 - Mère des exilés
The Mother of Exiles
Pendant que Dolores et Bernard passent à l'action, Charlotte s'efforce de ramener William à la raison. Serac tente pour sa part de rallier Maeve à sa cause. Saura-t-il la convaincre de stopper Dolores ?
Diffusion originale : 05 avril 2020
Diffusion française :
05 avril 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Paul Cameron
Scénariste.s :
Jordan Goldberg
,
Lisa Joy
Guest.s :
Adam Wang
,
Elizabeth Anweis
,
Hiroyuki Sanada
,
John Gallagher, Jr.
,
Katja Herbers
,
Phoebe Tonkin
,
Rafi Gavron
,
Tommy Flanagan
,
Sanada Hiroyuki
,
Luke Hemsworth
,
Nikki Muller
,
Brian Gilleece
,
Kunal Shetty
,
Nelson Lee
,
Toru Uchikado
,
Yoshio Iizuka
,
Bobby Tonelli
,
Chad Doreck
,
Salif Hardie
,
Elando Baltimore
,
Paul-Mikél Williams
,
Zane Rudert
,
Rex Rudert
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 07 avril 2020 à 21:57 |
Dans un épisode que personne ici n'a compris (:D)(j'aime me faire des ennemis dans la première ligne d'un avis)(et je rigole, je vous aime), Westworld fait converger plus vite que prévu toutes ses intrigues, autour de thématiques qui sont (je trouve) toujours aussi brillantes, sur la quête de soi, l'identité, la réalité. C'est notamment l'évolution logique pour William, devenu Man in White, dont le retour ne m'enchantait pas et dont les premières scènes m'ont un peu ennuyé, et qui pourtant offre une suite logique et parfaite à sa fin de parcours en saison 2. Il y a d'abord cette révélation finale, clé de voûte de l'épisode, réponse certes complètement logique mais joliment amenée. Rétrospectivement, on se sent bien débile (sauf Jo)(bravo Jo)(et bravo ClaraOswald quand tu auras vu l'épisode). Avec cette fin, cet épisode apporte un nouveau regard sur le personnage de Charlotte/Charlorès, voire même sur tout l'épisode précédant, soudain beaucoup plus glauque. On ne joue plus seulement avec les identités, une mascarade qui a dominé la saison 1, et qui a probablement un peu parasité la seconde, la série renouvelle (je trouve) encore ses idées sur la robotique et alimente constamment ses réflexions. Ici, en dupliquant la conscience-même d'un hôte et en s'attachant à montrer les différences. Un robot ne fait-il toujours que suivre son code si en le clonant et en le plaçant sur une trajectoire similaire, la personne suit d'elle-même un autre chemin ? Plus que jamais, le libre-arbitre des humains se réduit et celui des robots s'agrandit, ça ok. Mais pas seulement. Il y a des humains qui suivent des robots, et des robots qui se rapprochent de la cause d'humains. Et des robots qui se détournent d'autres robots sans rejoindre les humains. Dans une série très centrée sur les symboles contrastés blanc/noir, de nouvelles nuances de gris se développent à chaque épisode, et c'est super. Ici, Dolores joue un jeu dangereux et il est plus que probable que Charlorès finisse par ne plus suivre son rythme. Elle est peut-être là, la suite de la série : après l'éveil de la conscience, et la recherche de la "réponse" (la porte), Dolorès va-t-elle finir par s'affronter soi-même ? Il y a aussi cette merveilleuse séquence au gala qui transpose le parc dans notre monde, où les scènes d'action superbement réalisées et dynamiques ont lieu, sous le regard amorphe de certains invités drogués. Un peu comme on regardait les aventures dans Westworld. Plus que jamais, la saison démontre pas à pas que leur fiction a déjà rattrapé leur réalité, et bientôt la nôtre. Même Maeve fait référence à sa propre situation en tant que "gérante de son propre business". Tout est fait pour nous rappeler de façon uncanny le parc, prouvant que la série sait autant où elle va qu'elle ne se souvient d'où elle vient. Pour tout le renouveau attendu et même les espoirs de Dolorès sur ce monde qu'on aime appeler "réalité" (ça reste à prouver ça, d'ailleurs Koss vous parle plus en détails de toutes les théories trop ouf actuelles dans le podcast, donc c'est le moment où je vous dis d'aller check le podcast quand il sera là, du coup <3)... C'est clairement la désillusion cette saison. Saison intitulée très ironiquement "The New World" qui vantait un changement radical de décor, elle semble plus que jamais se rapprocher de l'histoire de Westworld (le parc). Les scénaristes (du parc) se répétaient d'un parc sur l'autre, et force est de constater que rien n'a vraiment changé pour nos scénaristes non plus, comme avec ce Serrac qui joue un autre Ford, ou Maeve qui retrouve le rôle qu'elle menait en saison 2 avec ces superbes refs à Shogun World (moi, j'ai kiffé). Je trouve aussi que la saison parvient toujours à détailler son univers avec des informations riches et soigneusement cachées dans des scènes en apparence innocentes. Notamment toute l'enquête de Maeve qui te fait comprendre comment Dolores peut usurper l'identité de Lara Espin et a gravi les échelons durant l'ellipse avant la saison, avec cette importance de "l'identité par le sang" (un symbole fort, au centre d'ailleurs du générique). Le tout au même moment où Caleb découvre également comment l'usurpation a lieu. Caleb, qui d'ailleurs même un peu en retrait ici, est toujours un personnage méga attachant et central puisqu'il est totalement nos yeux sur ce monde. Le perso étant certes extrêmement aidé par Aaron Paul. Il participe grandement à rendre imprévisible la suite des événements puisqu'il semble être une autre anomalie qui ne respecte ni le système de son monde, ni les codes classiques de la série, associant d'ordinaire tous les humains à des pions (même Bernard le prend pour un robot en le croisant). Bien au-delà du basique (et sûrement trompeur) affrontement entre Dolores et Serrac, bien maligne est la personne qui comprendra où la série veut aller. Surtout après cet épisode où tous les acteurs se rencontrent et restent globalement sur leurs positions. C'est tout bonnement une saison centrée sur un futur imprévisible, qui ne passe pas par quatre chemins et suit un scénario mécanique et linéaire. Ce qui tranche certes avec l'approche des deux premières années, où on cherchait constamment à lever le voile sur le passé, un passé toujours source de tromperie sur tromperie cachant des tromperies, pour que les fans jouent au jeu d'une devinette à n'en plus finir. Nous étions tout autant piégés dans le jeu de Ford que les robots, et il était plus que tant que cela cesse. La série ne recherche plus l'art du twist pour impressionner (le gros mystère de la saison étant levé avec style ici), mais simplement pour nous questionner sur le présent et sur la suite. Ce qui est selon moi la meilleure option, et qui fera bien mieux vieillir la saison à mon sens. D'autant que cela donne les cartes en main aux scénaristes pour choisir de rester "sage", ou au contraire d'y aller YOLO et de retourner à un gros twist des familles, après nous avoir amadoués. C'est incertain, et l'incertitude est le maître mot ici, même si la fin semble malgré tout assez inévitable (et que le titre du final, s'il n'est pas mensonger, semble confirmer). En vrai, un peu comme Reoboham, le spectateur essaye de prédire la prochaine divergence qui nous mettra la puce à l'oreille. Il y a d'ailleurs dans l'épisode de nombreux éléments qui peuvent autant nous aider à prédire la suite qu'à nous amener sur de fausses pistes : le lien Serrac/Ford, la capsule de drogue "Genre" (titre du prochain épisode), la potentielle armée de clones que Dolores prépare, la non-confirmation des identités restantes de Dolorès... Bref, il y a un soin complètement dingue apporté à l'univers de cette série qu'on a beaucoup trop pris pour acquis, pour moi. Les épisodes disent bien plus que simplement la somme de leurs scènes. Le tout sans parler de la forme impeccable, de la musique qui a logiquement repris des couleurs (à nouveau : qu'est-ce qu'on a été con !), des tableaux toujours irréprochables de la série (ce plan sur Maeve au sol dont le sang se mélange à leur liquide, damn ! à nouveau on renvoie au générique de la saison et au thème plus rouge de cette année). La saison 3A est terminée. Je me suis régalé. Place au deuxième acte. |
Avis favorable | Déposé le 07 avril 2020 à 10:16 |
Spoiler
Mais, mais... QUOI ?! Coup de tonnerre... Maeve est MORTE ???? RIP, #sad #OMG jen é marr kils tue ts les bon persos srx.... Je suis d'accord avec Koss et Nick, sur toute la ligne, à 100%. Mais Westworld m'a tellement ennuyée par le passé, avec une deuxième saison qui cherchait uniquement à être compliquée et les deux épisodes précédents qui étaient plus mous, que j'étais contente d'assister à un enchaînement de scènes rythmées et variées. Ça manque beaucoup de finesse, le "mystère" (parce que c'était soit ça, soit d'anciens hôtes) est déjà résolu, ça part un peu trop vite dans tous les sens (le coup des Yakuzas, mmh). Mais c'était agréable à regarder, d'où ma note. Dolores et Caleb fonctionnent toujours très bien, mais Bernard manque cruellement d'attention (j'aime bien me moquer de lui, mais là le manque de traitement de son personnage frise l'irrespect) et Stubb, bien que charmant, est inutile. J'ai apprécié les scènes de William et la tournure des évènements mais effectivement, ce serait décevant que son intrigue s'arrête ici. Enfin, j'adore Maeve, mais je ne vois pas l'intérêt de Serrac, je n'aime pas le personnage, je le trouve ennuyant et pas aussi mystérieux que ça (et puis, les références à Paris, please kill me). C'est surtout que j'ai toujours vu Westworld comme une série composée de destins solitaires et de voyages individuels. Chaque personnage, pour ses propres raisons, fait des choix et suit son propre chemin, mais n'est jamais sous la coupe directe de quelqu'un (en tout cas depuis l'éveil). Ça ne les empêche pas d'interragir, de s'entre-tuer, de se contrôler temporairement, de se créer et recréer, mais dans le fond c'est une quête solitaire. Donc voir Maeve enchaînée à Serrac, par exemple, ou Stubb dépendant de Bernard, je trouve ça assez nul et creux. C'est peut-être bien pour les enjeux dramatiques et tout et tout, mais ça enlève un certain aspect épique. |
Avis neutre | Déposé le 07 avril 2020 à 09:15 |
Luc Besson Production presents : l’épisode 4. Non, mais, sérieusement, cette enfilade de clichés de mauvais films d’action : le faux suspense sur l’identité volée qui ne fonctionne pas la 1ère fois, le grand méchant qui emmène diner la gentille pendant que dans sa cave « attend » un homme torturé et ligoté, le retour à la maison, les aveux et l’exécution de sang-froid, les yakuzas et leurs sabres et enfin le cliché le plus connus, celui de la Dolores III qui peut achever Maeve, mais finalement non, parce que voilà quoi. Wesworld a abandonné les constructions alambiquées des deux premières saisons, mais du coup, pour occuper le temps, plonge sans vergogne dans le 100% actionner. Et si du point de vue image et lumière, c’est beau, c’est tout de même très bas de plafond. Surtout que la révélation sur l’identité des sphères emmené par Dolores me laisse perplexe. Si au final, c’est plutôt logique, la série se prive à mi-saison d’une bonne partie de son mystère. Que reste-t-il encore à découvrir maintenant que tous les enjeux sont presque tous clairement exposé ? Plus d’action et de morts violentes ? Je le crains un peu. Sinon, ça a fait plaisir de revoir Ed Harris. |
Avis favorable | Déposé le 06 avril 2020 à 22:47 |
Bordel. Si on m'avait dit un jour que je défendrais Westworld contre Koss, je ne l'aurais pas cru. Car oui, j'ai trouvé l'épisode plutôt sympa. Je dois avouer que je suis très fan du duo Dolorès/Caleb. Je trouve que l'alchimie entre les deux fonctionne vraiment bien, dans un rythme franchement agréable (et puis, je suis contente de revoir Tommy Flanagan aussi). Idem concernant le MIB. Si son histoire s'arrête ici, ce ne serait franchement pas déconnant. Il a donné sa vie au parc, et le parc la lui reprend. Ce serait un joli comble, presque poétique. Là où je rejoins Koss par contre, et ce qui justifie ma note, c'est la partie sur Maeve, qui est franchement plus faible. De Vincent Cassel à sa fausse mort (car oui, elle est vivante), tout semble écrit avec les pieds par des ados. L'ensemble fait très fanfic et je dois avouer que je n'adhère pas du tout.
Spoiler
Par contre, je suis un peu verte de ne pas avoir fait le podcast de la semaine dernière : j'avais trouvé le fait que Dolorès avait fait plusieurs copies d'elle-même, dont une dans le corps de Charlotte. |
Avis neutre | Déposé le 06 avril 2020 à 14:09 |
La série devient tellement méta qu'elle transpose les intrigues pourries du parc dans la série elle-même. Génie ! Un épisode super faible où chaque camps fait la provision d'armes : Stubb pour Bernard, William pour Charlores, Maeve pour Serac. C'est la première bataille de la guerre annoncée par Serac et ça reste incroyablement con, à la fois dans les dialogues (Maeve qui mentionne Paris et Serac d'enchainer : "Paris... Le lieu de mon enfance....") et dans les péripéties qui sonnent super jeu vidéo : Maeve (plus Cypher que jamais) doit aller dans une boite de nuit pour récupérer un premier contact qui le mène à un deuxième contact, qui le mène lui-même à Musashi (qui a pris magiquement le contrôle d'une armée de yakuza, parce que pourquoi pas ?). Ca reste pas désagréable à regarder cela dit, mais ça manque cruellement de fond (et si c'est ça la dernière étape du MIB - maintenant The Man in White d'ailleurs - , je le vivrais mal), tout est étant bardé d'auto-citations qui n'amènent malheureusement pas grand chose. Il va falloir vraiment proposer autre chose qu'un dualisme qui pointe depuis très longtemps le bout de son nez. + de détails et de débats avec Galax (qui va aimer cet épisode) dans le podcast ! |
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J'ai beaucoup aimé lire l'avis de Galax, même s'il est un peu long, et l'idée de Nick selon laquelle la série serait plus intéressante sur les forums de discussion qu'à l'écran. Je trouve que c'est un peu dur pour la saison 1, mais globalement je trouve ça vrai. D'ailleurs je commence mon avis sur l'épisode en commentant les autres avis, c'est dire!
Pour ce qui est de l'épisode, franchement je ne l'espère pas, mais j'ai bien l'impression que ma patience atteindra bientôt ses limites. Certes c'est un peu moins lourd dans l'ensemble, mais c'est vraiment trop long et j'insiste, mais en même temps c'est tellement énervant, sur cette musique pesante et omniprésente, ce qui je trouve a la plus grande part de responsabilité dans le fait que je n'arrive pas à me concentrer sur l'intrigue. Et d'ailleurs puisque j'évoque l'intrigue, il est maintenant acté, presque à la mi-saison, que celle-ci est selon moi la plus faible des 3 saisons.
Mon avis est enfin favorable mais in extremis, parce que j'ai envie de croire que la série n'a pas pu plonger si bas.