La vie des Lyons, une famille de Manchester, racontée sur 15 ans alors que la Grande-Bretagne se retire de l'Europe et qu'un nouveau monde émerge. Vivienne Rook, une célébrité rebelle devenue une femme politique majeure, divise l'opinion par ses prises de position controversées. Son arrivée au pouvoir va ...
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| Terminée | Anglaise | 60 minutes |
| Drama, Mini-Series, Science-Fiction | BBC One, HBO | 2019 |
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1.06 -
Épisode 6
La famille Lyons se doit de réagir alors que le régime de Vivienne Rook resserre son emprise. Bethany révèle une vérité choquante sur son père, ce qui force Edith et Celeste à s'entraider pour la faire taire...
Diffusion originale : 18 juin 2019
Diffusion française :
18 juin 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Lisa Mulcahy
Scénariste.s :
Russell T. Davies
Guest.s :
| Avis neutre | Déposé le 11 octobre 2019 à 10:46 |
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RTD en roue libre. vraiment dommage de terminer une série souvent si juste et si touchante par un épisode à l'écriture si douteuse. La série tente de décrire un monde où l'espoir reprend ses droits à travers les actions du peuple. Je trouve l'idée intéressante mais l'éxecution ridicule, manichéenne et par moments hors-propos (ce délire selon lequel Vivienne Rook serait sous l'emprise de "puissants" qui souhaitent la tuer, j'ai cru qu'on allait découvrir que les Daleks étaient derrière tout ça). Vraiment dommage, bien que quelques belles scènes survolent dans l'ensemble : Anne Reid et son monologue sur la responsabilité de chacun ou les retrouvailles entre Stephen et Celeste. C'est malheureusement un peu faiblard, mais je garderai tout de même un très bon souvenir de ces dix ans passés avec la famille Lyons. |
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| Avis neutre | Déposé le 01 octobre 2019 à 19:09 |
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Drôle de voyage que ce Years and Years qui a démarré comme une série cousine de Black Mirror pour offrir un final .... Doctor Who!
Spoiler
Car, en effet, le déroulement de cet épisode m'a rappelé l'ancienne série de T Davis avec infiltration, plan non dévoilé intégralement au spectateur pour faire son petit effet de suspense et qui fonctionne grâce à une Bethany en mode Lucy de Luc Besson qui soudainement n’a plus peur qu’on lui retire ses pouvoirs et d’un Deus Ex Machina (ce lance-roquette qui tombe du ciel) et cette réussite permet de mettre fin à la dictature avec chute des grands méchants, tandis que le traître (Stephen) fait amende honorable et rejoint in-extremis le camp des gentils. Dans cette optique, ce serait Jessica Stevenson qui jouerait le rôle du Docteur et c’est peu de dire qu’elle serait convaincante. D'ailleurs la scène finale ne fait-elle pas penser à une Régénération avec musique émotionnelle à fond et tristesse des compagnons ? C'est donc vraiment étonnant comme dénouement. J'ai l'impression que cette mini-série a calé vers la fin. A partir de la mort de Daniel et l’élection remporté par Vivienne (qui, par ailleurs, ne fera plus que de rares apparitions ensuite), Y&Y a semblé un peu perdu et a donné l'impression de ne pas savoir quelle direction prendre pour se terminer. D'où des trucs un peu loupés comme essayer de nous faire ressentir de la compensation pour Stephen en le faisant pleurer, alors qu'il a été montré comme un connard complet depuis au moins deux épisodes. Donc je reste un peu sur ma faim avec cette fin, comme ceux manifestement qui ont noté la série sur le site. Donc ce n'est pas que moi, il y a bien un truc cloche avec ce happy-end inattendu. Un dernier point sur le discours de Granny Muriel : "Nous sommes tous responsable". Même si une nouvelle fois, c'est asséné sans nuance et en généralisant (et sur un ton moralisateur en plus), dans le fond, c'est un bien vrai. Nous sommes tous responsable d'avoir laissé notre désir/besoin de consommer (/devenir riche/devenir le plus riche/ en montrer aux autres) prendre le pas sur nos valeurs et notre conscience. Et maintenant que le mal est fait, il nous reste le choix ou ne pas changer et engendrer des enfants qui feront la même chose et conduiront la Planète/l'Humanité à sa perte ou d'éveiller nos enfants au risque qu'ils nous en veulent (à raison) et en espérant qu'il n'est pas déjà trop tard. Bref la fin du Monde ne sera pas heureuse, c'est d'autant plus surprenant que la fin de cette série l'est. |
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Galax
Gizmo
nicknackpadiwak
Le final n'est en effet pas le meilleur épisode de la série, je ne suis pas fan du discours moralisateur de la grand-mère dont SA génération est clairement le première responsable de toutes les merdes de leur/notre monde (elle s'inclut en effet dedans à la fin de son speech, non sans avoir enfoncé ses petits enfants d'abord). Quand on sait que Edith a littéralement sacrifié sa vie pour s'engager, c'est un peu fort de sa part.
Néanmoins, c'est full révolution avec un style d'écriture très RTD-esque, libéré de la contrainte de show "familial pépère" qui existe sur Doctor Who, ce qui lui permet de faire de la politique à fond et une révolte assez jouissive.
Peu importe le côté assez balourd des exécutions ou le pseudo happyend rapide (ou le jeu de Lydia West toujours off pour moi) après tout la série rappelle que les prochains clowns suivront Viviane Rook et que le monde ira toujours mal, mais qu'en se battant on peut triompher pour un temps.
Il faut dire qu'en fait, les personnages sont tellement bien définis et attachants, qu'ils auraient pu fournir le pire final au monde à l'intrigue, j'aurais tout de même apprécié et eu un pincement au coeur sur la fin.
Le shift final sur l'ascension transhumanisme d'Edith est une sorte de leçon que RTD s'est auto-instruite : lui qui était fébril à l'idée du progrès, comme le montre le personnage de Bethany au début de série et comme le rappelle le pitch moralisateur de la grand-mère avec les méchantes caisses automatiques qui remplacent les caissières. Pourtant, la fin est celle d'un point d'interrogation sur le sort d'Edith, mais empli d'espoir et de respect, avec un super discours sur l'importance des souvenirs et de l'émotion au-delà des faits.
Sacré série tout de même.
C'est la révolte qui m'a fait passer de "ce final est quand même bof" à "ahh merde tant pis"
En fait le monde dans lequel on vit est tellement déprimant que voir une révolution triomphante partir des camps de rétention et des quartiers populaires ça ne peut que me remplir de joie. (Limite Years and Years en devient utopique).
Puis qui pourrait détester une révolution qui a dans ses visages Maxim Baldry façon.
:(
Tu as pioché des Docteurs potentiels sinon haha ?
Oui c'est aussi limite l'impression que j'ai eu, pas dans son postulat mais dans ses retombées plutôt. C'est ouf quand même encore le niveau de prédiction de la série, elle dépeint certains éléments en 2029 qui sonnent juste dès 2022 (pas sur l'aspect technologique bien sûr, mais sur l'aspect social)
Pour les potentiels Docteurs : non je t'avoue que j'ai jamais de vrai a priori ni d'attente sur les Docteurs, au contraire j'aime être surpris. Je pense quoiqu'il arrive que l'acteur/l'actrice n'aura rien à voir dans son rôle avec une éventuelle précédente apparition d'une série de RTD.
Mais allez si je devais choisir, j'ai quand même adoré Russell Tovey et T'Nia Miller le plus ! J'adorerais les voir en Docteurs.
Ouais, rien que le coup des réfugiés ukrainiens ou de la France q
*qui vote à 70% pour la droite c'est vraiment super fort! Sauf que ça arrive 7 ans avant haha.
les personnages sont tellement (..) attachants
Ah oui, tu as trouvé Stephen attachant? La grand-mère aussi??
Oui, j'adore la relation entre la grand-mère et Celeste notamment. Stephen l'est aussi, il a beau être antipathique il sonne vrai en fait, et n'est pas que détestable.