L'anime a parfois le défaut de tirer ses scènes en longueur, et on tombe pile dans ce cas-là ici.

On sait bien qu'Eren va se relever. 20 minutes de délire, c'est donc 10 de trop. Ça aurait dû constituer la moitié de l'épisode tout au plus. Bien sûr, l'intérêt est de montrer qu'Eren a du mal à maîtriser son titan. On aurait pu cela dit imaginer une façon différente de le montrer. Et on sait que s'ils en font tout un plat, c'est aussi parce qu'il va finir par y arriver.

En plus, d'un point de vue dramaturgie, on s'attend vraiment à ce qu'Eren se réveille au moment où Armin mentionne sa mère. C'est clairement sa source de motivation : la vengeance, et on imagine difficilement que le pouvoir de l'amitié ou autre ferait plus l'affaire. Bien sûr, la raison pour laquelle Eren parvient à se réveiller, est lorsqu'Armin rappelle le monde extérieur. C'est assez inattendu et ça donne plus de couches au personnage d'Eren, qui n'est pas que motiver par la vengeance et l'envie de casser du titan, mais aussi un combat pour la liberté de vivre et de voir le monde. A noter que l'épisode se conclut par le réveil d'Eren sur la première apparition de la phrase :

Because I was born into this world.

Mais bon. Tout cela est bien beau surtout en ayant vu tout l'anime, mais ça n'empêche que cette intrigue aurait pu être faite de façon plus dynamique.

Même combat avec les aventures de Jean. Si on passe autant de temps avec lui, c'est bien parce qu'il ne va pas mourir : c'est donc trop longuet. La gestion des lieux et des personnages est donc un peu bizarre ici. Je pense que l'anime aurait gagner à s'éloigner du montage sans doute employé dans le manga ?

Armin reste quand même un sacré bro. Après Mikasa, c'est lui qui défend Eren. Il est clair que ces deux personnages sont la seule source de soutien et de positivité dans la vie d'Eren, et la dynamique du trio fonctionne toujours bien grâce à cela.