Black Mirror
Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...
En cours | Anglaise, GB | Pas de durée |
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere | Channel 4, Netflix | 2011 |
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Avis sur l'épisode 4.01
Avis défavorable | Déposé le 06 mars 2018 à 08:42 |
Spoiler
Alors soit j'ai attendu trop longtemps avant de voir l'épisode, soit j'ai raté un truc, mais cet épisode n'est absolument pas Black Mirror ? En tout cas, pas celui que j’aime. Désolé par avance à tout ceux qui ont adoré mais j'ai trouvé ça juste, nul. Où est le twist ? Où est la morale imprévisible et cynique ? Où est passé ce sentiment de malaise constant ou au moins final ? Alors oui le tout premier acte est prometteur, renverse nos attentes concernant le personnage qui jouera le rôle de l'antagoniste, youpdlaboum. Mais rien, absolument rien ne tient debout :
L'épisode passe du temps à exposer des concepts qui soit ne serviront à rien, soit sont de façon beaucoup trop évidente uniquement là pour qu'on revienne dessus ensuite, soit juste totalement contredits par la suit. Tous les tableaux de bord fonctionnent pour envoyer des mms depuis un monde simulé, alors que l'épisode te dit texto 20 minutes plus tôt que tous les boutons sont factices et que le mec est le seul à tout contrôler (c'est quand même dingue de contredire ses propres règles à ce point non ?). La temporalité est complètement à côté : pour que le plan final de détourner l'attention du méchant marche, le temps pour la fille de rentrer chez elle, d'escalader un immeuble (LOL), d'appeler le livreur et de faire livrer la pizza, il aurait fallu que le méchant fasse trempette pendant au moins 30 minutes dans ce lac sur la planète (quelle chance d'ailleurs ! ils sont tombés sur la planète parfaite pour que la jolie groupie fasse trempette et séduise le psychopathe avec ses attributs !)
"Ah ah avec seulement 140 caractères pour transmettre l'information regardez comment on critique Twitter". Ok, pourquoi ne pas renvoyer un autre sms juste après, rajoutant un simple "Ne lui en parle pas" ? Ils arrivent pourtant bien à lui renvoyer des messages (avec des photos, même) par la suite. Toute la fin se base ensuite sur le principe que le méchant ne peut pas les rattraper. Pas de bouton reset donc ? Ce que TOUT programme/jeu vidéo possède comme on a lourdement souligné la métaphore ? Pire, le mec les regarde impuissant traverser ce worm hole et n'essaye d'"exit game" qu'après ? (je passe sur cette idée de worm hole en elle-même, enrobée dans du techno-blabla qui s'inscrit dans la lignée de la parodie des Star Trek & co, donc en soi justifiable). Niveau suspension d'incrédulité, ça a été le néant pour moi, et ça aurait été valable si l'épisode nous réservait un twist (même un "it was all a simulation" aurait au moins justifié tout ça...)
Est-ce que tout le jeu vidéo malsain est vraiment né d'une rivalité toute con entre le méchant et son acolyte révélée sans aucune explication, après 1h de teasing ? Mais vu que l'ami ingrat comprend ses erreurs, qu'il se sacrifie, au final le boss est un gentil et le vieux rancunier reste le méchant et mérite de pourrir pour l'éternité dans son jeu (enfin, jusqu'à ce que le courant soit coupé) ? Black Mirror en est-il vraiment réduit à ce niveau de morale aussi bas et creux ? Pourquoi le scénario est-il aussi manichéen, avec que des employés capitalistes horribles et débiles dans le monde réel, et le tech genius discret qui est un pur sadique une fois chez lui (il donne même pas de pourboire au livreur de pizza forcé de travailler la veille de Noël dans la dernière scène, au cas où vous auriez toujours pas compris à 5 minutes de la fin que c'est une enflure...).
A quoi a servi toute l'opération "vidons le frigo" si au final le méchant se retrouve piégé dans son propre jeu ? (bien pratique tout de même cette résolution qui sort de nulle part...). Je l'ai déjà mentionné mais la protagoniste est beaucoup trop OP pour être attachante, elle ne reste même pas là un jour et a déjà plus d'idées que tout le monde, arrive à tout faire même mieux que le codeur de l'équipe qui bosse sur Infinity depuis des années. On ne connaît pas ses motivations. Elle a subi un millième des tortures des autres. Le méchant n'a AUCUNE raison de lui faire confiance et sa naïveté juste pour les besoins du scénario pour que leur plan fonctionne est affligeante. Comment oser pondre une happy ending aussi dégoulinante de bons sentiments après un épisode aussi cliché en surface, qui ne subvertit donc rien et qui nous invite au contraire à prendre toute l'histoire au pied de la lettre et donc à se prendre toutes les incohérences du scénar de plein fouet ? Ça ne peut pas fonctionner quoi ! Toute l'idée principale de l'épisode est pompée du second acte de White Christmas sans aucun message fort. Le reste de l'épisode est aussi un beau pot pourri des concepts d'anciens épisodes. Le jeu vidéo VR, déjà fait. Le chantage par les photos, déjà fait. Le voyeurisme, déjà fait. Les clones ou les copies digitales, déjà faites. Il n'y a absolument aucune nouvelle idée de technologie ou de propos dans cet épisode. Que ressentent les versions digitales quant au fait de savoir qu'une "vraie" version de leur personne se ballade dans la vraie vie ? Jamais abordé. Vaut-il mieux vivre dans une prison que mourir libre ? Dilemme lourdement abordé à travers le père et son fils qui change d'avis en 30 secondes quand la nouvelle prisonnière lui parle, et écarté ensuite. Peut-être une réflexion sur le harcèlement au travail ? Non. Alors peut-être aurait-on pu avoir une réflexion plus générale sur le fait d'être socialement non-respecté et le côté libérateur que peut représenter le jeu vidéo (une vérité pour beaucoup d'ados), mais qui parfois donne lieu à un contrecoup abject en créant un complexe de supériorité au joueur ? Nope. "He's an asshole god lol" comme on nous le répète deux fois. Quelle tristesse, on peut même pas essayer de prétendre que le scénar' est plus profond qu'il n'y paraît, les dialogues détruisent tous nos rêves en nous rappelant à chaque instant que tout est sérieux et unidimensionnel. Alors que reste-t-il de tout l'épisode ?
Je suis assez choqué de voir que c'est considéré comme l'un des meilleurs épisodes de la saison voire de la série. Pour moi il remporte sans aucun souci la palme du pire de toute la série jusque-là. Je doute et je n'espère vraiment pas voir pire, tant je n'ai retrouvé absolument rien de ce qui fait Black Mirror une série qui prend aux tripes. Ni les messages, ni les concepts, ni les scénarios imprévisibles qui questionnent notre société et projettent le spectateur dans l'histoire, brisant ce drôle d'écran noir appelé quatrième mur pour nous faire réfléchir. J’ai juste vu un téléfilm divertissant et un peu bêbête. Même la réalisation clinique a dû être abandonnée au profit de cette parodie de Star Trek (par définition quand même bien moche niveau DA, aux couleurs épileptiques), qui apparaît finalement comme la seule bonne (... meh) idée de l'épisode. Et quel gâchis du réalisateur Toby Haynes qui a réalisé parmi les plus beaux épisodes de Sherlock et Doctor Who ! Je suis le premier surpris à avoir autant détesté mais wow, c'était creux et médiocre. L'avantage, c'est que je n'ai jamais été aussi ravi de suivre une série anthologique et de découvrir un nouvel univers dans le prochain épisode. |
Avis favorable | Déposé le 28 février 2018 à 11:08 |
C'était... Sympa. Un "blockbuster" made in Black Mirror, avec sa dose de malaise (parfait glissement autour du personnage central du récit) mais qui succombe un peu trop facilement à tous les clichés hollywoodiens qu'il semble dénoncer dans un premier temps. Dommage, mais pas désagréable pour autant. |
Avis favorable | Déposé le 31 janvier 2018 à 21:08 |
Spoiler
Primo, il n'y avait pas meilleur choix que Jesse Plemons pour le rôle de Daly. Il est vraiment époustouflant que ce soit en geek réservé ou en capitaine despotique. Sinon, l'épisode est balèze tout de même. Car il n'est pas parfait, loin de là, les défauts sont criards, notamment dans l'exagération des situations. Que ce soit dans la première partie où Daly ne semble travailler qu'avec des cons ou dans le jeu où il se comporte vraiment comme un sadique absolu. Ami de la nuance, passez votre chemin. De même, j'ai l'impression que les scénaristes étaient un peu gêné avec le concept de Space Fleet. On les sent tiraillé par l'envie de faire une grosse parodie (encore une fois pour la subtilité, on reviendra une prochaine fois) de Star Trek, mais en même ils avaient besoin d'un environnement suffisamment crédible pour faire tenir leur histoire. Je trouve que le résultat est un peu bancal et j'ai du mal à croire que Daly ne se soit pas lassé de jouer à ce truc où il est le commandant d'un vaisseau vivant des aventures en toc. Même avec de la nostalgie.... Mais malgré tout ça, l'évasion final a été très intense et j'ai été scotché devant mon écran, vraiment capté par l'histoire. Et pour avoir réussi à rendre palpitante, une histoire avec une telle remorque de défauts ou approximations, je dis bravo et donne un bonne note. (Par contre, je ne pas compris pourquoi Daly se retrouvait coincé dans son jeu à la fin. A part parce ce que cela arrange bien les scénaristes et constitue une conclusion définitive pour le perso) |
Avis neutre | Déposé le 15 janvier 2018 à 22:34 |
J'apprécie beaucoup Black Mirror mais cet épisode ne m'a pas inspiré du tout. Pour moi Black Mirror c'est la surprise de découvrir un nouvel univers à chaque épisode, ce qui est respecté ici. Mais Black Mirror c'est aussi et surtout une critique de la société actuelle et les éventuelles dérives de la technologie. Et là, cet épisode m'a déçu. En dehors d'un petit clin d'oeil aux photos volées de célébrités, je ne vois pas du tout de rapport avec la société actuelle. Enfin j'ai trouvé cet épisode trop long et peu intéressant, peut être parce que je n'ai jamais vu Star Trek. |
Avis favorable | Déposé le 08 janvier 2018 à 11:11 |
en bon fan de Star Trek, je ne pouvais qu'apprécier cet épisode hommage, qui est à la fois drôle et glaçant. Un des meilleurs épisodes de la série. |
Avis favorable | Déposé le 05 janvier 2018 à 02:58 |
Le meilleur épisode de la série avec white christmas! On a l'impression de regarder un film de science fiction avec 3 actes géniaux et un caste spectaculaire aui jouent parfaitement entre eux. Sinon mention speciale á crispin milioni et jesse plemons. |
Avis favorable | Déposé le 05 janvier 2018 à 01:16 |
Brillant. Drôle. Terrifiant... Quel plaisir de retrouver Black Mirror avec cet épisode parfait ! Même en n'étant pas fan de l'univers type Star Trek, j'ai trouvé cela génial... |
Avis favorable | Déposé le 01 janvier 2018 à 23:07 |
Excellent retour de l'une de mes séries favorites. Si le scénario est tout à fait simpliste pour Black Mirror, j'ai apprécié l'exécution de celui-ci. Cette série a cette capacité de me faire vivre pleinement les situations. Avec beaucoup de malaise et d'angoisse, je me suis mis dans la peau de ces personnages piégés. Partager leurs émotions, les ressentir, alors que cette situation est inimaginable de prime abord. Voila ce que j'attends de BM, et voila ce que BM m'a offert ici. |
Avis favorable | Déposé le 01 janvier 2018 à 17:45 |
Après une troisième saison des plus convenues et décevantes (hormis un ou deux épisodes), voilà enfin ce que j'attends d'un série comme Black Mirror. |
Bon.
"USS Callister" est plutôt sympa et divertissant (surtout de par son côté parodique : "pressez n'importe quel bouton, ils sont tous pareils"), mais ne se contente que d'être une assez bonne histoire ... sans pour autant aller plus loin.
En effet, il n'y a aucun enjeux concret, et comme le soulignait Galax, aucune question sur notre monde n'est posée. Mais genre aucune.
L'épisode est donc un bon délire sur Star Trek, mais il ne m'a rien donné de pertinent pour me torturer le cerveau, et c'est peut-être ce qui me gêne le plus avec celui-ci (malgré le très bon jeu de l'acteur principal)