Episode sympa mais bon sang que c'était convenu. Le scénario n'est pas particulièrement intéressant ni bien écrit, c'est surtout l'univers et le délire Star trek qui porte pendant cette longue heure.

On se laisse prendre au jeu et c'est toujours très agréable, mais il va falloir faire un effort de créativité pour la suite, et surtout, un effort dans l'émotion !

Black Mirror fait fort. Avant même de comprendre le scénario de l’épisode, on est envahi de guests bien connus de l’univers sériel. Par ce biais, l’attachement aux personnages arrive beaucoup plus vite que prévu.

Et c’est précisément cet attachement qui fait l’intérêt de l’épisode. L’univers dépeint ici ne parle pas aux jeunes générations (dans lesquelles je m’inclus pour une fois) et on peut avoir du mal à rentrer dedans, à comprendre les clins d’œil et les attitudes caricaturales de chacun. Par ailleurs, le scénario de l’épisode n’est pas mal trouvé, mais n’est pas révolutionnaire non plus. Un geek sans ami se crée un univers parallèle où il semble être un héros pour se venger de ceux qui lui mène la vie dure dans le monde réel. C’est quelque chose qu’on a vu des centaines de fois.

L’originalité de la chose tient dans le fait que ce fameux geek est un psychopathe qui clone son environnement plus qu’il ne s’en inspire. Le tout tient vraiment bien debout et on se laisse complètement emporter par l’univers.

Pourquoi uniquement 14 ? Et bien, tout simplement parce que malgré l’agréabilité du visionnage, il n’y a rien de révolutionnaire dans cet épisode. Passée la surprise de l’environnement, on voit l’ensemble venir à des kilomètres. Et malgré le petit cliff de fin plutôt sympathique, on est quand même bien loin de la série malaisante que j’aime suivre.

Eh beh ! Cette nouvelle saison commence déjà très fort avec un épisode d'1h20 complètement déjanté. Si la saison est du même niveau que ce premier épisode, ça promet !