Si l'ensemble reste toujours excellent, j'avoue avoir été un peu moins embarquée dans cet épisode. Tout simplement parce que je n'ai pas compris le personnage de Lyudmilla, je pense.

D'un côté, j'entends le fait qu'elle veuille accompagner son mari, mais de l'autre, elle se condamne elle aussi, et on a l'impression qu'elle l'ignore ou qu'elle en fait abstraction. Je trouve ça terriblement frustrant.

J'ai eu un peu de mal à comprendre l'introduction du KGB aussi. J'imagine que cela fera sens ultérieurement, mais pour le moment, c'est encore un peu flou. 

Cela dit, je pinaille un peu. Ca reste excellent. J'aime beaucoup toute la partie sur les mineurs aussi, et l'enterrement était vraiment beau.

Quel épisode terrifiant. Comme Nick j'avoue ne pas être trop fan de la partie sur les mineurs dont je doute de la véracité historique (après si c'est le cas, pourquoi pas en vrai), de même que de la scène du scientifique VS le chef du KGB, cependant toute la partie du pompier et de sa femme sauve largement l'épisode, tant ces scènes ont réussi à me faire ressentir la souffrance des victimes de la catastrophe et à me déranger au plus profond de moi-même. J'apprécie beaucoup aussi la relation du scientifique avec l'apparatchick, celle-ci étant ma foi plutôt touchante. Je sais que c'est romancé, mais bon, ça humanise un peu plus les acteurs de la catastrophe et ça sert donc un propos intéressant. 

Effectivement encore un super épisode.

Tout est vraiment passionnant à suivre.

Et ces mineurs m'ont bien fait marrer quand ils ont commencé à tapoter sur le mec en costard cravate. L'humour c'est une chose à laquelle je ne m'attendais pas, dans cette série, surtout dans cet épisode.

C'est à la fois passionnant et déprimant : dévouvrir en série à quel point on est passés à côté d'une catastrophe planétaire, à quel point ça s'est joué sur de la politique politicienne, et enfin à quel point (même si ça on le savait déjà) tous ces événements ont et auront longtemps un impact sur notre planète; ça fait froid dans le dos, et en même temps ça fait pas mal réfléchir, surtout la réflexion sur la vérité et ce qu'on croit l'être. Une série qui est donc passionnante mais qu'il vaut mieux voir en sachant qu'on n'en sortira pas indemne. Parmi les rares réserves, je suis d'accord sur le fait que sur le point scientifique cela reste quand même très vague, même si le sujet réside quand même ailleurs, et un volet scientifique aurait peut-être parasité le côté immersif de la série.

Encore un excellent épisode pour Chernobyl... Le désastre à court terme est évité, ce qui permet à la série de souffler un peu et d'être un peu moins anxiogène. J'ai trouvé cet épisode mieux écrit, par ailleurs.

Legasov a l'air de plus en plus fatigué et déprimé de devoir envoyer des gens au casse-pipe alors qu'il n'a pas le choix, Sherbina s'humanise, le KGB s'invite dans l'histoire, et le rôle de la physicienne inventée Khomuk se précise et devient vraiment intéressant d'un point de vue narratif - puisqu'elle a un mystère à résoudre.

Mais le coeur de l'épisode, c'est le pompier irradié et sa femme, trame émouvante et déchirante qui dépeint de manière très graphique, limite insoutenable, les conséquences très réelles et terribles de la menace invisible des premiers épisodes.

Et puis il y a aussi les mineurs, autres héros anonymes de Tchernobyl... ils sont bigger than life et apportent étonnamment une touche d'humour et de badassitude qui fait du bien à la série. Même s'ils se savent condamnés... comme tous les personnages de la série.

Seuls tout petits regrets : que la partie scientifique soit autant simplifiée. Ils sautent beaucoup d'étapes de la gestion de la catastrophe, qui aurait pu au moins être rappelées dans un dialogue je pense. Et ils auraient pu aussi différentier les effets des radiations et des différents radioéléments - expliquer pourquoi il ne faut pas toucher les pompiers, ce genre de choses.