Sur une intrigue vue et revue, avec tous les hommes de la série ou presque (Kevin, Jay et maintenant Dante), le scénario ne s'en sort pas mal et même bien mieux que ses prédecesseurs. Car ici, Gloria est un personnage à part entière et non pas une plus value, une excuse pour parler du policier en proie à des questionnements existentiels. Gloria sait qui est Torres et réciproquement. Il est flic, l'assume et ce n'est pas le problème. Il s'agit d'une relation impossible pour tout un tas de raisons mais les deux personnages savent exactement où ils en sont. J'ai donc apprécié Gloria qui agit en tant qu'entité indépendante, et dont l'équilibre avec Dante est très bien géré.

J'ai apprécié la présence de Kim en tant que mentor, ça change, et la fin qui n'est pas surprenante (sauf la torture) mais bien jouée. Le script et l'écriture des dialogues sont vraiment de qualité, et ça amène une profondeur à une histoire au départ superficielle qui ne semble pas avoir à raconter grand-chose. Un stand alone plutôt satisfaisant donc, qui évite le pathos autour de Torres et surtout les violons autour du thème de "l'amour impossible". J'ai apprécié le ton, et c'est ce qui rend l'épisode bien meilleur que les autres sur ce sujet.