Un épisode intéressant grâce à Jay, qui se dévoile un peu plus. En effet, j'attendais depuis très longtemps ce moment où son passé et ses conséquences allaient être abordés et je ne suis pas déçue. Ça ne résout en aucun cas son problème mais ça le met au contraire en valeur.

Jay a un PTSD et il ne va pas bien, tout le temps. Encore une fois, le récit est bien écrit, assez subtil car il nous permet de faire le lien avec le début de la série et de comprendre que c'est bel et bien Erin et les Renseignements qui l'ont sorti de sa détresse. Mais elle est toujours là et peut-être ressort-elle plus maintenant qu'Erin est partie et que Jay a accidentellement tué la petite fille lors du premier épisode de la saison. La frontière entre couverte et réalité, entre présent et passé, est parfois floue et on se laisse embarquer avec le personnage. Du coup, la dernière scène est assez particulière parce qu'on ne sait absolument pas où Jay va aller cette saison. Je ne pense pas que ce soit une storyline établie mais la saison suivra peut-être une descente aux enfers, à voir en deuxième partie voire fin de saison.

Bref, tout ceci est très bien maîtrisé puisqu'on n'oublie pas qu'il s'agit d'une affaire de police, et la balance est juste parfaite. Ici, on a même droit à un Voight plus doux que d'habitude (même si je le trouve assez insensible envers son équipe) et même touchant.

Enfin, je suis satisfaite de la storyline autour d'Adam. Au fond, il ne peut pas totalement trahir sa deuxième famille mais ne peut pas non plus abandonner sa première.

Tout est histoire de jalousie de Woods envers Hank dans tous les cas. Le "who do you think taught him to be this way?" était excellent, mais surtout très vrai (Voight déteint sur Ruzek).

Bon épisode, malgré l'absence des autres personnages (les scènes de Dawson et Upton étaient bien mais on ne voit pratiquement pas Atwater, Al ou Kim). Cette série se dirige dans une direction qui me plaît énormément.