Une fin de saison à la hauteur, qui parvient à conclure les deux parties malgré le nombre d'épisodes important (on en revient au pouvoir et à la liberté, notamment). Que ce soit en termes de féminisme ou d'évolution des personnages, particulièrement Sabrina, ce dernier épisode mêle les deux avec une Lilith cohérente qui est uniquement jalouse de Sabrina par rapport au Dark Lord ; dans le fond, cependant, elle admire son audace et la soutient en tant que femme. Les révélations sur le passé et la nature de Sabrina sont bien amenées, sans trop en faire, et ça change absolument tout dans la série. Ce n'est pas juste une histoire de magie, c'est aussi une histoire de foi, de religion, une histoire biblique et mythologique. Pour le coup, cette première saison fait vraiment office d'introduction à une intrigue plus large, plus sombre et plus complexe qu'elle n'y parait. J'ai aussi aimé la séparation des intrigues avec Blackwood, et Ambrose et Prudence qui s'en vont ensemble, c'est une bonne idée. Les femmes devraient prendre le pouvoir, et même si elles se heurtent à pas mal de choses, au moins les choses ont le mérite de changer (Zelda devrait être sympa à suivre).

J'ai aimé la toute fin, qui reprend un peu le style teenshow de la série et qui fait penser à l'histoire d'une manière plus légère, avec Sabrina enfin réunie avec la bande et acceptée, et puis les trois autres qui font complètement partie du décor. Une manière agréable de finir cette intrigue et d'amener la seconde saison. Un bon final, puisqu'il conclut sa saison d'introduction mais pose les bases pour la suite de la série. La série prend son temps, et propose quelque chose d'intéressant !