On déménage avec les copains un peu idiots de Bill dans une maison hantée, mais c’est surtout Suchet et sa performance plus enfantine qui impressionnent … mais ne peuvent pas sauver pour autant l’épisode.

Dieu que c'était pénible. Aucun cliché ne nous a été épargné. Zéro charisme de la part des personnages de l'épisode, zéro alchimie entre Bill et Twelve, zéro intérêt sur le méchant / monstre de l'histoire.

En saison 7, on a eu Hide et c'était vraiment autre chose.

Bon, si les épisodes qui avaient les pitchs les plus prometteurs de la saison se révèlent au final être pire encore que les autres, ça ne va pas le faire du tout ...

Peut être que je détaillerais mon avis après m'être remis de cette purge. Ou peut être pas. Les autres ont bien dégrossi le problème et perso : la flemme d'avoir à faire des efforts envers ce qui n'en fait aucun, à la longue ...

Quand à l'apprenti Moffat qui reprend absolument tout du pire de son grand maître (putasserie, effets de style clinquants sans fonds, phrases qui claquent pour claquer et une putain de lâcheté presque digne d'Hell Bent sur ce terrain) sans jamais en contrepartie au moins en reprendre les bons aspects dont il sait parfois faire preuve, j'espère que c'était la première et la dernière fois. Même Franky Cotrell a fait mieux quoi ...

Jamie, au secours !

Bill, le Docteur et un maximum de red-shirt se baladent dans la maison de la terreur Disney, dans le slasher le plus pété que j'ai vu.

Les portes claques, les jumps scars s'enchainent, les cafards grouillent et on s’ennuie mollement. Surtout, l'épisode ne fourni absolument aucune explication sur l'origine des aliens et leur capacité à créer du bois. Parce que pourquoi pas après tout.

David Suchet a l'air de s'amuser et on est content pour lui, mais ça ne suffit absolument pas à sauver un épisode particulièrement indigent. Mention spécial au jeu de Pearl Mackie qui à l'air de se contre-taper le coquillard de voir tous ses "amis" mourir de façon affreuse les uns après les autres. Nan mais j'sais pas les gars, faites un minimum l'effort de ne pas donner l'impression de vous en foutre.

Par contre, Nardole en p'tit sweat à carreau surmonté d'un col en fourrure blanc...J'étais clairement pas prêt.

Knock Knock est un épisode raté qui révèle une série dont les mécanismes s’avèrent de plus en plus rouillés avec le temps. Un paradoxe étrange venant d’un nouveau scénariste qui aurait dû insuffler un peu de sang neuf en ce début de saison timide.

Plus de détails dans la critique.

Quand un épisode fait dire au personnage principal "Don't be affraid. Affraid doesn't help" et donc fait juste un gros fuck à mon épisode préféré de Twelve jusqu'ici (Listen et sa superbe morale des peurs comme une force), c'est mauvais signe...

D'ordinaire j'attends un deuxième visionnage pour faire un avis un peu complet mais là j'avoue que le show ne me donne même plus vraiment envie de le faire.

David Suchet est bon et rend à lui seul la fin touchante, et il y a quelques bonnes lignes de dialogue, car un épisode avec Capaldi et Pearl Mackie qui se vannent et prétendent être grand-père/petite fille ne peut pas être foncièrement à jeter. Mais on en est pas loin...

Le scénar fait un peu penser à d'autres épisodes, une fois n'est pas coutume, avec cette maison étrange, ces êtres en bois. Et la fin n'a aucun sens sur tellement d'aspects qu'il vaut mieux ne pas y penser. Seulement c'est la seule chose de l'épisode vraiment aboutie, cette scène finale dans la chambre qui dure d'ailleurs dix bonnes minutes, le reste de l'épisode étant juste une pure série Z en roue libre.

L'énorme problème c'est qu'on sait avant tous les personnages que quelque chose se trame dans la maison, et les personnages mettent vraiment une moitié d'épisode à écarter tout phénomène bizarre car "nan tout va bien"... Ce qui est très frustrant et n'apporte rien au genre. A aucun moment on ne ressent une once de danger. A aucun moment on ne croit aux actions des personnages. Les amis de Bill sont vraiment toutes et tous plats et parmi les personnages les plus remplaçables que le show ait fourni.

Peter Capaldi semble aussi paumé que nous. Le Doc a l'air de s'en foutre. J'adore comment il résume tout ça à la fin (dans une ligne probablement écrite par Steven Moffat qui ne s'est pas dit qu'il y avait un problème avec l'épisode du coup)

DOCTOR: There's a haunted house and woodlice from space. And lots of young people get eaten.

C'est même pas vraiment bon sur le plan horrifique non plus. Toutes les facilités du genre sont là (le coup du passage secret, le fait que les personnages principaux sont comme par hasard les derniers à rester, et j'en passe).

Le fil rouge prometteur de l'épisode 1 est devenu tellement ridicule qu'il vaut mieux ne plus y penser avant la """révélation"""" (la seule question est : est-ce que Missy sera seule dans le coffre ?)

Bill est trop en retrait dans l'épisode pour une histoire quand même tournée sur sa "vie" perso. Il n'y a franchement rien d'intéressant entre elle et le Docteur qui se déroule ici. Pearl Mackie est toujours très attachante et le côté "professeur/élève" bien mené, mais c'est vraiment le B.A-BA. J'ai aussi eu un peu de mal à comprendre le coup de la photo de sa mère biologique (je veux dire, sa mère d'adoption n'existe plus ? étrange comme façon de nous faire comprendre qu'elle n'aime pas sa situation chez elle). Mais saluons le fait que pour une fois, elle aide un peu à la résolution de l'épisode... kind of. Elle reste toujours assez passive au fond.

Je savais que la chute allait être présente après la saison 9 mais je m'attendais pas à une telle violence. On revient ici à un niveau jamais atteint depuis les débuts de la série en termes de nullité. Celui-ci est le pire de tous car en plus d'être chiant et inintéressant il comporte pas mal de grincements de dents en termes de comportements de persos et de crédibilité.

Vraiment, à part Bill/12 et le climax un tout petit peu émotionnel avec la mère, il n'y a rien à sauver.

Je remets mes espoirs à Jamie Mathieson, la semaine prochaine...