Changement de réalisateur pour cet épisode, et ça se ressent très rapidement. On est ici beaucoup plus proche de la précision et du cynisme des films des frères Coen. Je commence à sérieusement apprécier cette série...

Ça reste toujours d'aussi bonne facture, mais vu le commentaire d'en bas je m'attendais à plus. Cependant j'ai passé un bon moment quand même, rien à dire.

Les personnages secondaires prennent de l'importance, et je commence à aimer Molly Solverson, sa rencontre avec Gus Grimly accompagné de sa fille, promet. J'ai hâte de découvrir leur futur alliance. Du côté de Lorne Malvo, y'a de l'action même si je ne vois pas encore en quoi ça fait avancer l'intrigue principale. Mais le personnage est intriguant et surtout imprévisible, donc je passe outre.

Le seul bémol que j'aurais à faire, serait sur le personnage de Bob Odenkirk. Je ne comprends pas pourquoi il défend à ce point Lester, alors que plusieurs preuves accablent ce dernier. Un personnage caricatural au possible, peut-être un parti pris des scénaristes mais je n'accroche pas.

En bref, un bon épisode. Dans la continuité des deux premiers. Pour le moment il n'y a pas encore ce petit truc pour me faire penser que c'est un chef-d'oeuvre. Mais comme on dit, l'espoir fait vivre.

Le meilleur épisode de la série jusqu'ici. Il me convainc plus que le pilote car il redistribue d'une belle façon les cartes : les protagonistes gagnent en importance notamment avec le rapprochement entre Molly et le personnage de Colin Hanks. Le ton est donné : entre burlesque et noirceur. Les mauvaises langues n'auront plus qu'à se taire, car cette série s'annonce d'ores et déjà le parfait contrepoint à True Detective. Reste bien sûr à regarder jusqu'au bout les trois derniers épisodes pour juger de cela définitivement. En tous cas, la barre est placée très haute. Je prédis que le placard à armes jouera son importance, tout comme le taser pris par Lester.