Fargo
En 2006, l'arrivée de Lorne Malvo à Bemidji, une petite ville du Minnesota, ne passe pas inaperçue, notamment pour Lester Nygaard, un courtier qui se retrouve entraîné dans une spirale de violence. Molly Solverson et Gus Grimly enquêtent eux sur plusieurs meurtres. Une trentaine d'année auparavant, un policier, ...
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En cours | Américaine, US | 50 minutes |
Thriller, Crime, Comedy, Drama, Drame | FX | 2014 |
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Loin de la déflagration finale attendue, ce dernier épisode en prend même le contrepied.
Déjà, pour l'affrontement entre le FBI et les miliciens, on a le droit à deux minutes à peine de gun-fight, alors que l'épisode précédent teasait une belle grosse bataille. Et si Gator devient gentil d'un coup (en même temps, il a morflé) puis balance son père aux flics, ce dernier termine sa mue et finit en psychopathe totale, tuant gratuitement son beau-père puis Witt Farr (zéro émotion, par contre, pour la mort de ce personnage qui n'aura fait que traverser cette série sans réellement s'implanter ou se rendre indispensable).
Pour continuer sur Roy, c'est, à mon goût, une nouvelle fois charger un peu inutilement la barque de ce personnage qui aura été un salaud intégral de la 1ère minute à la dernière. Cela permet tout de même à certains spectateurs de jubiler à son sort final, cette ultime confrontation avec Lorraine (excellente Jenifer Jason Leight, glaçante jusqu'au bout, à la fois détestable et fascinante) qui va lui faire payer tous les mauvais traitements infligés par le shérif aux femmes. J'avoue ne pas être fan de cette conclusion, je comprends le côté féministe revanchard, mais la loi du Talion n'a jamais été ma tasse de thé.
Infiniment plus convaincant sont les 20 dernières minutes avec Ole Munch qui débarque chez Dorothy pour se venger. Avec un Wayne complétement aux fraises et inconscient du danger présent dans son salon et dont chaque intervention est un délice humoristique, on nous offre un final très inattendu et à mille lieux du film où Marge se refugiait dans les bras de son mari affectueux, déçue de la folie des hommes. Point de pessimisme ou de misanthropie ici, mais au contraire, une fin qui laisse l'espoir à l'Amour et la Bienveillance de triompher, espérant même que les deux puissent transformer la plus irrécupérable des ordures.
Ou comment un très moche sourire offre une très réussie conclusion à sans doute la meilleure des saisons de Fargo.