Episode rythmé et intriguant, avec un choix de course vers l'avant qui permet de laisser derrière soi plusieurs incohérences assez lourdes pour privilégier des petits ajustements comme le fait quee Carlisle passe un coup de fil personnel dans la maison de ses otages. Mais, bon, vu le format du show, l'évidence s'impose vite qu'il ne faut pas être trop tatillon avec les détails.

Le but des auteurs est de produire un thriller étouffant et paranoiaque... autant dire que la maison blanche est le terrain idéal pour proposer des intrigues politiques au format certes classique, mais qui a fait ses preuves. L'occasion de voir combien Hostages prend ses racines dans des shows post 9/11 façon 24, avec un jeu de lutte de pouvoir amusant à suivre grâce à une certaine simplicité dans la lecture des causes et conséquences.

Le défaut, c'est clairement la scène entre la fille de Carlisle et Toni Collette, la faute à une gestion du temps qui pose plusieurs problèmes, la chirurgienne s'échappant bien trop facilement de la surveillance des kidnappeurs. L'absence de puce GPS devient alors bien pratique, laissant apparaître des ficelles tellement grossières qu'elle parasite le visionnage, confirmant l'absence de maîtrise des scénaristes là où 24 avait osé un épisode pilot très lent pour poser clairement les différents éléments de l'intrigue.

Pas assez maîtrisé, pas assez convaincant, Hostages est sur le fil, mais tient encore.