Ça arrive parfois.

Quand une excellente première saison prend toutes les mauvaises décisions dans sa suite et devient cet objet informe qui nous fait oublier ce qu'on a tant aimé par le passé.

Ici donc, le délitement de tous les personnages réduits à leur caricature. Personne n'est épargné à ce stade, et la série en devient même contreproductive dans son message avec ce portrait de Michel, devenu la caricature de lui-même, manipulé par les allemands. C'est vraiment trop grossier pour une série qui essayait par son humour de distiller quelques subtilités du Parlement Européen.

Je peux sauver cette fin d'épisode où Samy devient effectivement Ingeborg en reproduisant avec Dragan le plan qu'il avait lui-même subi en fin de saison passée. Mais là aussi, le personnage de la copine activiste n'a été qu'un outil scénaristique bien piteux pour créer un conflit et repousser la romance avec Rose. C'est bien piteux.

Bon, au moins on nous a épargné Torsten cette fois-ci.