The Handmaid's Tale
The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Dans une dictature où la stérilité a frappé les femmes, ces dernières sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
En cours | Américaine, CA, US | 50 minutes |
Drame, Science-Fiction, Drama, Science-Fiction & Fantastique | Hulu | 2017 |
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Avis sur l'épisode 2.09
Avis favorable | Déposé le 16 août 2018 à 14:56 |
Je crois que cet épisode m'a enfin aidé à mettre le doigt sur mon problème avec la (pourtant bonne) saison 2 de The Handmaid's Tale : les scènes ultra puissantes et lourdes de sens sont à côté d'autres qui privilégient le style (effectivement très beau) sur la substance. Quand Serena arrive au Canada, c'est magnifique, puis c'est extrêmement long, puis ça redevient magnifique, puis à nouveau très long. Je me suis surpris à regarder plusieurs fois le temps, ce qui m'arrivait jamais l'année dernière. Ah et je suis toujours aussi perplexe quant à Serena ; cela doit être voulu que le personnage soit extrêmement frustrant, mais des fois je me prends à crier devant mon écran pour l'intimer à réagit, parfois je me demande si ça sert vraiment à quelque chose. Et du coup, parfois je suis en plein dans l'épisode, parfois j'en sors un peu. Mais à côté de ça, tu as des scènes d'une puissance inouïe : Moira et Luke, tout à tour face à Fred, Nick qui prend enfin à nouveau une initiative, Aunt Lydia et June c'est magnifique aussi, June et Rita également. Je peux pas décemment mettre moins de 15, mais cet épisode, sans ses scories aurait pu monter plus haut. Je trouve que THT en fait trop et manque parfois de nuance dans sa deuxième saison. |
Avis favorable | Déposé le 10 juillet 2018 à 17:03 |
Spoiler
Très bon épisode ! Je trouve que la confrontation entre les deux mondes rend le régime politique de Gilead encore plus détestable. Ça rappelle les heures les plus sombres du totalitarisme. Le personnage de Serena joue ici le rôle de pivot. Je suis impressionné par la retranscription de son combat intérieur que l'on doit tous ressentir, alors que rien ou presque rien n'est montré à l'écran. En terme de montage, de mise en scène, de réalisation et de jeu d'acteur c'est vraiment du génie. La question est maintenant de savoir si elle va avoir la force d'accepter qu'elle a participé à l'installation d'une dictature... Pas sûr. Ça me fait un peu penser au film La Chute, quand les nazis ont pris conscience de leur défaite et de l'horreur du régime en place il y a eu des vagues de suicide dans leurs rangs. J'ai hâte de voir comment c'est traité ici. Un bémol cependant. Encore une fois on n'était pas habitué aux coïncidences et aux facilités dans la série, mais là c'est limite. Les lettres qui passent dans l'avion, Luke qui franchit les barrières, Nick qui retrouve Luke et qui prend des risques inconsidérés en lui remettant le paquet, les lettres publiées et les gens qui s'organisent en une seule nuit,... Ça fait beaucoup je trouve. Heureusement, tout ça est effacé par l'intensité des scènes en question. J'espère que ça ne deviendra pas une habitude... Enfin je ne boude pas mon plaisir. |
Avis favorable | Déposé le 29 juin 2018 à 13:38 |
Un nouvel épisode très réussi avec une identité propre dans cette très bonne saison 2. Le Canada devient enfin une intrigue vraiment utile et intéressante avec le choc des deux mondes. Les confrontations entre Luke et Nick, Luke et Waterford et surtout Moira et Waterford sont assez incroyables et très chargées émotionnellement. Et comme d'habitude, Serena est sensationnelle. Comme le dit Philocratie, il faut saluer la maîtrise incroyable de la série pour que ce personnage, qui ne parle jamais de ce qu'elle pense à personne, qui n'a pas de voix-off et qui a un ou deux flashbacks à tout casser en 20 épisodes, parvient à dégager comme complexité et comme tiraillement interne. La réal', l'actrice, les sous-entendus : tout est calculé et c'est très beau. On sent à quel point elle tente de résister et de s'auto-convaincre de la nécessité de son mode de vie. La scène où Lydia laisse un entrevu de son passé m'a mis l'eau à la bouche. On sent à nouveau qu'avec trois fois rien, en étant assez avare mais aussi très riche, la série utilise ses personnages secondaires pour développer son univers. Je veux un épisode sur le passé de Lydia ! Idem pour Rita, qui a un très bel échange avec June. Rita, personnage souvent dans l'ombre mais très intéressant lui aussi. Et la fin avec la diffusion des lettres donne de la crédibilité à la dictature de Gilead qui, bien sûr, ne tenait qu'en prétextant que les viols et leurs rituels n'étaient qu'une rumeur et que tout n'était que "fake news" (le détestable Fred dit quelque chose similaire). Je trouve d'ailleurs très intéressant le passage où on canonise pour de bon le fait que les Etats-Unis ont encore un gouvernement "américain" (basé à Hawaï visiblement ?), sous-entendant que Gilead n'est pas si grand qu'on ne le pense. Mais comme on n'a été que plongé dans la dictature depuis le début de la série avec très peu de repères spatio-temporel, l'effet de surprise marche vachement bien, et mimique la sensation qu'ont les personnes piégées dans cet univers : celui de se dire que la dictature est partout et trop grande pour être franchie. Un très bon épisode comme d'habitude, avec juste quelques interactions un peu classiques (Jeanine et le nouveau garde relou, la métaphore des plantes très appuyées de Serena), mais avec à nouveau un excellent niveau de détails, d’ambivalence et de construction du lore. |
Avis favorable | Déposé le 20 juin 2018 à 20:41 |
Spoiler
Le manque d'efforts de Nick vis à vis de sa "femme" est quand même un peu gros. Avec tous les indices, la cote sur son arrestation parce que sa femme le dénonce pour les lettres devient très basse. L'idée du séjour diplomatique est bien sentie, ne serait-ce que pour le changement de cadre. Au final, Gilead et June se cherchent des alliés dans l'épisode. On se doute que Serena va déchanter.... et le sejour se résume en gros à Serena qui prend cher. Dommage de ne pas avoir une scène diplomatique pour en apprendre plus sur l'univers. Cette partie est cependant bien écrite et très bien jouée, et la confrontation entre Luke et les personnages de Gilead est prenante. Pour un séjour diplomatique qui suit un attentat, la sécurité dans cet épisode est au niveau 0, surtout dans la scène absurde de l'aéroport. |
Avis favorable | Déposé le 19 juin 2018 à 15:45 |
Spoiler
Décidément, cette saison 2, bordel... J'ai tout aimé dans l'épisode. Pour moi, rien n'est de trop. Tout est mesuré, calculé, pour que l'ensemble fonctionne à la perfection. Dans un premier temps, je n'ai cependant pas compris pourquoi les Waterford étaient accueillis avec les honneurs au Canada, alors qu'il me semblait cohérent de leur jeter des pierres. On a une explication lors de la publication des lettres, et c'est tant mieux. J'ai aussi beaucoup apprécié la confrontation entre Luke et Fred, puissante et tellement lourde de sens. Celle avec Moira (et dans une autre mesure, avec Nick) était extrêmement forte également. Vraiment ce découpage entre les deux univers fonctionne très bien. On sent certains personnages tiraillés par leurs croyances et la situation (Serena, mais aussi Tante Lydia, dont on nous laisse supposer qu'elle a un rôle à jouer dans la mort de son filleul ?), et d'autres reprendre petit à petit espoir (June en tête de gondole, mais aussi Janine). J'espère vraiment que cette avancée n'est pas un coup d'épée dans l'eau et que le dernier épisode de la saison ne nous ramènera pas 5 épisodes en arrière. Ce serait une vraie déception par rapport à tout ce qui s'est passé depuis. |
Avis favorable | Déposé le 18 juin 2018 à 03:58 |
Spoiler
Le titre porte extrêmement bien son nom. Je crois que le moment où Luke interpelle les Waterford est l'un des plus forts de la saison en ce qui me concerne. Je ne saurais expliquer mais c'est la première fois que les deux camps sont mis face à face et c'est d'une puissance incroyable. L'épisode, sans flashbacks, nous emmène dans deux histoires en parallèle. Pendant que June reste à Gilead et doit se faire à l'idée de partir juste après la naissance du bébé, les Waterford se rendent au Canada. June essaie de protéger son bébé et elle se tourne vers Rita et Aunt Lydia. C'est là que je vois que la série a vraiment évolué. Depuis que June s'est "rendue", tout est bizarrement devenu plus humain. Car au fond, c'est ce qu'ils sont tous : des êtres humains. Fred reste le connard qu'il est habituellement, mais il fait quand même moins le malin quand il voit la photo. La plus intéressante reste évidemment Serena. Serena, oh Serena. Ce personnage est d'une complexité folle, et je crois que je commence à m'attacher à elle. Si sa relation avec June s'était nettement améliorée, elle prend ses distances ici mais pas comme elle aurait pu le faire autrefois. Je pense qu'elle sent son besoin d'indépendance revenir en présence de June et qu'elle se contient. Exactement comme quand elle jette les allumettes à la fin. Elle voit la vie d'avant, elle la retouche du doigt et quand elle voit Luke, quelque chose se passe, je suis persuadée qu'elle sait au fond d'elle que ce n'est pas normal. Mais la particularité de Serena est qu'elle s'est auto-lavé le cerveau, donc bonjour quoi. La fin est pleine de tension et d'émotions, tout l'espoir de June revient en elle en plus du soulagement. Le Canada prend position contre Gilead et les lettres ont été publiées. Je ne sais pas quoi attendre de la suite des évènements ! |
Avis favorable | Déposé le 16 juin 2018 à 17:49 |
On avait à peine réussi à souffler un peu avec l'épisode précédent... C'est reparti dans les tensions extrêmes et vraiment palpables... Fred est de plus en plus abject, Serena réalise (unpeu) la cruauté du monde dans lequel elle vie, Nick trouve enfin un moyen de faire réagir les résistants au monde de Giléad.... La scène finale qui montre June totalement résignée reprendre espoir est encore une fois sublime... |
L'épisode peut souffrir de son rythme un peu trop lent (et ça se ressent ..), mais il est franchement bon de par toutes les scènes merveilleuses (et parfois jubilatoires) qu'il abrite.