The Handmaid's Tale
The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Dans une dictature où la stérilité a frappé les femmes, ces dernières sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
En cours | Américaine, CA, US | 50 minutes |
Drame, Science-Fiction, Drama, Science-Fiction & Fantastique | Hulu | 2017 |
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Avis sur l'épisode 4.02
Avis favorable | Déposé le 01 juin 2021 à 22:06 |
J'ai failli arrêter la série car je n'en pouvais plus de June, mais j'ai été spoilée sur la suite de la saison et cela m'a donné envie de voir la suite. Et heureusement, car même si l'épisode est intéressant, la mécanique reste la même.
Spoiler
Car oui, June se fait arrêter par Gilead, mais on sait d'avance qu'elle ne va pas mourir et s'en sortir. Cette perspective diminue instantanément toutes les tensions qui pourraient être présentes dans la série. Heureusement, le Canada nous apporte de la fraîcheur et permet de ne plus se concentrer sur le visage de June en gros plan. La série prend un peu de hauteur, et ça fait du bien. (je suis plutôt indulgente avec la série aujourd'hui, mais il est possible que ce soit parce qu'il y'a du Bowie dans l'épisode) |
Avis favorable | Déposé le 02 mai 2021 à 01:00 |
Le flambeau de la révolution se passe de mains en mains, tout redevient possible. Surtout maintenant avec June qui peut-être n'importe qui son iconisation a un peu plus de sens. |
Avis favorable | Déposé le 29 avril 2021 à 12:10 |
Maintenant que l'histoire dépasse June, c'est plus facile de suivre les autres intrigues en parallèle. Que ce soit au Canada avec les enfants, Rita et Moira (notamment) ou avec les Waterford (joli twist !), sans compter les petites scènes au sommet du régime, toutes les scènes sont assez courtes et ne plombent pas l'épisode, au contraire. Concernant June, ce que l'on retient, c'est qu'elle croit réellement dans le pouvoir du peuple et des femmes, et le "We are Mayday" est répété plusieurs fois. La fin n'est pas des plus suprenantes (elle n'allait pas passer la saison à la ferme) mais tient en haleine, surtout que les autres Servantes sont probablement en fuite. Jusqu'ici, tout va bien (pour la série, pas pour elles de toute évidence). |
Que ça fait bizarre de voir Rita au Canada ! Et malheureusement, elle a l’air de parler encore comme à Gilead, repoussant involontairement (ou pas) Moira qui essaye d’établir le contact. Est-ce trop tard ? Comment se remettre d’une vie post-dictature ? Une question intéressante au centre de tout l’épisode, très focus sur le Canada (ce qui est une très bonne idée — après tout, à ce stade, il y a autant voire plus de personnages points de vue intéressants là bas qu’à Gilead).
L’idée d’un enfant qui ne s’adapte pas à son foyer d’accueil au Canada est très intéressante notamment, plutôt glaciale mais réaliste.
Enfin, Serena est assez géniale. J’ai de moins en moins de sympathie pour elle mais elle continue d’être fascinante. Il lui suffirait de prétendre que les accusations de Fred n’ont aucun fondement parce qu’elle a aussi été sous contrainte à cause de lui pour s’en sortir. Mais ça la placerait en victime et ça, dans ses valeurs de pseudo féminisme rétrograde “A Woman’s Place” et truc du genre, elle ne peut pas le concevoir. C’est dur à dire si elle est dans le déni ou si elle ne se rend pas compte qu’elle a été aussi violentée à répétition. Le twist final sur sa grossesse semble un peu être une “tournure fanfic” que la série devient forcée d’user, arrivée à une saison 4 d’un univers souvent trop statique, et je me demande bien si c’est la vérité, et si oui, comment elle va réagir. Peut-être verra-t-elle ça comme le miracle récompensant sa foi…
Du côté de Gilead, c’est plus basique. On apprend que l'épouse de la résistance empoisonnait son mari, et elle aide June à semer plus de trouble dans un bordel, mais cet acte était peu considéré et June se (re...) fait capturée. Je trouve ça très dommage que le gardien qui a recueilli June et les autres, meurt d’une balle imprévue. Nick est aussi assez relou, ce personnage pop sans trop de sens. La saison 3 avait eu le très bon goût de ne presque jamais montrer Nick et de garder la cohérence de l’avoir loin des Waterfords et de June, mais ici, il semble nécessaire à faire avancer le récit plus qu’autre chose.
C’est tout de même plus engageant que le premier épisode de la saison, avec surtout l’intrigue du Canada qui devient porteuse de la série. Preuve que les choses évoluent vraiment !