La scène d'ouverture est incroyable. Mais vraiment. Limite la série tout entière se justifie par cette superbe scène.

Je trouve que le personnage de Rand a été très bien géré. Bien mis en retrait par le récit, les quelques petites touches d'indices laissées ça et là, fonctionnent bien. Et quasi immédiatement, l'acteur gagne.

Et encore une fois, une bonne idée d'adaptation en laissant Matt de coté (ce que ne fait pas le livre).

Au niveau intrigue, on retrouve le parallèle avec le Seigneur des Anneaux, avec un passage dans une simili Moria, puis une simili Minas Tirith, avant de plonger dans le prochain épisode dans un simili-Mordor.

Mais au fond on s'en fout - ce n'est pas l'intrigue qui compte pour le moment dans cette série, mais le lore et les personnages - et bon sang, j'aime de plus en plus ce monde.

L'épisode s'ouvre sur une scène d'action absolument dantesque mettant en œuvre la femme enceinte la plus badass de l'histoire - ajoutant un personnage féminin d'exception de plus à cette série qui pourtant est déjà riche en la matière. Il faut avouer que de tous les personnages principaux, ce sont vraiment les femmes qui tirent leur épingle du jeu, et de loin.

Du côté des hommes, même si la révélation autour de Rand est bien amenée (mais sans surprise), il faut avouer que l'acteur fait pourt le moment bien pâle figure et à très peu d'alchimie avec les autres membres du groupe. Sa mère a plus de charisme en une scène de quelques minutes que lui en 7 épisodes. Après, il lui faut peut-être juste un peu de temps. Perrin par contre a toujours la même expression depuis le début de la série et ne sert pas à grand chose, j'ai peu d'espoir. Et Mat est absent.

Mais il y a Lan. Ah, Lan.

Tant de douceur, d'humilité et d'empathie pour cette relecture d'Aragorn version féministe.

Je suis amoureuse.