Black Mirror, la seule série qui m'aura réellement donner l'envie absolue de voir un mec se suicider en direct. Pas par sadisme, mais par envie de libération d’une torture permanente, et que l’inverse impliquerait une soumission et une fin extrêmement malheureuse.

Evidemment… la série ne choisit pas la fin heureuse. Pour la deuxième fois d’affilé, elle va à l’inverse des schémas classique de la fiction. Le choix le plus rationnel, le plus simple, le plus frustrant est choisi par le héros, qui n’en est plus vraiment un ?

Encore une fois avec cet épisode, la fin est époustouflante, une vraie désillusion. Fifteen Million Merits est un deuxième épisode thématiquement très éloigné du premier. Dans la forme, rien à voir non plus. Mais dans le ton, on est vraiment dans une cohérence très intéressante. La série, qui se veut être un miroir absurde et dystopique de notre présent ou futur proche, va aussi sans doute faire que ses épisodes se répondent indirectement et soient les miroirs les uns des autres, ce qui est très bien vu pour qu’une série anthologique conserve une identtié propre.

Cet épisode réussit à créer habilement un univers incertain où cohabitent des personnages attachants - chose sur lequel le pilot ne s'était pas du tout concentré. On voit que les 60 minutes sont ici très utiles. Par rapport au pilot, c'est le jour et la nuit : si l'absence de repères spatiaux et temporels servent évidemment le récit, le monde est un poil trop futuriste pour qu'on puisse réellement se projeter et faire immédiatement un parallèle avec le vrai monde.

Du coup, même si on perd en immersion vu qu'on fait le rapprochement avec de nombreuses autres oeuvres de science-fiction (littéraires ou audiovisuelles), ça reste un tour de force de donner l'impression d'être dans une salle de cinéma devant une série TV. L’épisode a un peu vieilli à l’heure où j’écris ces lignes (2023), car les télé-crochets sont moins d’actualité, mais là où les plateformes de streaming se multiplient et où les publicités deviennent omniprésentes dès qu’il y a un écran, finalement l’épisode redevient pertinent très souvent.

Cerise sur le gâteau, la satire est relativement plus subtile que le pilote, en tout cas elle est mieux enrobée dans une histoire appréciable au premier degré. Tandis que dans le pilot, l'action se situait clairement à notre époque dans un contexte connu, mais c'étaient les personnages qui sortaient de l'ordinaire, étant tous plus ou moins effacés et ayant des réactions absurdes à un dilemme trop gros pour être vrai.

Bref, deux visions sont proposées, mais il faut noter que la réalisation, malgré un budget je pense assez restreint, sait être très inventive. Euros Lyn est un réalisateur anglais assez connu dans le milieu et il maîtrise totalement son sujet !

Le déroulement de l'épisode est beaucoup trop lent dommage car l'idée est remarquable et il y a un bon jeu de la part des acteurs. La fin elle aussi est dommage qui en dit beaucoup sur la société.

Pas mal, pas mal... Un futur très dystopique comme je les aime avec de très bonnes idées (le système qui nous force à regarder les pubs (AdBlock n'existe donc plus ? ^^), le porno qui passe carrément dans le domaine publique et le système de crédit qui passe par tout).

Je suis pas sûr d'avoir compris l'utilité de pédaler par contre. J'ai compris que c'était pour gagner de l'argent mais pourquoi ceux qui ont mis ce système en place les force à pédaler et pas à faire autre chose ?

Bon, après, ça n'a rien de nouveau. On peut voir ce genre de choses dans de nombreux films et bouquins.

Si j'ai adoré les premières minutes avec la découverte du système, ça finit au bout d'un moment par traîner en longueur... Les parties 1 et 2 pouvaient très facilement se fusionner en une seule et un épisode de 3/4 d'heure aurait suffit...

Après, le monologue du black était très bon et même si j'ai été déçu par le fait qu'il n'y ait aucune rébellion de lancée, cette fin très négative était au final tout à fait logique et vient même contrebalancer ce que je voulais: en laissant certaines personnes s'exprimer contre le système, celui-ci empêche justement les gens de se rebeller, les gens pouvant se rebeller contre le système en écoutant les critiqueurs sans que cela ne fasse mal au dit système (je sais pas si c'est bien clair), bref, l'épisode se permet carrément de critiquer la démocratie et la liberté d'expression !

Je regrette juste qu'on en apprenne pas plus sur ce monde: Le monde entier se limite-t-il à passer sa vie dans ces boîtes ? Pourtant, la fille (qu'on voit aussi dans Downton Abbey) dit au début qu'elle voulait aller dans une école mais qu'elle n'avait pas assez d'argent... Ne sont-ce que les pauvres et classes moyenne qui se retrouvent là-dedans ?

Bref, une bonne réflexion et de bonnes idées sur le futur mais un rythme trop étiré...

Encore plus fasciné et impressionné que par l'épisode précédent, j'ai vraiment adoré ce mini film. On est à la frontière du cinéma, et les références, volontaires ou pas, sont de très haut niveau : je pense notamment aux frères Coen pour la précision scénaristique et du point de vue de la mise en scène, à Aronofsky pour l'ambiance oppressante (avec notamment un passage où la BO est quasi-pompée sur le thème de Requiem for a dream)... J'ai été vraiment scotché à l'écran pendant toute la durée de l'épisode, il y a ce côté novateur et virtuose qu'on n'a vraiment pas l'habitude de voir sur ce format. Ce genre de série peut rendre complètement obsolètes et dépassées les séries aux formats plus classiques. C'est d'ailleurs grâce (ou à cause) de ce genre d'avancée qu'on se surprend à revoir des séries qu'on adulait autrefois et qui ont terriblement mal vieilli. J'adhère! Je vais dévorer les 4 épisodes restants...

Grosse claque pour ma part, sachant que j'aime beaucoup les concepts d'utopies / dystopies futuristes !

L'approche est très originale, c'est beau, prenant et nous met mal à l'aise.

La fin m'a un peu déplu de prime abord, mais, avec du recul, elle est beaucoup plus logique et réaliste que la fin classique de ce genre d'oeuvre. A savoir, un héros qui sauve le monde tout seul.

Je suis assez mitigé, autant je n'ai pas aimé le premier épisode, ce deuxième me laisse perplexe !

Bon la série (acteur, scénario, image ...) est de qualité c'est indéniable, et l'ambiance the island - 1984 est vraiment bien amenée.

Avis modéré par la rédaction de Série-All.

Superbe épisode avant tout visuellement, ce n'est pas celui qui m'a le plus marqué. J'ai trouvé un poil décevant le fait que la révolte n'aille pas jusqu'au bout et que finalement le principal protagoniste se plie au système et finisse par accepter son sort, En plus ça à l'air d'être encore pire quand tu gagnes, certes tu ne fais plus de vélo mais tu n'as aucun contact avec les autres on a l'impression. J'aurais aimé en savoir plus sur le monde "extérieur", on voit une vue sur une grande forêt et c'est tout. Ca m'a un peut fait penser a the island. Superbe épisode malgré tout, et les acteurs géniaux, je met 15.

ouhhhh la claque... episode énorme, jeu d'acteur sublime (Daniel Kaluuya est génial) et sujet intéréssant... bref j'ai adoré. cet episode m'a fait pensé a idiocracy, de la pub de partout, une frenesie de sur-consommation permanente, desTV partout et la toute puissance des medias.. absolument fantastique

Pfiou, je viens de me prendre une énorme claque à la gueule.

Tout les sujets traîtés dans l'épisode sont parfaitement retranscrits: la place que prend la technologie dans notre vie, le besoin de consommation mais également la solitude -personne ne l'a noté d'ailleurs- face à ce monde 'artificiel' comme le dit le personnage principal, qui d'ailleurs est très bon dans son jeu, spécialement durant la scène où il se trouve devant le jury.

Bien que le tout à l'air complétement irréel, on ne peut s'empêcher d'y croire par la justesse et la qualité du récit. C'est fou.