1 mois 3 semaines 3 jours 11 heures 34 minutes devant l'écran
Moyenne
12.93
Nombre de notes
1890
Nombre d'avis
422
308
Favorables
88
Neutres
26
Défavorables
Avis sur les séries
L'avis de Cail1 sur
Castle (2009)
Une série policière sympathique, qui se suit avec beaucoup de plaisir et sans prise de tête. Nathan Fillion est excellent, et son humour fait mouche à tous les coups. Son jeu de séduction avec Stana Katic offre de nombreux moments mémorables.
L'avis de Cail1 sur
Dexter
Une série tout simplement géniale et tout à fait unique. Pour moi, Dexter est et restera le plus grand anti-héros de l'histoire de la télévision. Et même si la série a tendance à perdre en qualité au fur et à mesure des saisons, le concept de départ qui est de suivre le quotidien d'un tueur, est vraiment original et mérite qu'on s'y attarde.
L'avis de Cail1 sur
Fringe
Une excellente série de SF, souvent mal comprise, qui a eu du mal à trouver ses marques. Néanmoins, l'ensemble tient la route et la série ne cesse de gagner en qualité. Chaque saison apporte son lot de nouveautés et de surprises, et on ne se lasse pas de suivre les aventures d'Olivia et sa bande.
L'avis de Cail1 sur
Heroes
Après une excellente première saison, qui proposait une vision moderne des super-héros, la série s'engouffre peu à peu dans les pièges qu'elle avait pourtant réussit à éviter. Les intrigues traînent en longueur et les personnages sont vraiment très mal exploités. Dommage car cette série avait tout pour devenir culte (du moins au départ).
Avis sur les saisons
L'avis de Cail1 sur
Bates Motel / Saison 4
Elle est là la saison qu’on attendait plus, celle qui fait passer définitivement Bates Motel du statut de simple série au statut de série culte. En se débarrassant tous les éléments encombrants qui venaient gâcher le potentiel de la série par le passé (terminées ces mauvaises intrigues policières secondaires qui ne servaient à rien, terminées ces personnages secondaires sans saveurs…), la série se recentre sur l’essentiel, à savoir la relation entre Norman et sa mère et elle ne s’en porte que mieux. Le fait que les scénaristes sachent qu’ils ne leur restaient plus que deux saisons (celle-ci et la prochaine) pour conclure leur histoire les as libéré. Ainsi, ces 10 épisodes nous offrent tout ce que nous étions en droit d’attendre depuis le début de la série : l’exploration de la folie de Norman ou encore des flashback sur le passé de Norma et son fils… Le seul véritable reproche que je ferais à cette saison concerne la relation entre Romero et Norma. Je trouve en effet qu’on passe trop vite de la simple amitié intéressé au grand amour qu’elle n’osait plus attendre. Si ce choix s’explique par le scénario et cette volonté d’avancer plus rapidement, il m’a fait grimacer plus d’une fois.
Reste que l’ensemble est largement à la hauteur de mes attentes, que la série reste esthétiquement propre et que ces deux acteurs principaux sont tout bonnement magnifiques. Cela suffit largement à compenser les quelques défauts restants.
Avec une quatrième saison aussi magnifique et haletante, Bates Motel peut prétendre un jour rejoindre le panthéon des séries cultes. Il lui faudra pour cela ne pas rater sa sortie prévue la saison prochaine. Mais là encore, les derniers épisodes diffusés auraient tendance à me rendre plutôt optimiste. Une belle série malheureusement trop méconnue.
L'avis de Cail1 sur
Beyond the Walls / Saison 1
Pour ma part, j’ai décidé de noter les 3 épisodes comme-ci qu’ils n’étaient qu’un seul et même épisode.
Pourquoi ce choix ? Parce que selon moi, ces 3 épisodes ne peuvent pas être jugés indépendamment l’un de l’autre tout simplement.
Du coup, je mets un 14 à chaque épisode parce que c’est la note que j’aurais mis à cette mini-série dans sa globalité.
Maintenant que ma notation est expliquée, voici mon avis sur Au-delà des murs :
Déjà, il faut savoir que j’ai vraiment bien aimé suivre ces trois épisodes que j’ai regardé en une seule soirée, sans m’ennuyer une seule fois. C’est quand même important de le préciser, car quand on parle de séries françaises sur arte, on pense souvent à de l’ennui. Là, ce n’est pas du tout le cas. Même si le scénario s’avère finalement assez classique, le suspense qui s’en dégage est suffisamment intriguant pour nous tenir en haleine.
Côté esthétique : l’ambiance est très travaillée, tout comme le son et les décors. Le tout sublimé par une photographie très soignée. Sur ce point, aucun doute possible : Au-delà des murs est une belle série et certains de ses plans, certaines de ses scènes risquent bien de rester gravé dans ma mémoire (je pense notamment à cette séquence avec l’homme au masque de sanglier dans le premier épisode ou à cette séquence onirique dans l’eau à la toute fin du troisième épisode). Il faut dire que les influences de cette série française sont nombreuses et parfois surprenantes. Si on retrouve des références quasi évidentes à des films fantastiques cultes comme The Hauting de Robert Wise, Los Otros d’Alejandro Amenabar ou bien Rosemary’s Baby de Roman Polansky, c’est du côté des jeux-vidéos que l’influence semble la plus importante. Ces longs couloirs sans fin et à peine éclairés desquels pourraient surgir n’importe quelle créature et cette esthétique brumeuse où les personnages se perdent de vue rappellent étrangement un certain Silent Hill et un certain Resident Evil.
Ce que j’ai aimé dans Au-delà des murs, c’est ce fantastique qui n’en fait jamais trop. Ici, il y a très peu d’effets du type jumpscare et la série fait naître la peur ou du moins l’angoisse de situations étranges ou dérangeantes, de celles qui nous mettent mal à l’aise ou nous font frissonner. Pour moi, toute la réussite de ces trois épisodes vient de cette subtilité plutôt habile.
Oui, mais voilà…
Si l’ambiance et la mise en scène sont convaincantes et m’ont suffi à passer un agréable moment, il y a deux choses qui m’ont vraiment dérangé dans cette mini-série : tout d’abord, son commencement. La présentation de l’héroïne ainsi que la mise en place de l’intrigue patine un peu et c’est toute la première partie de l’épisode 1 qui s’en retrouve fragilisée. Très honnêtement, ça met vraiment beaucoup trop de temps à commencer… Heureusement, dès lors que l’héroïne franchit enfin le mur qui la sépare de cet univers onirique, tout rentre à peu près dans l’ordre.
Deuxième chose qui pour le coup m’a vraiment embêté : c’est cette impression à la fin d’une série bâclée. J’ai lu quelque part que les créateurs de cette mini-série souhaitaient au départ faire une véritable série avec une véritable mythologie. Restriction budgétaire oblige, ils ont été obligés de revoir leur ambition à la baisse. Le problème, c’est que ça se ressent dans énormément de choses.
Tout d’abord, la mythologie de la maison n’est absolument pas traitée : qu’est-ce que cette maison ? D’où lui vient son pouvoir de faire croiser des espace-temps ? Qui l’a créé ? Dans quel but ? Toutes ces questions, qui auraient pourtant largement mérité qu’on s’y attarde, ne sont même pas effleurées une seule seconde. Idem avec ces créatures mystérieuses qui peuplent la maison : si on sait ce qu’elles sont, on aurait aimé davantage de réponses sur le pourquoi du comment elles se retrouvent ici.
Parmi toutes les choses bâclées, la pire est sans doute l’histoire d’amour entre Lisa et Julien. Pourquoi la pire ? Parce qu’au final, on découvre que c’est autour de cette histoire d’amour que s’articule toute l’intrigue de la série. Or, je n’ai pas cru une seule seconde à cette histoire. Les deux personnages se rencontrent, semblent ressentir une certaine méfiance l’un vis-à-vis de l’autre, et il suffit qu’il soit enlevé par les créatures pour qu’une histoire d’amour prenne forme. Le souci de cette histoire d’amour qui arrive quasiment comme un cheveu sur la soupe, c’est que toutes les décisions et réactions de l’héroïne deviennent, ou bien stupides ou bien incohérentes. Et finalement, comme le twist final repose entièrement sur cette histoire, la série donne clairement l’impression d’être bâclée, de ne pas avoir pu aller au bout des choses.
Trois épisodes, c’est trop peu pour aborder tout ce que la série voulait aborder. Et c’est peut-être aussi l’un des points faibles de la série. Quelques épisodes supplémentaires n’auraient pas été de refus (surtout pas de deuxième saison par contre) pour nuancer certaines choses, approfondir certaines relations et rendre le tout vraiment solide. Malgré tout, Au-delà des murs reste une série française surprenante, à la fois fantastique et poétique, effrayante et émouvante. Comme je l’écrivais plus haut, certaines séquences sont mémorables et méritent largement le coup d’œil. Si vous avez à peine 3h devant vous, je vous conseille donc très fortement de jeter au moins un œil à cette série. Vous risquerez bien de vous laisser prendre au piège de ce labyrinthe psychologique et ce malgré des défauts évidents.
L'avis de Cail1 sur
Broadchurch / Saison 2
Chose que je fais assez rarement : plutôt que de proposer un avis épisode par épisode, j’ai attendu d’avoir regardé tous les épisodes de cette saison pour vraiment la juger dans son ensemble.
La première saison de « Boradchurch » avait placé la barre très très haute… trop haute sans doute, puisqu’à moins d’un véritable coup de génie, il était presque évident que la seconde saison serait plus décevante. Et même si c’est bien le cas, je ne peux m’empêcher de penser que cette série reste l’une des meilleures du moment. De par son casting toujours aussi efficace (sublime Olivia Colman), de par ses décors toujours aussi soignés (je parle principalement des scènes extérieures) et de par ses thématiques toujours aussi fortes et souvent traitées de manière judicieuse.
La grande force de cette deuxième saison, c’est le fait que la série ait décidé de s’en tenir essentiellement à ses anciens protagonistes et à leur devenir. Le procès de Joe Miller devient ainsi le point central autour duquel vont venir s’articuler différents enjeux. Après s’être intéressée à l’enquête concernant le meurtre du petit Danny Latimer et avoir abordé la médiatisation de ce meurtre dans une petite ville apparemment sans histoire, c’est le système judiciaire qui est ici questionné.
Cela donne lieu à l’apparition de deux nouveaux personnages : Jocelyn Knight et Sharon Bishop, deux avocates interprétées par Charlotte Rampling et Marianne Jean-Baptiste. Ces deux personnages deviennent de plus en plus intéressants au fur et à mesure de leur développement, puisque sous leurs aspects rigides et froids se cachent deux femmes brisées que la vie n’a pas épargné (un peu comme tous les personnages de « Broadchurch » d’ailleurs). Pour l’une comme pour l’autre, ce procès représente donc beaucoup et chacune d’elle a quelque chose à régler avec elle-même à travers ce duel judiciaire. Les deux actrices sont remarquables, même si j’ai une petite préférence pour Charlotte Rampling que j’affectionne tout particulièrement.
Inutile de cacher qu’on aurait sans doute eu envie d’autre chose après le choc émotionnel de la première saison (encore faudrait-il trouver quelque chose qui soit à la hauteur). Quoi qu’il en soit, et malgré ces quelques longueurs par moments, ce procès est la partie la plus intéressante de cette saison. Elle l’est d’autant plus que l’on suit ce procès aussi bien du côté de l’accusation que du côté de la défense. Cela permet de découvrir l’organisation de ces deux partis et leurs manières de procéder, avec toujours en toile de fond cette rivalité entre les deux avocates précédemment citées. On peut cependant regretter que la série ait trop souvent aux coups bas et à la manipulation pour parvenir à ses fins, là où elle s’était montrée plus subtile dans sa première saison.
Par ailleurs, l’affaire Sandbrook, deuxième grand axe narratif de la saison, est plus que décevante. Si elle permet à Alec et Ellie de reformer leur duo et d’explorer davantage la psychologie du capitaine Hardy, elle paraît trop déconnectée du reste et je n’ai pas vraiment accroché à la manière dont celle-ci a été traitée et encore moins à la manière dont elle a été conclue. David Tennant ayant mis un certain temps pour se décider si oui ou non il reviendrait dans la série, j’ai eu parfois la désagréable impression que cette intrigue avait été ajoutée à la dernière minute pour apporter de quoi faire à ce personnage. Tout n’est certainement pas à jeter dans cette partie, mais tout n’est certainement pas à prendre non plus. On ne gardera donc que le meilleur avec ce sentiment à la fin du dernier épisode de découvrir un Hardy enfin apaisé, un homme qui est parvenu à atteindre une certaine forme de rédemption après avoir résolu de manière expéditive et bâclée une enquête qui n’avait de cesse de le poursuivre.
Conclusion : Moins efficace que la première, cette deuxième saison de « Broadchuch » n’est pas non plus un échec total. Disons simplement que sa réussite est plus nuancée. S’il y a de vraies bonnes choses et de jolies trouvailles par moments, il est juste dommage que l’affaire Sandbrook soit traitée maladroitement et que la plupart des intrigues soient bâclées. La série nous avait habitués à tellement mieux et c’est sans doute là sa plus grande faiblesse…
L'avis de Cail1 sur
Homeland / Saison 4
C'était pas gagné d'avance et pourtant "Homeland" l'a fait. La série a su passer outre la mort de Brody en décidant de se centrer sur le personnage de Carrie et son travail sur le terrain en tant qu'agent de la CIA. Cette approche a clairement permis à la série de se renouveler et de s'offrir un véritable bol d'air frais dont elle avait cruellement besoin. D'ailleurs, cette quatrième saison se révèle finalement bien au-dessus de la précédente.
Alors que la saison 3 s'était vraiment distinguée à travers son dernier épisode (l'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur), ces 12 épisodes nous ont quand même réservé un tas de grands moments et de scènes chocs.
Pour moi, "Homeland" reste l'une des rares séries à l'heure actuelle qui parvient à renouveler mon intérêt d'une saison à l'autre, ce qui n'est pas une mince affaire.
Avis sur les épisodes
L'avis de Cail1 sur
Under the Dome / 3.03 Redux
Bizarrement, j'ai plutôt bien aimé cet épisode.
Je dois avouer que je n'ai strictement rien compris à pourquoi Mélanie devait enfermer les habitants dans des cocons. Je crois que c'était pour concentrer leur énergie vitale ou un truc dans le genre. Bref, un truc de merde quoi...
Non, j'ai bien aimé cet épisode parce qu'il tente tant bien que mal de justifier l'intérêt des deux premiers épisodes et de la réalité alternative en se concentrant sur l'incidence qu'elle a eu sur les habitants. C'est plutôt drôle de voir comment les scénaristes essaient de se démener comme ils peuvent avec leurs rebondissements à deux balles.
Les interactions entre les différents personnages ne sont pas trop mal et bizarrement, je me suis surpris à vouloir découvrir comment tout cela allait évoluer. Finalement, j'aime assez bien l'idée que les cocons aient pu transformer les personnages (même si je trouve que ça reste quand même une idée très conne à la base).
Et puis, faire de Big Jim une victime après tous les actes qu'il avait commis, il fallait quand même oser.
Je ne parlerais même pas de Mélanie, un personnage avec un gros potentiel à la base. La série a complètement gâché son intrigue et en plus lui offre une sortie plus que bâclée.
Bref, c'est du grand n'importe quoi. Je ne comprends pas tout, mais pour ma part, ça reste divertissant...
L'avis de Cail1 sur
Vikings / 1.01 Rites of Passage
L'idée de départ est vraiment pas mal.
Découvrir ce monde codifié avec ses "lois" et ses "règles", c'est quelque chose qui peut vraiment devenir intéressant à condition de parvenir à éviter le côté trop didactique auquel peut se prêter le sujet (ce qui n'est pas le cas ici).
Si on ajoute à cela l'idée de la transmission et des personnages féminins assez forts, on se rend compte qu'il y a un certain nombre d'éléments prometteurs.
A l'inverse, j'ai eu quelques soucis avec le personnage du frère et du chef de clan, que je trouve beaucoup moins convaincants.
Dans l'ensemble, ce pilote tient la route : l'image est belle, le travail sur les couleurs et les lumières assez réussi et la musique est plutôt bien choisie et participe grandement à l'atmosphère.
D'ailleurs, la série parvient à imposer un univers singulier avec de multiples possibilités et c'est tout ce que l'on demande d'un pilote (je crois)...
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Wayward Pines / 1.01 Where Paradise Is Home
Voilà deux ans que j’attends avec impatience de découvrir la série Wayward Pines. Depuis le début, je suis ce projet avec une certaine attention et il faut l’avouer une certaine exaltation. La voici donc qui débarque enfin sur les écrans américains et pour être tout à fait honnête, je suis juste déçu de ce premier épisode.
Mon erreur aura sans doute été d’attendre avec elle une série qui serait enfin à la hauteur de Twin Peaks. C’est évident : Wayward Pines n’est pas Twin Peaks et elle en est même très loin. Certes, il y a bien une ville remplie de secrets et bourrée de personnages étranges, mais la ressemblance avec la série de Lynch s’arrête là. Ici : zéro subtilité et les mystères sont trop téléphonés pour être un minimum crédibles. Wayward Pines joue à fond la carte du mystère… de manière un peu trop excessive à mon goût. Les personnages sont caricaturaux, certaines situations sont un brin grotesques et je ne parlerai même pas du jeu de quelques acteurs qui, eux aussi, en font beaucoup trop. La série est excessive dans ses personnages, dans ses intrigues, mais aussi dans ses situations. Là où Lynch prenait le temps de poser son récit et son atmosphère, Wayward Pines déploie tout à un rythme infernal et sans aucune subtilité. Excessive, la série l’est aussi dans ses inspirations et ses références : on a du Twin Peaks, du Lost, du Twilight Zone… Bref, l’impression de trop plein est bien présente et c’est vraiment dommage.
C’est dommage parce que pour être tout à fait honnête, on sent que ce pilot est bourré de bonnes intentions et que certaines idées pourraient donner des choses intéressantes à la longue. L’idée du huis clos par exemple offre de multiples possibilités narratives passionnantes. Et puis, on ne peut s’empêcher d’être intrigué par la présence de ce personnage dans cette ville aux allures étranges. J’aurais juste aimé que certaines choses restent sous silence et ne soit pas montrée. Je pense notamment aux scènes hors de la ville, centrée sur la famille du personnage principal. Cela ne sert à rien du tout et ces séquences n’aident en rien la série à imposer réellement son ambiance.
J’attendais une série à la hauteur de Twin Peaks. A la place, j’ai le droit à un Twin Peaks sans finesse et sans subtilité, un Twin peaks qui aurait perdu tout son charme. Ma déception est finalement à la hauteur de mes attentes : énorme ! Si je pense poursuivre malgré tout la série pour savoir comment elle va évoluer et s’en sortir, je n’attends plus grand-chose d’elle et c’est peut-être ce qui va me permettre d’adhérer aux prochains épisodes. En attendant, pour découvrir enfin un nouveau Twin Peaks, il faudra patienter jusqu’à la saison prochaine avec le lancement d’une troisième saison inespérée. Là encore, mes attentes sont nombreuses et sans doute beaucoup trop grandes…
L'avis de Cail1 sur
Wayward Pines / 1.02 Do Not Discuss Your Life Before
Elle est étrange cette série. Elle est à la fois attrayante et intrigante, tout en étant vraiment repoussante.
Elle est attrayante justement parce qu'elle est intrigante et qu'on a une folle envie de savoir ce qui se trame dans cette ville étrange et mystérieuse.
Elle est repoussante parce qu'on a toujours cette impression de trop plein et que les mystères s'accumulent à un tel rythme qu'il est presque difficile de suivre le cheminement de ce récit. Toutes les 5 minutes, un nouveau mystères vient s'ajouter aux autres mystères, un nouveau rebondissement succède au précèdent : la puce électronique, la personne qui répond au téléphone à la place d'une autre, les faux billets...
Pour donner un exemple plus précis : A la fin de cet épisode, je ne me souvenais même plus qui avait dit à Ethan que son collègue avait été tué par le shérif. Du coup, j'ai été obligé de le remettre pour retrouver l'endroit où cela avait été mentionné. Bref, on finit cet épisode avec l'impression de ne plus se souvenir de la moitié des choses, justement parce qu'il se passe trop de choses (je croyais jamais dire ça d'une série).
Si on ajoute à cela que la plupart des situations sont toujours aussi téléphonées et grotesques et que les scènes à l'extérieur me semblent toujours aussi inutiles, je peux affirmer que la série est encore loin de me convaincre... et ce même en mettant sa comparaison avec Twin Peaks de côté. C'est dire...
Je suis malheureusement encore mitigé face à cette série qui m'énerve profondément. Elle a un potentiel énorme et pourtant elle n'en fait rien. C'est vraiment dommage !