3 mois 5 jours 4 heures 14 minutes devant l'écran
Moyenne
12.73
Nombre de notes
4026
Nombre d'avis
3682
2852
Favorables
335
Neutres
495
Défavorables
Avis sur les séries
L'avis de Koss sur
The Visitor from the Future
De la série comme on a toujours rêve d'en faire. La saison 1 est une succession de grand n'importe quoi, pourtant très maitrisé de bout en bout jouant sans cesse sur les codes geek du voyage de le temps. De surcoit, il est inutile de dire à quel point François Dorin est excellent.
Avis sur les saisons
L'avis de Koss sur
Desperate Housewives / Saison 7
Une véritable purge. Autant dire qu'il m'a été extrêmement difficile de terminer cette saison 7. Alors que ce show avait un postulat, à la base ironique, très second degré sur les soaps, elle semble avoir perdu sa verve et son mordant. Les intrigues sont totalement navrantes (saison 7, épisode 22 : "Ouais, allons faire des bougies flottantes") et leur personnage de plus en plus vides : Bree a été abandonnée en cours de saison 3, Susan n'a quasiment jamais été intéressante, et Lynette-Tom ne cesse d'avoir les mêmes intrigues de couples navrantes et rébarbatives (même si la fin de la saison 7 semble aller dans un sens nouveau). Seul le personnage de Gaby connait une évolution maternelle intéressante (tant que les scénaristes ne lui font pas faire n'importe quoi).
Cette saison 7 met littéralement le show à mort après une longue agonie déjà en cours depuis quelques saisons. Et dire, qu'il reste encore une saison 8. ...
L'avis de Koss sur
How I Met Your Mother / Saison 6
Oui, la saison 6 est une déception. Oui, la série en est arrivé à un point où elle m’écœure et où je ne suis plus en attente fébrile de la saison prochaine.
Sauf que ... Sauf que How i met n'est pas un sitcom comme les autres, en témoigne son évolution en 3 parties (oui, j'aime faire des plans) :
1) Première partie de saison, du Pilot à l'épisode 8 : Après un Pilot excellent (comme très souvent avec la série), le show prend un rythme de croisière tranquille surpassant de très peu les épisodes de la saison 5. Là, au fond du trou, je me dis que c'est fichu et que les scénaristes qui nous avaient pondu la saison 1 et 2 sont partie en vacance depuis longtemps.
2) Seconde partie, du 6x08 à l'épisode 15 (Ho Honey !) : Pendant ces 8 épisodes, la série va attendre, selon moi, un niveau d'excellence assez hallucinant. Les perles s'enchainent à un rythme frénétique (Glitter, Blitzgiving, Ho Honey et surtout le très particuliers Bad News, véritable tournant de la maturité pour le show). Je me souviens avoir dit à l'époque à l'ami Tan que, désormais, pour moi, la saison était une réussite totale, qu'importe ce qui se passait par la suite.
3) Troisième partie, du 6x15 à la fin : Hélas, trois fois hélas, je me trompais. Comme tu l'expliques justement Aureylien (il sort d'où d'ailleurs ce "y" bizarre dans ton pseudo ?), à partir du moment où Ted se met avec Zoey, la saison est fichu. A dire vrai, je ne crois pas que le problème de la saison soit, spécifiquement, ce personnage. Je crois, plutôt, que c'est son absence de background qui pèse sur la relation. Le personnage sort de nulle part, n'est pas construit (en dépit de pistes qui s’annonçait pourtant prometteuses) et surtout nous est, à la fin, présenté comme une méchante, ce qui est en contradiction totale avec le personnage.
J'ai perdu tout espoir de sauvetage pour la saison 6, quand les deux showrunneur ont annoncé sur le web que la mariage était repoussé en saison 7. On perçoit, en réalité, ce qui a dû se passer pour Carter Bay et Greg Thomas. Extrait de réunion - Scoop :
- Carter : Bon, on a fait du bon taf les gars. On a relancé le show, on a rassuré CBS, on est prolongé pour 2 saisons.
- Greg : Nice ! Mais comment on va faire, on avait prévu initialement de faire la rencontre de Ted et la mère au mariage ?
- C : On va faire comme on a toujours faire : repousser sans cesse les échéances. Il nous reste 9 épisodes. On va donc repousser l'intrigue sur les personnages secondaires, faire du Barney-show et faire en sorte surtout que Lily tombe enceinte.
- G : Ahah. Pas con, mais on n'avait pas déjà fait le coup il y a 2 saisons ?
- C : Si si, mais les spectateurs ont oublié tout ça.
L'avis de Koss sur
How I Met Your Mother / Saison 5
Une saison qui, comme beaucoup ici, fait très mal à l'image que j'avais de la série.
A l'humour fin et construit des saisons 1, 2 et 3, a été, désormais, substitué un humour vaguement potache et franchement navrant.
Sans fil rouge, semble-t-il (volontairement ?) oublié par les scénariste, la saison ne cesse de dégringoler, notamment à partir de l'épisode 15.
A la fin, après le départ de Don, celui de Stella, Lili pas enceinte, et seulement un genou entraperçu de la mère, on aura surtout eu l'impression que cette saison n'aura servi à rien. Et, au fond, c'est peut être cela le pire.
Avis sur les épisodes
L'avis de Koss sur
Breaking Bad / 5.10 Buried
L'épisode qui introduit la fin.
Le point le plus choquant (le plus choquant de la série même), c'est de voir Skyler protéger Walt. Pfou... Si je m'y attendais. C'est d'une noirceur impénétrable. L'épisode, en lui-même, d'ailleurs est sans doute un des plus sombre de la série. Un exemple montre notamment que ce show est particulièrement bien écrit : Hank et Marie n'ont pas d'enfants. Ce n'est absolument jamais évoqué par la série. Et pourtant quand Marie s'empare du bébé, on y pense immédiatement. Et on sait que Sky y pense aussi.
J'adore cette saison de Breaking Bad et j'aurais aimé que le niveau des saisons précédents soit identiques. Ce genre de détail d'écritures avant a malheureusement été trop peu présent dans le show avant.
L'avis de Koss sur
Breaking Bad / 5.11 Confessions
A chaque plan de Jesse, tu es persuadé que ça va exploser. A chaque putain de secondes. Jesse, l'homme bon par excellence de la série et le seul à voir Walter tel qu'il est, dépasse dans cet épisode, les limites de ce qu'est capable d'endurer un être humain. Il ne parle quasiment plus depuis 4 épisodes et laisse exploser sa rage dans celui-ci. C'est comme si il lâchait toutes les vexations qu'a subit chaque personnage de la série de la part de Walter.
J'ai cru, comme beaucoup, que Walter "redevenait bon" avec cette seconde partie de saison. Ce qui m'embêtait à double titre :
1) D'une part parce que ça contredisait ma théorie qui voulait que Walter soit un personnage qui d'instinct, tout au fond de lui, fût mauvais. Revoir le Walter "gentil" ne m'allait donc pas vraiment.
2) D'autre part, parce que ça contredisait ma seconde théorie qui voulait que Walter et Heisenberg soit une seule et même personne (et non pas deux comme pour beaucoup de personnes ici).
Je me suis trompé. Walter ne redevient en aucune manière bon. C'est bien pire que ça : c'est le stade ultime, au dessus du mal. Walter a l'apparence d'un gentil puisque justement il est persuadé de ne pas avoir fait de mal. Il s'est masqué la vérité jusqu'à s'en persuader. L'écriture pour lui de la série est très simple : il a "subit" les évènements qui les uns après les autres l'ont conduit là où il est.
Et c'est précieusement là où la série est très forte : sa vision du monde est crédible. On l'a eu sous nos yeux depuis le début. On doute. On ne sait plus vraiment ce qu'on a vu. Ou est la vérité ? Ou est le mensonge ?
La force d'une série TV, c'est d'avoir le temps pour développer ces personnages. Les creuser, de bout en large. Avec cette précision, le spectateur a l'illusion de la vérité, celle d'avoir tout vu, d'avoir tout raconté : "J'y étais, j'ai tout vu". Mais en vrai, ils n'ont rien vu. Ils n'ont vu que les effets clinquants du montage, de la musique et des plans de caméra fun mais inutiles (qui, avec cet épisode, prennent - enfin ! - leurs significations). Ils se sont fait avoir. C'était de la magie, de la vidéo montée qui ré-écrit l'histoire (comme celle d'Hank et Marie). C'était du bluff et beaucoup de spectateur y ont cru.
En vérité, Heisenberg était là, dès le premier plan du show. C'est lui qui tenait le pistolet en attendant la police. Il était avec nous de A à Z et les spectateurs ont tout pardonné. Alors oui, Jesse et Vince Gilligan peuvent bien foutre le feu à la caméra : ils l'ont mérité.
L'avis de Koss sur
Breaking Bad / 5.12 Rabid Dog
C'est surement paradoxale, mais je crois que c'est un des épisodes qui m'a fait le plus rire depuis le début de la série. Voir Jesse avec un mug DEA, le psy qui demande à Marie "Alors la semaine dernière, vous aviez des problèmes de parking, c'est ça ?", etc. De toute façon, il le fallait bien car sinon comment continuer à regarder ça. Là où The Wire apporte une touche d'espoir dans chacun de ses saisons, Breaking Bad le fait avec l'humour noir. Dans les deux cas, ça fonctionne.
Car effectivement, le destin de tous les personnages virent au noir : Hank ("it's just a junkie"), Marie ("I wish i could poisonned him") et bien sûr Jesse. Y'a que Walt Jr. au milieu de tout cela qui nous offre un instant de pureté près d'une piscine à l'exacte couleur de la meth.
Concernant le dialogue entre Walter et Sky à l’hôtel, il est bien sur terrible. Cela dit si on se place d'un point de vue extérieur, Skye ne connait pas Jesse. Il ne fait pas partie de "sa famille". Elle n'a rien en commun avec lui : "it's just a junkie".
C'est là qu'on voit le brio du discours de la série : le système de moral propre à chaque individu ne repose sur rien. Ce sont juste des constructions mentales qu'on forge pour tenter de nous distinguer le bien du mal et de nous faire une place dans ce monde. Il n'y a - en vérité - pas de morale. C'est du vent, tout aussi bien pour les personnages que pour le spectateur.
C'est peut-être encore plus fort que The Wire sur ce point (oui j'aime bien faire des comparaisons entre les deux show). The Wire nous montre des personnages profondément moraux dans les "deux camps" de la série. Il y a des fluctuations, mais on trouve des personnages bons (le Capitaine Colvin par exemple)). Dans Breaking Bad, il n'y en a pas. Il n'y a que Flynn... Flynn que la série nous présente comme handicapé. C'est sans doute bien pire et bien bien plus sombre que le show de David Simons.
Ici, il n'y a plus rien qui tienne. Pas de dichotomie manichéenne. Juste du noir. Partout. Tout le temps. Qu'importe la fin maintenant : le mal a déjà gagné.
L'avis de Koss sur
Breaking Bad / 5.13 To'hajiilee
Épisode étrange. Bancal même.
On passe plus de 25 minutes à faire de la mise en place, mais ce n'est pas de la mise en place maligne. C'est lent. Tout est lent : l'interrogatoire de Huell, Walter chez les nazis, Walter et Broke, la scène d'intro... On passe notre temps à voire où Gilligan veut en venir et à soupirer. Je ne suis pas contre la montée en tension, mais pas comme ça. Pas en enfilant les scènes d'exposition de façon aussi bébéte tout en sachant que le spectateur les oubliera à cause des 10 dernières minutes justement.
Les dix dernières minutes justement souffre du même problème : tout est fucking prévisible. Sans déconner, y'a que le coup d'Hank qui se protège derrière sa voiture (ce qui est absolument impossible, soit dit en passant) que je n'avais pas vu venir. Soit 15 secondes avant la fin. Yeah !
Je vais finir la série et en fonction de ça, je reviendrai monter ma note. Je reste à 15/20 pour l'instant.