Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Le subplot entre Pam et Doug est vraiment sympa. De mémoire, c’est la première fois que les deux se retrouvent à deux et le duo fonctionne bien.
L’autre partie sur Michael qui est tombé dans une fontaine avance un peu à vue et semble improvisé la direction qu’il prend (la réunion sur les moqueries). Mais surtout la série passe à côté d’un chemin qui aurait pu être passionnant, à savoir changer l’image qu’on a de Jim. Car, sous son apparence de mec cool et gentil, celui-ci a toujours été quelqu’un ayant une forte estime de lui-même et qui prend ses collègues de haut, voire une personne assez méchante dans ses blagues. Et si cela est acceptable en tant qu’employé, ces traits de caractère sont intolérables, devenu chef. Et il y a vraiment un potentiel de faire de Jim un collègue qui se mettra tout le monde à dos, mais je doute que c’est la voie que va prendre le show, vu comment l’épisode balaie cette hypothèse d’un revers de main, à l’aide d’une petite blague.
La scène du repas avec la mère de Pam, durant laquelle Michael se montre trop mignon par ses attentions envers son amoureuse, avant qu’il commence à retropédaler lorsqu’il append son âge avancé selon ses critères est délicieusement malaisante, très The Office dans le ton. Malheureusement, l’épisode a, après cela, plus de difficulté à se clore et cette histoire de baffe est mauvaise. Heureusement, le duo Doug/Dwight en subplot fonctionne bien.
Encore une bien étrange structure : instaurer une menace (celle de la liquidation de la société) puis bifurquer très vite vers un jeu de rôle grandeur nature. Alors certes, c’est le but de montrer comme Michael (puis Jim) opte pour le divertissement afin d’extirper leur équipe de l’inhumanité du monde du travail, mais c’est assez déstabilisant.
Heureusement, il y a des moments drôles (Creed qui s’enfui lorsqu’il pense qu’on le soupçonne pour de vrai de meurtre)
Dans la vraie vie, je pense que Michael Scott n’aurait pas dépasser la saison 2 avant de se faire virer par sa hiérarchie. Nouvelle preuve avec cette histoire de convention où il excelle dans la maladresse et le mal propos face aux employés en colère. En tout cas, ça offre un subplot bien sympa.
Par contre, dommage que l’autre intrigue qui était très intéressante (comment Jim va arriver à imposer sa nouvelle autorité face au comportement passif-agressif de Ryan) finit en eau de boudin (une humiliation publique), car il y avait vraiment matière à quelque chose de très intéressant. Encore une occasion loupée pour Jim, je trouve que les auteurs sont dans une impasse avec le personnage qu’ils ne veulent pas faire évoluer et basculer dans le côté obscur de la hiérarchie, au risque de perdre son capital sympathie auprès des spectateurs.