Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Et bah, pour un plan que Doc et 10k ont mis un épisode à préparer, il est méga-pété et hyper risqué pour le Doc.
Sinon un final de saison attendu dans le sens où il n’y a pas de surprise (les méchants sont vaincus, les gentils ont gagné) et aussi dans le sens où je suis bien content d’atteindre la ligne d’arrivée car la deuxième partie de saison a bien été indigeste. Trop de George (même si le personnage est bien), trop de New-America et bien trop peu de Murphy. Même le retour d’Aby a été au final un pétard mouillé.
Comme la série n’est pas renouvelé, cet épisode fait aussi office d’épisode final. On voie du coup qu’il n’y était pas préparé, car il est très léger. Tout ça pour ça, j’aurai presque envie de dire. Heureusement tout n’est pas loupé et Kellita Smith nous gratifie d’une belle scène, celle où le Lieutenant Warren laisse tomber son masque et montre sa vulnérabilité et sa tendresse dans les bras de son cowboy revenu. Et le dernier plan avec un Murphy, redevenu le dernier espoir de l’Humanité (ce qui n’a jamais été une bonne chose) est bien fait. Mais ça reste faiblard, loin des fins de saisons catastrophiques (dans le bon sens) des autres saisons.
Voilà, Z Nation est définitivement fini. La série, au final, n’aura que sa première et quatrième saison de réellement convaincante, le reste oscillant entre ennui et Z cheap. Mais heureusement, le trio Warren, Doc et Murphy ont permis à la série d’avoir de bons moments et m’ont aidé à tenir jusqu’au bout.
So long, les zombies, vous n'allez pas vraiment me manquer.
L’intro hyper-explicative m’a fait un peu peur. Mais ensuite, c’est un vrai tour de force et les trois parties, présentant chacune un groupe d’individus peu recommandables, est haletant, non manichéen et semble incroyablement crédible, donc flippant. Instantanément, on est pris par ce qu’on voit à l’écran, les enjeux sont posés efficacement et on a très envie de voir la suite. Mention spéciale à Stefano et ses cochons, glacial comme un personnage de Gomorra.
Oh Gabriel Byrne est déjà mort. Je suis un peu triste, car j'aime beaucoup l'acteur et je trouve ça limite malhonnête de ZZZ, car la série avait pas mal axé sa promotion sur lui.
Bref, sinon c'est toujours aussi efficace, intéressant et coup de poing. Mais je retrouve des tics qui me faisait déjà tiquer dans Gomorra.
- L'inexistence de la police : Dans Gomorra déjà, les malfrats tuaient à tours de bars, mais jamais jamais, ils n'étaient inquiétés par les forces de police. A de rares exceptions, celle-ci semblaient ne jamais existé, en tout cas, les scénaristes semblaient ne pas vouloir se prendre la tête avec cet aspect. Ici, c'est un peu pareil. Un homme d'affaire meurt avec plusieurs balles d'un fusil automatique dans le buffet, mais la police semble s'en foutre, il n'y a pas d’enquête, on laisse ses descendants continuer leurs trafics sans les embêter. Étrange.
- Le don de divination de certains personnages : Ici Vampiro sait exactement dans quelle boite de nuit trouver sa victime. Comme ça, sans explication.
- Au contraire, d'autres sont hyper-crédules. Les membres du Commando qui ont vu le soldat mort refusé de prendre de l'argent sale devraient remettre en cause la version officielle et doutaient fortement que le mort soit un corrompu, voire remettre en cause leur chef. Mais non, ils n’ont aucun doute sur la culpabilité de leur ex-collègue.
- Le manque continuité dans les péripéties. Pourquoi Vampiro s'embête à abattre un de ses soldats pour le faire passer pour un traître, si c'est pour moins de dix minutes plus tard, dévoiler son vrai visage à son supérieur puis le tuer ? De toute façon, toute cette histoire de soldat sacrifié pue un peu, dès la présentation du soldat qui fait l'amour à sa copine enceinte et amoureuse par un cuni, ce qui prouve que ce n'est pas un macho insensible, c'est vraiment too much. On nous force à ressentir de la sympathie, puis de la tristesse pour lui (et par conséquence de la haine pour Vampiro).
Donc je ne remets pas en cause les qualités de la série, je regrette que comme Gomorra, elle emprunte des raccourcis pour arriver à ses fins.
Je pense avoir été un peu trop refroidi par Gomorra, car j'y retrouve toutes ses ficelles dans ZZZ. Comme l'impunité des personnages principaux, qui alors qu'ils évoluent dans un univers où on tue pour un oui ou pour un non, peuvent se faire gauler à trahir, ils resteront vivants, on leur fera une petite tape sur les doigts et on tuera une seconde main pour l'exemple. Et c'est dommage que ces facilités scénaristiques, car, à part ça, c'est efficace et intense à regarder (bon, mis à part, la partie sur le bateau, reloue).
Sinon, jamais des cochons ne m'ont paru aussi menaçants que dans cette série.