Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Cette saison 2 évite tout de même le piège de la répétition fatigante de la première où toutes les histoires étaient construites sur le même schéma (Eric mythonait et cela se retournait contre lui). Ici, les scénarios sont moins systématiques (sans non plus être de monstres de casse-têtes complexes, entendons-nous bien). Mais par contre, c'est aussi moins drôle que la première saison qui comportait de très bons moments de comédie, plus rares ici.
Par contre, là où cela ne progresse pas trop est dans l'écriture des personnages féminins. Ainsi l'horrible Lana est revenu. Lana est un non-personnage, elle est juste un rouage de scénario, l'ex dont Eric est encore amoureux et qui permet à des "intrigues" de se développer. Ainsi, lorsqu'elle "smacke" Eric dans les vestiaires, cela n'a aucun sens, il s'agit juste d'un prétexte pour lancer une storyline (merdique). Dans le même ordre d'idée, la transparente Diane et l'horripilant Paul n'existent qu'un tant que nouvelle famille d'Eric, ils n'ont aucune épaisseur.
Par contre, là où pour l'instant, la saison 2 est vraiment intéressante est lorsqu'elle évoque la relation entre Eric & Ramzy. Quoiqu'on en pense, il y a une vraie alchimie entre les deux et chacune de leurs scènes communes fait des étincelles.
Et pour terminer, c'est la première fois où je ressens un semblant de sympathie envers Denis Maréchal et sa ressemblance physique avec Eric est bien exploité.
Eric & Ramzy, c’est toujours sympa. Eric qui se fritte avec Guillaume Canet, c’est rigolo. Il y a même un moment, lorsqu’ils jouent à la console, où Paul prend un peu d’épaisseur. Et la scène finale avec le gamin dans la voiture, c’est tellement over the top of the mauvais goût que ça m’a fait rire.
A coté de ça, c’est pas top. Le problème, vu aussi dans son film Problemos, est que lorsqu’Eric écrit un personnage féminin avec qui il est en couple, ce dernier n’existe qu’à travers lui. La femme, chez Eric, n’est présente que pour mettre en avant l’égoïsme et les mensonges d’Eric, donc d’être le cadre pour mettre en place des situations comiques. Ici, Diane n’a aucune vraie personnalité, on ne sait rien d’elle, elle est uniquement là pour faire les gros yeux sur Eric. Et même lorsque celui-ci va trop loin, elle sera fâchée contre lui, mais tout sera oublié à l’épisode suivant. C’est toujours le cas, mais c’est vraiment flagrant lorsqu’un épisode comme celui d’aujourd’hui est majoritairement axé sur cette pseudo relation.
Il y a des miettes sympa et limite drôles (le coup, de l'acouphène ou le "laisse-moi faire les vannes" de Ramzy) et c'était sympa de revoir Virgil.
Oui mais voilà, il y a Diane. Diane, Diane, Diane.... quelle horrible écriture de personnage qu'Eric Judor, scénariste, nous a pondu, une vraie girouette. Un coup en colère contre Eric (qui a tout de même mis en péril sa création et a copié sa signature, sans même évoqué le fait qu'elle l'a vu dans une situation bien bizarre avec un gamin à la fin de l'épisode dernier), un coup réconcilié et allumeuse, avant de bouder à nouveau et partir faire la fête avec sa nouvelle copine. Bref, aucune de ses réactions n'a de logique, elles n'ont qu'un but : créer un cadre pour une situation à vocation comique. C'est à la fois désespérant et fatigant.
Tout comme la construction narrative merdique (le couple doit faire semblant de ne plus être ensemble, mais se lance dans une partouze chez eux avec Guillaume Canet), le côté relou d'Eric ou les vannes racistes sur les indiens.
J'ai beau être tolérant, je ne peux que constater l’extrême médiocrité de cette série.
"C'est une comédie, ça n'a pas besoin d'être réaliste" dit Eric, le personnage dans cet épisode à Gerard Lanvin. Ok, Eric, mais un minimum d’exigence d'écriture, c'est pas mal non plus.
Car une nouvelle fois, c'est très très laborieux. Diane n'a aucune cohérence et une fois dragouille Ramzy puis la scène suivante le dénigre, car à chaque fois il s'agit de faire réagir le personnage d'Eric (jalousie la première fois et attitude agressive-sur la défensive pour la seconde). De même pour l'ex de Lanvin qui tombe du ciel et permet à Eric de découvrir l’infidélité de sa femme (qui le trompe sur le tournage du film, carrément).
Il y a des trucs pas mal, notamment les 3 psy qui auraient pu apporter quelque chose de vraiment pas mal, mais l'écriture catastrophique de Diane plombe l'ensemble