Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
La série a au moins l’honnêteté d’assumer le fait que les nouveaux super-pouvoirs d’Harry (effacer les mémoires et modifier son apparence) ne sont pas du tout cohérents avec ce qui s’est passé en saison 1. Car même si l’explication ressemble plus à un botage en touche (« je ne t’ai pas effacé la mémoire, car je me sentais seul », mouais), c’est toujours mieux que de faire comme si de rien n’était.
Sinon, j’ai vraiment bien aimé cet épisode, parce ce déjà, j’ai toujours eu un petit faible pour les épisodes où les personnages vont dans un bar, boivent et font la fête, cela permet souvent à ceux-ci de prendre de l’épaisseur (cf ici la discussion très bonne entre Ben et Mike sur les aveux de tromperie). Ensuite j’ai adoré ce vent de féminisme dénonciateur qui a balayé ces 40 minutes.
La série n’est certes pas phénoménale, mais elle porte de belles valeurs.
La douce parenthèse de l'épisode précédent n'a pas tenu.
Il y a encore de bons moments (Harry qui arrive à la conclusion que l'Humanité est condamnée à disparaître, que ce soit par des Aliens ou d'elle-même, ou cette très belle scène de D'Arcy qui pète un plomb au restaurant, avec la magnifique "Get me Away From Here, i'm Dying" de Belle & Sebastian en bande sonore), mais que c'est laborieux d'y arriver, que le tout manque d'enjeu et de tension. Clairement, des épisodes de 30 minutes auraient été profitables à la série.
Mettre une fille cachée dans les pattes d'Harry semblait être une très mauvaise idée en plein milieu d'une saison si faible, mais au final ça passe encore et cela nous offre des moments relativement sympas.
Par contre, l'épisode perd parfois le contrôle et fait de drôle de dérapage inexplicable, comme cet incongru concert de mangeurs de piment ou cette pièce de théâtre chelou avec un Ben qui semble out of character à chaque apparition.
Boys cry.
En effet, les hommes pleurent beaucoup dans cet épisode, entre Harry avec la mort de sa pieuvre (scène à la fois bien délirante et terriblement triste) et Mike son coéquipier. C'est d'ailleurs les duos qui font que l'épisode n'est pas trop mal, notamment D'arcy et Ben tout mignons ensemble. Car le reste ne vole pas haut : l'escapade à New York traîne trop en longueur, l'histoire du coéquipier de Mike n'offre guère d'intérêt, car on l'avait découvert en flashback il y a quelques épisodes de ça, tandis que le passé trouble du vrai Harry et cette histoire de conspiration ne m'emballent pas.
Et lorsqu'on voit la méchante arriver dans la pizzéria dans la scène finale, je me dis qu'on aura du mal à échapper à une saison 3, tant il reste de choses à conclure.