Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Mis à part la pauvre Elaine qui se coltine un subplot très moyen (ce collègue faufileur), les 3 autres compères ont des intrigues basées sur une idée originale et fun (George qui part en guerre contre les pigeons, Kramer qui récupère le décors d'un plateau de tal-show et l'installe chez lui ou (le mieux) Jerry qui drogue sa petite amie afin de profiter de son sommeil pour jouer ... avec ses figurines (idée très tendancieuse, dont j'ai du mal à discerner si les scénaristes jouent avec, mais maladroitement, ou passent complétement à côté de la double signification).
Malheureusement, les quatre intrigues ont bien du mal à trouver un second souffle et à mi-parcours, l'épisode se termine poussivement.
Après une scène d'intro bizarre où Elaine se retrouve au lit avec ses 3 compagnons, un épisode un peu boiteux qui force un peu trop ses intrigues (Jerry est vraiment trop immature, puis naïf d'occulter le cancer de la peau comme maladie mortelle) ou en pilotage automatique (George et son nouveau boss).
Heureusement, le trio Kramer, Elaine et la machine à découper le jambon fonctionne assez bien.
En soi, si l’épisode avait été présenté chronologiquement, il n’aurait pas été sensas, car les gags ne sont pas chouettes et la dispute entre Jerry et George est vraiment « out of character ». Mais son format, à la Memento de Nolan, où on remonte en marche arrière l’histoire, de la fin au début, est très sympa à regarder (même le subplot sur Kramer, plus faible), d’autant que l’épisode s’amuse du procédé (la sucette de Kramer, lorsqu’Elaine demande deux fois de suite l’heure à Jerry, mais surtout la toute fin avec le caméo de Susan, puis l’emménagement de Jerry).
Pour finir, Julia Louis Dreyfuss est particulièrement irrésistible de drôlerie, ici.
Un épisode très faible où on y fait de la grossophobie (ah, ah, George a un gros coup qui déforme les pulls), du sexisme (le concept de belle nudité - une jolie blonde qui se coiffe les cheveux et de nudité moche - le corps masculin, la même femme qui utilise ses muscles, bref une vision très masculine) et dans lequel Kramer prouve qu'il n'en a rien à carrer de l'écologie (bon, après, c'est les années 90, tout le monde s'en foutait).
Reste Elaine qui frotte son cul sur le clavier de sa collègue, Puddy toujours excellent et James Spader en guest, mais ça n'empêche.