Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Je me posais la question de la corrélation entre le nombre de jeux (6) et le nombre d'épisodes (9). Comment faire ? Comment occuper ? SG prend la pire des options, en stoppant son jeu et en renvoyant les survivants de la 1ère épreuve chez eux. C'est d'autant plus con qu'on sait bien que le jeu va reprendre avec les principaux personnages. Alors pourquoi cette halte, sinon une façon hyper malhonnête de grappiller un épisode ?
Surtout que cela aurait pu donner le temps de développer les personnages. Sauf que la série n'en fait rien et on reste dans les chemins battus de caractérisation de personnages, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel ou de jamais-vu. Comme le disait Mmaginère, quelques flashbacks auraient suffi, plutôt que cette perte de temps d'une heure, symbole de la politique des séries Netflix qui génère du temps d'antenne, mais souvent avec peu de matière à mettre dedans, l'important étant le nombre d'épisodes et le cliff de fin d'épisode qui incitera ses spectateurs à relancer un autre épisode avant de retourner à leurs occupations en laissant l'épisode tourner en fond sonore (téléphoner, surfer sur les réseaux sociaux, se faire à manger ou se limer les ongles), à raison car il ne s'y passera rien de vraiment capital. Bref, une philosophie que je déteste particulièrement.
Tout lourdaud qu’il était, l’épisode précédent a eu au moins le mérite de me familiariser avec les personnages.
Sinon, la série s’apparente toujours à un repas trop copieux. Après le plat principal qui reste sur l’estomac que fut l’épisode 2, voici le dessert hyper coloré mais trop riche en sucre et qui colle aux dents (le policier infiltré, je me demande où ils vont avec ça) et donc certaines bouchées nous font risquer la crise de diabète (les faux suspenses que furent « Kang va-t-elle se faire gauler aux toilettes ? » ou « Seong va-t-il se faire éliminer à l’issu du 2ème jeu ? » ou le fait que même avec des caméras partout, il est assez facile de tricher en utilisant un briquet en se cachant sommairement sous un tobogan).
C’est vraiment dommage, car je pense qu’une version allégée (moins d’épisode, ne jamais quitter le jeu) pourrait donner quelque chose de vraiment efficace.
Je suis embêté avec cette série. Car il y a des bonnes choses, notamment la métaphore des dérives de notre société avec ce jeu où on tue son voisin pour s’enrichir et où la femme vue comme un maillon faible. Tout comme le jeu de la corde final était réussi et a généré de la tension (par contre, quel cliff étonnant et assez putassier).
Mais d’un autre côté, que c’est mal écrit, que le déroulement de l’intrigue joue trop sur des énormes Deus Ex Machina (comment les joueurs auraient compris que tuer un joueur rapporter de l’argent s’il n’y avait pas eu la bagarre, bagarre totale ayant été jusqu’à la mort du perdant ? Pareil, pourquoi dès que les maitres de jeu décident de mettre fin au massacre, plus personne ne tue personne après et chacun s’endort tranquillement ?). Idem pour les intrigues secondaires qui agissent comme des cheveux sur la soupe (le médecin inflitré ou le flic qui semble attendre la mort de tous les joueurs avant de prévenir sa hiérarchie).
Bref, je continue à dire que la série aurait mérité un traitement mieux écrit et plus ramassé.
Le subplot du flic infiltré n’est déjà pas une méga-bonne chose. Celle du trafic d’organe non plus. Alors, évidement, relier les deux, en forçant à ce point les lois de la probabilité (que le numéro 29 soit impliqué dans le trafic, mais qu’en plus on évoque le frère du flic lors du prélèvements) ne pouvait donner qu’un épisode inutile et boursouflé.
Next épisode.