Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Le retour de The Affair pour une dernière saison pour laquelle je m'attends à tout. Et ce premiere ne déçoit pas, d'une certaine mesure.
On démarre classiquement avec Noah, toujours égale à lui-même. J'ai eu des frissons dans le dos lorsqu'il regarde Helen, semblant la regretter. Pauvre de elle, si ce pervers narcissique immature et égoïste l'a choisie comme nouvelle proie. Et si celle-ci l'envoie bien chier, il faut rappeler que la réalité est toujours très relative dans The Affair, d’autant que nous sommes dans la version de Noah et que ce dernier souffre aussi d'un délire de persécution, se faisant toujours passer pour le gentil que tout le monde rebute. N'empêche, j'aime bien Noah, déjà parce qu'il est interprété par Dominic West, mais aussi parce ce que j'aime sa personnalité tourmentée. C'est vraiment grâce à lui que j'ai suivi cette série cinq ans.
Puis vint un aparté WTF de chez WTF avec un improbable un saut dans le temps d’une grosse dizaine d’années. On retrouve la fille d'Alison et de Cole qui a semble-t-il hérité d'eux leurs formidables joies de vivres (lol). Donc, je m'attendais à tous de la série, mais pas à une idée comme ça, un plongeon dans l’univers de Black Mirror. J'ai longtemps hésité entre la stupéfaction totale et un gros éclat de rire libérateur. Et si j’ai des profonds doutes vis-à-vis de cette storyline qui, je la crains, va nous proposer des moments bien ennuyeux, quel écart, tout de même, avec les deux premières saisons, c’est incroyable.
Puis, comme cette saison a décidé de jouer avec le temps, on retrouve Helen pour une partie qui se passe avant celle de Noah. Néanmoins, si j’ai toujours du plaisir à retrouver Helen, j’ai eu du mal à accrocher, notamment à cause de la secte de folles fans de new-age qui plombe allégrement ce segment
Donc The Affair revient aux affaires pour une dernière saison pour le meilleur et le pire (le pire surtout, je le pressens), mais qui risque d’être assez surprenante à suivre.
L'actrice qui joue Joanie Lockhart me disait quelque chose je n'arrivais pas à trouver où je l'avais déjà vu, même si cela était associé à quelque chose de plutôt désagréable. Après vérification sur internet, il s'agit de Anna Paquin, l’inénarrable Sookie Stackhouse de True Blood. Excellent !
La partie sur Janelle, en plus de constater que son ex-mari était une sorte de Noah black (et de se dire que décidément, elle choisit mal ses mecs), parle du racisme ordinaire que subit la communauté afro-américaine au quotidien. Ce n'est pas un sujet neuf, d'autres séries l'ont sans doute traité plus subtilement, mais ça fait du bien de rappeler cette triste réalité. Malgré ça, cette partie reste gentiment chiante.
Helen continue son travail de deuil et même si ça passe, cela est gentiment insignifiant.
Les parties de Joanie sont pour l'instant toujours aussi hallucinante et hallucinée (les poissons). C'est de là que vont venir les séquences les plus nawak de cette saison, c'est sûr.
Mais l'absence totale de vrai enjeu dramatique apporté par les deux premiers épisodes est assez préoccupant pour la suite.