Le Vrickavrack - Février 2015

Le 19 mars 2015 à 08:22  |  ~ 24 minutes de lecture
Que faut-il regarder comme série actuellement ?

Le Vrickavrack - Février 2015

~ 24 minutes de lecture
Que faut-il regarder comme série actuellement ?
Par nicknackpadiwak

SerieAll

 

Messieur, Mesdames, l'heure est grave. Le Vickavrack vous a menti.....

Il avait promis de revenir tous les deux mois, or le voilà déjà de retour. Et oui, on ne peut compter sur personne, ma petite dame. Mais le taux de nouveautés était tel que toute l'équipe de serie-all rongeait son frein à l'idée d'en parler. Alors pour mettre fin à ces nuits blanches et autre début d'ulcère, qui que voilà?  Le Vrickavrack Volume 2 !

Il n'y a pas de mal à se faire du bien, comme disait Bachar el-Assad. 


Alors pour rappel :

On ne se souvient plus déjà, qu’est que le Vrickavrack ?

Bon essayez de vous concentrer : le Vrickavrack est une rubrique qui compile pour vous (oui, oui), un large échantillon de séries. Ainsi, cela vous permet de suivre l'actualité des nouveautés, reprises ou fins de saisons.

Comment ça marche ?

Très facile. Le Vrickavrack divise les séries en deux catégories.

  • « Les Séries qui commencent » qui vont parler des séries qui sont viennent de commencer, ou de reprendre après une pause de mi-saison.
  • « Les Séries Terminées » parlera des séries finies. Ou la saison et il faudra attendre un an avant de la revoir. Ou définitivement, à jamais et pour toujours.

 

Pourquoi certaines séries ont ce symbole , à côté des notes et pas d’autres ? 

Cette petite étoile super classe, à côté de certaines séries, signifie « série populaire », c'est-à-dire que l’avant dernier épisode diffusé a été noté par 5 personnes minimum. 

 

Dans le premier volume, il y avait des notes pour les séries. Pas dans ce deuxième volume. Pourquoi? 

Parce que c'était une idée de merde. Et tel le requin, le Vrickavrack doit toujours avancer pour rester en vie.

 

Qui est le plus fort : l'éléphant ou l'hippopotame? 

L'hippopotame, la question ne se pose pas. 

 

Et c'est parti !

Sommaire :

 

 

 

 

Les Séries qui commencent :

 


Backstrom

 

Backstrom

 

 

Nicknack : Backstrom est le croisement d’un personnage à la Docteur House et des Experts (New York, Miami, Massy-Palaiseau). Backstrom, le personnage, est un homme hautain, méprisant, misanthrope, à l’hygiène de vie déplorable (la série insistera lourdement dessus au cas où on l’aurait pas compris). A chaque épisode, lui et son équipe résolvent des enquêtes.

Porté par l’excellent Rainn Wilson (Dwight dans The Office US), la série ne propose aucune originalité, reproduit ce que on a déjà mille fois : découverte d’un cadavre, coupables multiples et raccourcis faciles et obligatoires pour réussir à trouver un coupable en 40 minutes (fientes d’oiseaux).

Uniquement pour ceux qui ont comme tasse de thé les séries policières procédurales.

Niveau d'emballement : modéré.

 

 

Better Call Saul

 

 

Better Call Saul

 

 

Galax : Better Call Saul en est encore au stade où elle se cherche. Alors certes, elle est belle visuellement et Bob Odenkirk se démène, mais que vaut vraiment cette série lorsqu'elle n'est pas portée par le souvenir de la série-mère ? Dénuée d'enjeux dramatiques et incluant des moments dignes d'une comédie, aux personnages qui n'apparaissent que le temps de deux épisodes avant de disparaître ou n'étant pas encore fouillés, difficile de voir le véritable intérêt de Better Caul Saul, surtout lorsque l'on connaît déjà l'issue...

Il est encore trop tôt pour dire si la série a un véritable avenir, il est bien possible qu'elle ne puisse jamais s'imposer et trouver une véritable identité. Si l'ensemble, au bout de quatre épisodes, reste divertissant, que la réalisation est tout aussi saisissante qu'elle l'était sur Breaking Bad et que l'on n'a aucun mal à voir le potentiel de certains personnages, Vince Gilligan et sa team semblent se reposer un peu trop sur leurs lauriers et sur le nom de la série-mère. Ils ont déjà passé près de la moitié d'une saison et ne sont pas encore parvenus à m'enlever l'impression de regarder un documentaire sur la vie de Saul Goodman. Allez, on se bouge !

Niveau d'emballement : positif, sans trop d'engouement non plus.

 


Empire

 

Empire

 

Koss : Il ne faut pas se tromper sur la marchandise, Empire est un vrai soap. Un soap pur sucre. Cette énorme succès sur la Fox raconte l’histoire d’un Dr Dre fictionnel, Lucious Lyon qui a fait fortune dans l'industrie musicale et qui est devenu un des plus grands producteurs du monde du hip-hop. Mais, lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'une maladie incurable et qu'il ne lui reste plus que quelques temps à vivre, il doit désormais se trouver un successeur parmi ses fils, aux ambitions et caractères divergents. Bref, c'est le roi Lear dans le milieu du hip-hop.

Ce qui est génial avec Empire, c'est que c'est assumé. La mode récente était de faire des soap décalés ou à moitié pas assumés (Desperate Housewives, Jane the Virgin, Dirty Sexy Money, ...). Là non, il n'y a pas une once de second degré dans ce qui est fait. C'est Dallas à 200% avec Timbaland (<3) en fond sonore. Terrence Howard est impérial. Tariji P. Henson est une révélation : elle balance des punchlines dans toutes les scènes sans musique. Même si certains personnages restent - un peu et pour l'instant - à l'état de caricatures, Empire est un pur guilty-pleasure. Et n’oubliez pas : Cookie’s out !

Niveau d'emballement : élevé.

 

Eye Candy

 

Eye Candy

 

 

Nicknack : Lindy voit sa jeune sœur se faire kidnapper devant ses yeux. Quelques années plus tard, elle devient la cible d’un sérial killer, qui tue ses proches. Comme quoi, quand on n'a pas de chance….

Sorte de Scream à la sauce MTV, Eye Candy est à l’image des chansons dégueulasses que passe la chaîne. En premier lieu « efficace » et « bien foutue », la série se révèle vite criarde, débile et putassière, cachant sous un montage « moderne » une faiblesse sans nom et une connerie sans limite.

Pour ceux qui aiment sentir leurs cerveaux se liquéfier et couler des oreilles.

Niveau d'emballement : inexistant.


 

Fortitude

 

Fortitude

 

Nicknack : Dans un village perdu en Arctique, entre les glaciers et les ours blancs, un meurtre est commis. Un flic anglais vient enquêter.  Problème,  tout le monde est suspect ou a un secret bien gardé. Avant de se lancer dans cette série, il est conseillé de prendre un  bloc note, pour ne pas se perdre dans les personnages et leurs interactions. Une fois cela fait, il est très possible de se laisser embarquer dans ce cluedo  par -20°C, qui pour l’heure (4 épisodes) n’a encore rien prouvé, mais possède toujours un fort potentiel. Le bonus : les paysages magnifiques.

Niveau d'emballement : positif.


 

Man Seeking Woman

 

Man Seeking Woman

 

Koss : Man Seeking Woman est une série absolument indescriptible. Tout juste largué par sa petite amie (c’est la première scène du pilot), Josh part à la conquête de l’amour. Pour cela, il peut compter sur l’aide de sa soeur et de son meilleur ami. Dit comme ça, MSW sonne comme plein d’autres séries / films. Sauf que…

Sauf que la série utilise des “métaphores” illustrées à l’écran de ce que ressent le personnage de Josh. Ce dernier, comme JD dans Scrubs, s’invente des délires imaginaires. Un exemple pour être plus précis : lors d’une soirée organisée par sa petite amie, Josh apprend que celle-ci s’est mise avec un autre mec. Forcément, Josh imagine le pire de cet homme, qui du coup, nous est représenté à l’écran par Hitler (oui oui). Et tout est comme ça. Chaque épisode produit son lot de bizarries loufoques et quand on pense y être habitué au bout de 2-3 épisodes, la série s'enfonce encore dans l’étrange pour notre plus grand bonheur. Car il faut le dire, le show est très très drôle. C’est bien simple, je n’ai jamais vu une série qui me fasse autant rire avec une telle régularité. Chaque épisode comporte 3-4 gags qui sont poussés jusqu’au bout de leur concept et que MSW assume à chaque fois, pleinement. C’est précisément le risque avec cette série : parfois les gags fonctionnent, parfois moins. Et comme il y en a peu, si vous n’adhérez pas, vous risquez de trouver le temps long.  La meilleure façon de savoir si cet humour vous convient est de tester le pilot. Au bout de 20 minutes, vous serez fixé. Pour ceux qui resteront, neuf autres épisodes géniaux vous attendent.

Niveau d'emballement : très elevé.


Dewey : Je pense que Koss a bien résumé la chose et je suis globalement de son avis. Cependant, je suis un poil moins enthousiaste que lui dans l’ensemble pour un certain nombre de raisons. Comme Koss l’a souligné, la série est une véritable machine à gags qu’elle pousse constamment au maximum. Ce sur quoi il n’a cependant pas trop insisté, c’est à quel point la série est riche et large dans son type d’humour et ses gags. On peut en effet passer du coq à l’âne à ce niveau (d’un comique de répétition à du comique de situation, puis soudain à celui de moeurs voire même parfois verser dans l’humour noir/glauque...) en un rien de temps. Dès lors, la réceptivité aux gags proposés est vitale pour pouvoir apprécier l’épisode du jour, d’autant que pour l’instant la série ne se repose de manière globale que sur ces derniers. Les personnages, celui de Josh mis à part, sont en effet pour l’instant trop peu développés pour suffire à eux seuls à redresser le niveau d’un épisode, le fil rouge se pointe quand ça lui chante et le liant entre les gags fait parfois très artificiel tant l’univers de la série peut être un temps très terre-à-terre pour basculer la seconde qui suit dans quelque chose de complètement surréaliste. Si c’est gage d’une surprise absolue en ce qui concerne les épisodes et leur contenu, ça pourra aussi empêcher certains de parvenir à s’attacher pleinement (voire tout court) à la série et son univers, en plus de donner des épisodes au niveau très hétérogène selon chacun (les avis sur le site sont d’ailleurs souvent très variés concernant un même épisode et son contenu).

Bon, je donne un peu l’impression de ne citer que ses défauts, mais si je le fais, c’est parce qu’ils sont pour moi à l’heure actuelle les seuls présents dans cette série. Tout le reste est de très bonne facture (en particulier l’interprète de Josh qui parvient toujours à fournir une réelle émotion à son personnage) et pourrait mener aisément à une excellente série. D’ailleurs si ces défauts possibles sont très présents sur les premiers épisodes, ça a tendance à devenir de moins en moins vrai par la suite. Entre autres, la série commence à développer lentement mais sûrement un fil rouge, à mieux structurer ses gags et à développer des points de repères récurrents, notamment via ses personnages et des sous-textes plus présents et cimentant mieux les gags entre eux. Elle développe au fur et à mesure de nouvelles forces sans perdre pour autant ses anciennes et pour l’instant tout semble annoncer que le niveau global va s’homogénéiser et devenir meilleur encore.

Man Seeking Woman est une série très atypique (en particulier pour le genre dans lequel elle s’inscrit) qui mérite vraiment le coup d’oeil (et contrairement à Koss, je vous conseillerais d’essayer une poignée d’épisodes, car vous pourriez très bien détester le pilote mais adorer les suivants), ne serait-ce que pour s’en faire une idée, car vous pourriez tout aussi bien passer à côté de ce qui aurait été un immense coup de coeur si vous ne tentez pas votre chance.

Niveau d'emballement : positif (et en passe de devenir Très positif si les progrès constatés sur les derniers épisodes se maintiennent)

 

 

The 100 - saison 2

 

The 100

 

Anto : Malgré encore quelques facilités dans la violence parfois gênantes à la manière de la saison 3 de Spartacus, cette deuxième saison de la série de CW est dans son ensemble de très bonne facture. Des personnages forts (et pas seulement blancs et masculins, bien au contraire), des questionnements psychologiques et sociologiques pas spécialement poussés mais souvent intelligents, et sans oublier de nombreux passages jouissifs et qui n’ont pas peur de prendre des risques, voilà ce qui fait la sauce de The 100 actuellement. Évidemment, la série n’est pas parfaite et a connu des débuts disons… difficiles. Mais quoi de mieux qu’une série à la fois divertissante ET globalement bien foutue à découvrir ?

Niveau d'emballement : positif.

 

The Americans - saison 3

 

The Americans

 

Koss : Troisième saison pour le couple Jennings, faux agents de voyage, mais vrais espions du KGB dans l’Amérique des années 80. Cette année, tandis que l’étau se ressert de plus en plus sur eux, Elisabeth et Philipp font face à l’avenir de leur fille aînée que Moscou souhaite, à son tour, faire basculer dans l’autre camp.

Si vous cherchez un traitement ultra réaliste du monde de l’espionnage (oubliez Bond, Bourne et Baueur), alors The Americans est faite pour vous. Ce n’est pas la série la plus démonstrative au monde, mais c’est très certainement la plus fine. Jamais la série ne s’appesantit sur tel ou tel aspect des choses. Il suffit juste d'un demi-silence ou d'un regard en coin pour comprendre. C'est toujours fait par petites touches et c'est toujours magnifique. Une grande série vraiment trop peu regardée.

Niveau d'emballement : Elevé.


 

The Odd Couple

 

The Odd Couple

 

Nicknack : Retour sur le devant de la scène de Matthew Perry (Chandler dans Friends), après trois séries annulées à l’issue de la première saison (hi, hi).

La scoumoune semble se poursuivre et on a du mal à croire que c’est avec The Odd Couple qu’il va retrouver la gloire d’antan. Sans être catastrophique, cette sitcom ne présente aucune originalité. Ni sur le fond (deux colocs que tout sépare à la recherche du grand amour (ou d’un coup à tirer)), ni sur la forme (rires enregistrés, comme décors un « appart » et une « cafet »). Même Matthew Perry ne semble pas très convaincu et délivre une prestation un peu absente.

Après si vous êtes indulgent et de bonne humeur, si le ratio 1 blague qui pourrait éventuellement prêter à sourire pour 5 poussives vous convient, pourquoi pas. Je ne parierais quand même pas mon salaire sur une saison 2…

Niveau d'emballement : moyen, moyen.



The Walking Dead - saison 5

 

the walking dead saison 5

 

Anto : J’avoue que j’ai parfois l’impression d’être (presque) tout seul sur Walking Dead. La série a fini par faire abandonner tout espoir à la plupart (même Cail1 !), et pourtant, elle continue à me séduire. Peut-être est-ce parce que le côté majoritairement mélodramatique de la série ne me dérange pas du tout (bien au contraire), et que je le trouve généralement bien géré. TWD en fait parfois trop, souvent maladroitement, et pas toujours avec de très bonnes intentions de départ (il faudrait être dupe pour ne pas remarquer l’effet remplissage de certains épisodes). Pourtant, je l’avoue, cette série et son symbolisme à l’eau de rose fonctionnent toujours sur moi et cette reprise ne fait pas défaut. Et puis, il faut bien lui reconnaître qu’elle a l’un des casting les plus variés de la télévision actuellement.

Niveau d'emballement : positif.


 

 

Les Séries qui se terminent :

 

 

Broadchurch - Saison 2

 

 

Broadchurch

 

Galax : Broadchurch saison 2, c'est la première grosse déception de cette année 2015. La série a misé pour son deuxième acte sur un procès s'attaquant à l'affaire de la première saison, une idée excellente sur le papier et somme toute bien réalisée, autant grâce à l'intervention de nombreux personnages de la ville qu'à des références à l'enquête de la première saison, parfaitement intégrées à la nouvelle intrigue. De plus, pour garder le sentiment de flou et les personnages ambigus de la première saison, des éléments qui ont fait le succès de la série, Chris Chibnall a choisi de développer en parallèle l'affaire qui a bouleversé la vie du détective Alec Hardy : le meurtre de deux fillettes de la ville de Sandbrook, en introduisant une nouvelle fois des personnages au passé trouble. Cela semble idéal ? Le season-premiere avait en effet tout pour plaire et était très ambitieux. Bien trop ambitieux.

Au fur et à mesure que la saison avançait, elle n'a pas su gérer l'alternance entre les deux intrigues. L'affaire Sandbrook est traitée par-dessus la jambe et n'a absolument aucune conséquence sur le reste. Déconnectées, les deux histoires ne fonctionnent plus, et pire : Broadchurch et Sandbrook se parasitent mutuellement. Bien loin de la ville où "tout le monde a des secrets" comme nous l'annonçait Joe dans le season-premiere, la petite bourgade Broadchurch devient une ville de figurants où tous les personnages ont leur petite phrase dans l'épisode mais où rien n'est développé en profondeur. Le nombre de scènes superflues et d'intrigues expédiées dont on peine à voir l'utilité est rétrospectivement juste alarmant. La saison nous donne la même sensation tout le long : l'impression de regarder deux séries différentes, l'une étant le fantôme de Broadchurch où se promènent des coquilles vides, l'autre étant le mystère de Sandbrook, un intrus, une histoire au scénario brouillon, aux personnages girouettes et à la conclusion bâclée et bancale.

Cette saison est une véritable arnaque et ne m'a laissé qu'un seul sentiment : de l'indifférence.

Niveau d'emballement : déçu, déçu.


Gomorra - Saison 1

 

Gomorra

 

Nicknack : (on triche un peu, car la série a été diffusée la première fois en mai 2014, mais comme elle est passée en février sur Canal Plus, on va en parler)

Gomorra, le film, était une pieuvre, une multiplication de personnages et d’intrigues pour dépeindre la contamination de la mafia italienne dans la société. Mais cette profusion pouvait rebuter et fatiguer. Pas de ça dans la série qui se tient à un fil conducteur : une guerre entre deux clans, les Savastano contre Conte. Mais contrairement à Scorcese, aucune glorification du crime, aucun regard bienveillant sur les protagonistes, c’est une vision impitoyable que proposent les auteurs sur les mafieux. Ils sont décrits comme des monstres impitoyables, assoiffés de pouvoir et ne connaissant que la violence comme langage. Et pourtant, on ne peut s’empêcher de se passionner par eux, de suivre leur règne du crime et de la terreur, entre dégoût et fascination.

Gomorra est une claque en plein visage, froide et réaliste, qui ne laisse pas indifférent.

C’est évident, mais à voir en version originale, avec l’accent italien.

Niveau d'emballement : très elevé.


 

How to Get Away With Murder - Saison 1

 

How to get away with murder

 

Galax : How to Get Away With Murder reprend là où elle s’était arrêtée et résout le cas Lila Stangard dans un dernier tour de piste époustouflant. Entre des cas du jour qui gagnent en profondeur et des intrigues toujours aussi noires, Annalise Keating et ses étudiants doivent mentir comme jamais et s’enfoncent donc vers une issue qui ne pourra qu’être mauvaise... Hormis les apparitions guest de Marcia Gay Harden dans le rôle de la belle-soeur désireuse de vengeance ainsi que de Cicely Tyson dans celui de la mama protectrice, on peut noter une Viola Davis toujours juste dans les moments où il faut savoir en imposer comme dans les moments de faiblesses. Enfin le show donne une leçon en matière de rebondissements et de twists à toutes les séries du genre avec un final d'un excellent niveau qui nous prend de revers et qui nous donne plus que jamais envie de découvrir la deuxième saison (qui vient d'être confirmée)… Allez vite, la suite !

Niveau d'emballement : positif.

 

 

Marvel's Agent Carter - Saison 1

 

Agent Carter

 

Altair : la diffusion de la première saison des aventures de Peggy Carter vient de s’achever, après 8 épisodes très réussis où l’ex-petite-amie de Captain America a combattu avec panache (dans l’ordre) la condescendance de ses collègues, la misogynie de son époque, et les complots machiavéliques russes visant à détruire l’Amérique de 1946.

Même si les fans de Marvel seront ravis de retrouver dans cette série des tas de clins d’oeil à leur univers préféré - Howard Stark et Jarvis sont de la partie - la série ne s’adresse pas qu’à eux. Jouant à fond la carte du féminisme fun, du glamour de l’après-guerre et de l’imaginaire désuet des comics des années 40, l’univers de l’agent Carter a beaucoup de personnalité, et un charme fou.

Et même si parfois on voit que la série est fauchée, même si le scénario ne tient pas toujours la route… on se retrouve à encourager Peggy avec une Vuvuzela à chaque fois qu’elle botte les fesses des méchants avec classe. Et que dire des personnages secondaires, qui, s’ils nous semblaient fades en début de saison, sont devenus tous plus attachants les uns que les autres ?

C’est frais, c’est fun et c’est bien. Il ne reste plus qu’à prier pour que la série obtienne un feu vert pour une deuxième saison...

Niveau d'emballement : positif.


 

Red Band Society - Saison 1

 

Red Band Society

 

Galax : On vous en parlait dans le dernier Vrickavrack, les trois derniers épisodes de Red Band Society diffusés ce mois-ci devaient apporter une conclusion dans l'idéal, mettre un point final à une série qui aura développé très peu d'enjeux malgré ses nombreux personnages. L'objectif est plutôt réussi, mais on pourra cependant regretter que le final est à l'image de la série : le cul entre deux chaises sans arriver à prendre de décisions sur l'effet espéré. Pathos trop sentimental ou teen-show fun ? Drama réaliste ou bon gros délire sous amphèt ? Tout comme le show, ce final ne sait pas quoi choisir et alterne entre fin ouverte et fermée, laissant à la fois un arrière goût d'inachevé et un joli sentiment de conclusion "douce-amère".

Reste que du moment que l'on a plus ou moins aimé la série en premier lieu, même si elle a en déçu plus d'un, ce dernier lot d'épisodes apporte une conclusion satisfaisante et clôt le chapitre Red Band Society comme on l'avait imaginé. Mon seul regret : ne pas voir encore plus de Kara Souders !

Niveau d'emballement : positif.


À la prochaine pour le Virckavrack Troisième du nom !


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