La rentrée approche, les nouvelles séries avec elle. C'est donc une nouvelle année sérielle qui s'achève doucement... et c'est aussi le moment pour nos rédacteurs de faire le point ! En cette période de fin de l'été, Série-All vous propose de revenir sur la saison 2014-2015 qui a fait couler beaucoup d'encre. Entre les nouveautés à succès, les nouvelles saisons qui ont fait flop et les épisodes qui ont divisé le web, nos rédacteurs reviennent sur les séries qui les ont le plus marqué cette année.
C'est au tour de Manoune398 de nous présenter son bilan !
Il est clair que cette année 2014-2015 fut riche en nouveautés. Au final, peu parviennent à réellement se démarquer mais au moins il y a eu matière à juger ! Alors, entre les séries que j’ai été la seule à apprécier et qui du coup ont vite été annulées (Red Band Society, Weird Loners), celles qui ont plus ou moins bien marché mais qui étaient loin d’être géniales et dont je n’ai regardé que les pilotes (The Mysteries of Laura, A to Z, Allegiance, Aquarius), celles que j’ai quand même appréciées même si bon, on a vu mieux (Awkward saison 4, Your Family or Mine, Impastor), celles que j’ai abandonnées parce que ça devenait chiant (The Royals, One Big Happy), celle que je n’ai pas vraiment eu le temps de regarder et qui ne m’a pas manquée (The Astronaut Wives Club), celles que j’ai commencées mais que je n’ai pas continuées parce que… Oui bon, j’avoue que je n’ai pas tout à fait trouvé de raison valable, mais j’aurai le temps de les rattraper, promis juré (How To Get Away With Murder, The Affair, Unbreakable Kimmy Schmidt) et celles qui étaient nulles à chier (Black-ish, Bad Judge, Happyland, Schitt’s Creek, The Odd Couple, The Brink), la saison fut riche en fous rires, soupirs, cassages d’écrans et autres émotions que vous autres, accros aux séries, pouvez comprendre.
Laissez-moi danser vous embarquer dans un fabuleux décathlon de séries qui retracera celles qui m’ont le plus marquée, en bien… Ou pas. Bonne lecture, amigos !
9) Celle que je critique mais que j'aime bien quand même
8) Celle où j'ai retourné ma veste
7) Celle qui a du potentiel mais qui ne sait pas vraiment où elle va
6) Celle qui m'a surprise, parce qu'elle est diffusée sur un Network
5) Celle que j'ai un peu trop sous-estimée
4) Celle à laquelle j'ai fini par m'attacher
Et un petit Top 3 !
2) Celle qui m'a le plus touchée
1) Celle que j'ai adorée, mais que personne n'a regardée
Et n'oublions pas les autres !
10) Celle qui m’a déçue : Scandal, saison 4
Scandal, le second bébé de Shonda Rhimes après Grey’s Anatomy, n’est certes pas un bijou de la télévision actuelle mais quand même… La dégringolade fut rude. Soap judiciaire, drame politique, histoire d’amour torturée, les ingrédients sont pourtant toujours présents. Mais ils lassent. Et je déteste me lasser. En effet, si la première mi-saison reste satisfaisante puisque basée sur les conséquences de la saison précédente, la seconde partie accumule les répétitions, les redondances et abandonne toute idée d’innovation. Peut-être que ma déception vient du fait que le dixième épisode (critique ici) était particulièrement réussi et m’avait donné un réel espoir de changement. Eh bien, même avec ce sujet, même avec cette mise en difficulté du personnage principal (Olivia Pope pour les incultes), ils ont réussi à bâcler la chose et à en faire quelque chose d’inutile qui n’aura été qu’une simple parenthèse dans la saison. Son père, le Méchant de la série, est intouchable, invincible et vraiment très très pénible. Chaque épisode se ressemble, c’est prévisible, les personnages ne sont plus bien traités, ils tournent en rond, leurs relations sont inexistantes, bref : ça craint. Et même Cyrus, la bête de la Maison-Blanche, le chien enragé, se relâche et déçoit.
Ceci dit, le final tient la route. Il prévoit de GROS changements qu’il serait très difficile d’annuler lors de la cinquième saison. Et s’ils nous sortent une ritournelle minable pour que les choses reviennent comme elles étaient, je prends l’avion et je vais voir Shonda en personne. Déjà qu’elle faiblit pour Grey’s Anatomy, elle ne va pas commencer à avoir peur de prendre des risques ! Donc attention, danger pour la série qui risque de faire tellement de surplace qu’elle va avoir trop d'arthrose.
9) Celle que je critique mais que j’aime bien quand même : Bloodline, saison 1
Bloodline, la nouveauté Netflix de la mi-saison que j’attendais avec impatience. L’ambiance, la photographie, le casting, tout sentait plutôt bon malgré une histoire vague et assez classique : le fils aîné qui revient après une longue absence et apporte son lot de problèmes. J’étais donc très exigeante et forcément, j’ai été un petit peu déçue…
J’ai été déçue, notamment par les premiers épisodes qui n’avançaient pas et étaient d’une lenteur inégalable. Pourtant, les séries lentes ont plutôt tendance à m'attirer mais Bloodline, c’est plutôt du genre mou voyez-vous. Ce n'est pas la série la plus addictive qui soit mais je n'ai finalement aucun regret, même si le dernier épisode n'est pas à la hauteur des ambitions de la saison qui a vu trop haut. La voix-off et les flash-forwards ne sont pas assez puissants et sont trop utilisés pour permettre une réelle surprise lors du final. Ceci étant dit, les avant-derniers sont très bons avec une maîtrise de la tension assez incroyable. Je suis curieuse de voir la deuxième saison, autant dans les aspects techniques que narratifs et surtout, surtout dans l’évolution et le traitement des personnages qui ne m’ont pas plu dans ce début de série. Pauvre Bloodline, j’ai balancé tout mon potentiel d’exigence sur toi. Pas de bol !
8) Celle où j’ai retourné ma veste : True Detective, saison 2
True Detective ou l’une des séries les plus attendues de l’année. Après une telle première saison, difficile de ne pas en demander autant et donc de ne pas être déçue. En ce qui me concerne, le pari est de nouveau réussi, même s'il a fallu que je visionne les huit épisodes pour cela. Le problème avec cette saison, c’est que les épisodes pris individuellement ne sont pas géniaux. L’enquête est confuse, le traitement du cliffhanger du deuxième épisode m’a laissée sans voix (et pas dans le bon sens, c’est clair), l’évolution des personnages est moyenne, sans parler de leurs relations. Bon. Mais bizarrement, quand on a terminé le dernier épisode, on a une vue d’ensemble totalement différente. Personnellement, ma vision de la saison a complètement changé après, parce que j’ai enfin compris où Pizzolatto voulait en venir et tout le chemin parcouru pour en arriver là. N’empêche, il aurait pu faire mieux parce qu’il y en avait, du potentiel : un casting d’exception (Rachel McAdams forever), une réalisation de qualité, une bande-son géniale, une ambiance parfaitement instaurée. Seul le final sort réellement du lot, individuellement mais aussi parce qu’il offre une « belle » conclusion à l’histoire. J'ai d’ailleurs préféré ce type de conclusion que celui de la première saison qui n’avait pas trop osé jouer l’aspect sombre.
Cependant, malgré toutes les critiques dont elle a fait l’objet, cette deuxième saison prouve tout de même que True Detective est une très bonne série policière qui bénéficie d’une qualité indéniable dans tous les domaines. C’est juste qu’après le raz-de-marée émotionnel que j’avais subi avec la première saison, je m’attendais un peu à la même chose. J’ai tout de même aimé la portée du message et la façon dont le thème de la série a été abordé, et j’attends avec impatience la troisième saison pour me plonger une nouvelle fois dans un autre univers.
7) Celle qui a du potentiel mais qui ne sait pas vraiment où elle va : Togetherness, saison 1
Nouveauté de la mi-saison chez HBO, Togetherness a été vendue comme « comédie ». Et si les premiers épisodes respectent plus ou moins la règle, les suivants basculent lentement dans le drame jusqu’à l’épisode final qui est certes très réussi, mais qui ne correspond pas du tout aux attentes du début. Publicité mensongère ! Je voulais rire, et je finis par chialer !
L’histoire raconte la vie de quatre personnes : un couple, la sœur et le meilleur ami. C’était censé être drôle, ça devient touchant, et puis ça devient vachement grave. Ça ne me dérange pas tant que ça, le côté dramatique. Le problème, c’est que je sens que les scénaristes ne savent pas réellement où la série va et qu’ils ont tenté quelques trucs l'air de rien. Sauf que ça se voit ! Avoir des moments touchants et émouvants, c’est normal dans ce type de séries ; elles sont en général réalistes et ne doivent donc pas toujours nous faire rire. On n’est pas dans une sitcom NBC là (et bam !) ! Les personnages sont extrêmement attachants (ce sont ceux qui m’ont le plus touchée cette année) et profondément humains. Pour la deuxième saison, j’aimerais que la direction soit plus maîtrisée et qu’ils sachent ce qu’ils veulent en faire parce qu’il y a du potentiel dans les deux aspects : comédie ou drame. L’idéal serait qu’ils s’arrêtent entre les deux pour nous offrir un petit bijou made in HBO !
6) Celle qui m’a surprise, parce qu’elle est diffusée sur un Network : American Crime, saison 1
Anthologie créée par John Ridley (12 years a slave), American Crime s’applique à nous montrer les répercussions d’un meurtre, sur la famille mais pas seulement : sur les coupables, leurs entourages et sur la société plus largement. Système judiciaire, conditions de vie dans les prisons, médias, attitude des personnes extérieures, tout y est traité.
Cette première saison se révèle être très satisfaisante : casting de qualité, réalisation soignée et réfléchie, scénario intelligent et fin réussie. Certains moments sont tout de même ennuyants mais dans l’ensemble, j’ai été agréablement surprise de voir ce genre de série sur ABC. La façon dont est traitée l’affaire est très intéressante, parce qu’elle devient secondaire, finalement. Ce qui est important, c’est de voir l’impact sur chaque personne concernée de près ou de loin par le cas. Leur attitude, leur morale, leur vie professionnelle et privée, leur vision face au monde et à la société américaine. Beaucoup de notions ont été abordées, parfois avec une telle subtilité que j’en oublierais d’en parler. Je suis certaine qu’en la regardant de nouveau, j’aurais encore plus de choses à décortiquer. Je suis curieuse de voir la deuxième saison qui devrait reprendre le même casting dans des rôles différents, et de voir la façon dont elle va être produite. Une bonne surprise pour ABC en tout cas.
5) Celle que j’ai un peu trop sous-estimée : UnREAL, saison 1
Série diffusée cet été par la chaîne Lifetime, UnREAL nous montre les coulisses d’une émission de télé-réalité, style Le Bachelor. Du point de vue des candidats mais surtout des producteurs. J’avoue que quand j’ai vu la bande-annonce, je n’y ai pas cru et je n’étais même pas censée la regarder mais, curiosité oblige, j’ai cédé. C’est le genre de série que je trouve parfaite pour l’été : dix épisodes, installée dehors avec un petit cocktail, rien de mieux pour se divertir ! Le pire, c’est que c’est loin d’être nul. Certes, ça manque de finesse et de subtilité, mais les épisodes sont tous intéressants et nous montrent toujours quelque chose de nouveau sur le métier. De plus, les personnages se dévoilent au fur et à mesure et leurs relations se développent doucement aussi. Rachel, le personnage principal, reste assez mystérieuse pendant plus de la moitié de la saison et sa relation amicale (leur notion d’amitié n’est pas la même que chez nous, mais bon, ça c’est vous qui voyez) avec Quinn, la Boss, ressort réellement dans les deux derniers. La série a réussi à osciller entre l’évolution des personnages dans leur vie privée et leur travail avec l’émission. Elle n’est pas en mode critique de la télé-réalité mais elle est très loin de la défendre. À bien y réfléchir, elle est assez neutre sur le sujet mais elle montre les deux côtés du métier : ceux qui veulent faire de l’argent, et ceux qui en font les frais. Un bon divertissement pour la période estivale qui a ses défauts mais qui reste sympathique.
4) Celle à laquelle j’ai fini par m’attacher : Forever, saison 1 (et unique)
L’histoire de ce médecin légiste immortel n’aura pas convaincu les troupes. Bénéficiant pourtant d’audiences correctes et d’une bonne popularité, Forever n'a pas été renouvelée par ABC pour une seconde manche. C’est dommage, parce que je sentais qu’elle pouvait faire beaucoup mieux que ce qu’elle nous avait montré.
Certes, c’est encore une série policière. Mais pour une fois j’ai accroché et je me suis attachée au personnage principal, Henry, figure de l’Anglais né au XVIIIème siècle et qui n’est pas mort depuis. Décalé, charmant, rigolo, il portait un petit peu la série à lui tout seul mais moi, je l’aimais bien. Les enquêtes étaient souvent originales dans l’idée même si le traitement était clairement à revoir : en effet, c’était parfois ringard. Un vrai manque de modernité, à tous points de vue. Au final, les affaires étaient presque secondaires, Henry et son passé chargé étant les plus intéressants. Et puis ses relations avec son fils Abraham et sa collègue Jo étaient plutôt maîtrisées. C’est vraiment dommage qu’elle n’ait pas de seconde chance parce qu’il y avait de vrais points positifs qui se cachaient tout au long de ces vingt-deux épisodes. Des choses pas terribles également, j’en conviens, mais un potentiel qui ne sera jamais exploité. Triste monde !
TOP 3
3) Celle qui m’a clouée : Mr. Robot, saison 1
Encore une nouveauté estivale que je n’étais pas sûre de regarder, mais... que j’ai regardée quand même. Et je peux vous dire que Mr. Robot, c’est quelque chose ! Après un excellent pilote, les épisodes s’enchaînent et nous baladent, nous amènent dans plein de directions différentes, nous plongent dans la confusion, nous étonnent avec des révélations toujours maîtrisées. On ne sait jamais à quoi s’attendre avant le visionnage, et on est toujours un peu bouche bée après. Techniquement, c’est franchement l’une des meilleures productions de la saison à mon goût : réalisation au top, bons acteurs, bande-son géniale et personnage principal atypique et fascinant. Pas mal pour la chaîne USA Network qui propose quelque chose de vraiment pertinent. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, c’est… un peu compliqué. En gros, on parle de piratages informatiques mais dans un sens qui n’est pas du tout lourd ou inaccessible. Au contraire, c’est assez passionnant. Et la ligne entre réel et imaginaire est parfois très floue, aidant à l’instauration d’une atmosphère assez particulière. L’un de mes coups de cœur de cette année. Même si parfois je ne comprends pas tout ce qui se dit.
2) Celle qui m’a beaucoup touchée : Grace and Frankie, saison 1
Encore une série Netflix, me dites-vous. Jane Fonda et Lily Tomlin brillent dans cette nouvelle comédie dramatique qui nous offre des personnages extrêmement attachants et touchants. L’histoire ? Grace and Frankie, deux septuagénaires, découvrent que leurs maris associés de longue date entretiennent une relation depuis environ vingt ans. Elles se retrouvent alors sous le même toit, même si leurs personnalités différentes rendent leur cohabitation assez rigolote.
Le pilote se situe vraiment dans la comédie, et ça marche. En revanche, j’ai eu une petite frayeur pour les deux épisodes suivants qui sont beaucoup plus dramatiques. Au final, le reste de la saison se situe entre les deux. On ne rit pas forcément de la situation, et c’est ce qui représente l’aspect émotionnel de la série : les deux femmes doivent s’habituer au fait que leur mariage de cinquante ans est terminé. En revanche, l’association des deux femmes est excellente. Elles sont toutes les deux drôles et super attachantes. Un vrai régal de voir ces deux actrices talentueuses dans ces rôles réalistes. Une jolie découverte !
1) Celle que j’ai adorée, mais que personne n’a regardée: Hindsight, saison 1
J’avoue, c’est plutôt un guilty pleasure… Si on regarde en terme de qualité, on n’est pas dans la crème de la crème mais que voulez-vous : on ne contrôle pas ce que l’on aime. Hindsight est une série diffusée sur VH1 (oui oui) et qui a débuté à la mi-saison, en janvier. L’histoire ? Une quadragénaire à l’aube de son second mariage remonte le temps et se retrouve en 1995, à l’aube... de son premier ! Bon. L’histoire n’est pas des plus originales, ça ressemble à une série des années 1990 ou 2000. Mais j’adore les Nineties, surtout à New York. Alors oui, les personnages sont toujours bien maquillés, bien habillés, ils ne sont pas spécialement torturés mais en tant que divertissement, j’ai bien accroché. Ce n’est pas prise de tête, il se passe toujours quelque chose, on baigne dans l’univers des 90s, il y a de l’amouuuur et de l’amitié. Elle a été renouvelée pour une deuxième saison que je regarderai avec grand plaisir. Je vous la conseille si vous aimez ce genre d’histoires ; si ce n’est pas le cas ne vous attendez pas à la série de l’année. En revanche, il y a de bonnes musiques (et elles sont d’époque !) et la réalisation est assez soignée. C’est rarement cucul même si ça peut arriver, en effet.
N’oublions pas…
- Outre ces dix séries qui ont vraiment marqué ma saison, j’ai également visionné la mini-série The Casual Vacancy, adaptation du roman de J.K. Rowling, et la série estivale Wayward Pines de dix épisodes qui était très rigolote (malgré elle, c’est vrai, mais j’ai bien ri quand même).
- Pour ce qui est des comédies, j’ai donné leur chance à Fresh Off The Boat, qui ne vole pas forcément haut mais qui reste agréable à regarder, la très originale Man Seeking Woman dont j’attends la suite avec curiosité, la drôle mais instable The Last Man On Earth (comment tenir sur la durée ?) et la quatrième saison de New Girl que j’apprécie toujours autant et qui a délivré une meilleure saison que la précédente. J’ai également regardé The Leftovers, fascinante et de très bonne facture ainsi que la cinquième saison d’Hawaï Five-O, mon petit plaisir « gros dur qui aime les armes et l’action ».
- Sinon, il y a aussi les séries que je regarde complètement en décalé, souvent quand elles passent à la télévision d'ailleurs : Castle, Esprits Criminels, Grey’s Anatomy, Modern Family, Once Upon A Time, The Mentalist ainsi que Chicago PD et The Blacklist que j’ai découvertes.
- Pour terminer, j’ai aussi eu le courage de regarder des séries intégrales : My So-Called Life (avec Claire Danes, géniale et pleine de réalisme sur l’adolescence), l’excellent Big Love, le décevant The Newsroom, l’attachant The O.C, le décadent Californication et le splendide Treme.
Voilà pour mon bilan personnel qui ne vous aura pas trop ennuyés je l’espère ! Comme vous avez pu le constater, il y a eu beaucoup de choix, mais peu ont réellement su conquérir mon cœur… Les deuxièmes saisons seront très décisives. À l’année prochaine en ce qui me concerne, sinon vous retrouverez le bilan d’Antofisherb très vite !
Manoune398
