Des personnages toujours au centre…
Tout d’abord, il est important de noter que John Ridley ne semble pas réellement vouloir que les spectateurs apprécient les personnages. Ceux-ci nous sont montrés comme dans le pilot : d’une manière encore une fois très lointaine. Ils poursuivent leur travail de deuil et ceci chacun à leur manière.
Russ Skokie, le père du jeune homme assassiné, est celui qui expose le plus sa souffrance. Il semble ressentir le besoin de rencontrer l’entourage de son fils, de chercher des réponses. Il est en quête de vérité et nous parait plutôt perdu. Ridley associe une nouvelle fois le fond et la forme pour essayer de nous montrer au mieux ce que ressentent ses personnages. La scène suivante en est un exemple phare : lorsque Russ rencontre l’un des amis de Matt, le montage est décalé, comme si nous étions dans les pensées de Russ, qui revit l’échange à quelques minutes d’intervalles. Comme lors du pilot, le son est également travaillé et va de paire avec le montage saccadé et perturbant.
Cet homme ravagé par le chagrin contraste clairement avec son ex-femme, Barb, toujours très bien interprétée par Felicity Huffman. Cette froideur que nous avions vu lors du premier épisode ne l’a pas quittée et c’est le personnage qui semble le plus calme, mais le plus dangereux également. Elle est en plein déni quant au fait que Matt ait pu tremper dans des affaires illégales et blâme les personnages qui l’accusent. J’ai aussi un fort doute sur l’échange entre elle et l’inspectrice qui s’occupe du meurtre : elle veut un autre inspecteur, et refuse même de lui parler davantage. Serait-ce parce qu’elle serait Noire ? Sans trop m’avancer, cette attitude floue avait déjà été présentée dans le pilot, dans ce que j’avais appelé du « racisme ordinaire ». Si Russ est en quête de vérité, Barb est certainement en quête de justice.
Les autres personnages, quant à eux, poursuivent leur vie : les parents de Gwen font face à la perte de leur beau-fils tout en espérant que leur fille va se réveiller. Il y a les parents du mort et puis il y a les parents du vivant. Cela crée un fossé entre les deux couples, inconsciemment et sûrement malgré eux. Les échanges sur l’enterrement en sont une preuve. La fin de l’épisode change légèrement la donne, puisque les parents de Gwen découvrent qu’elle n’a peut-être pas été violée, mais aurait eu des rapports sexuels consentis avec plusieurs hommes. Ce choc est le même que celui vécu par les parents de Matt. En revanche, les autres personnages (les trois accusés, le père de Tony et la jeune femme blonde) sont exploités assez inutilement. Je ne comprends par l’importance de la blonde et les histoires des accusés ne sont pas très pertinents pour le moment. Seul Tony est à peu près intéressant.
… Mais une intrigue qui avance peu
Comme dit plus haut, certains personnages sont assez inutiles. A ce niveau là, alors que le procès n’est pas encore commencé, entrer dans la tête des accusés comme cela a été fait n’était pour moi pas justifié. Seul Tony est acceptable, puisqu’il se passe quelque chose de son côté. Le Black est tout à fait bizarre et ne sert pas à grand-chose. Hector aurait pu être potentiellement intriguant, mais il ne l’est tout simplement pas. La jeune femme blonde, compagne de l’un des accusés, a droit a beaucoup de temps d’écran, alors qu’elle ne semble pas être très importante. J’espère que les scénaristes sauront justifier leurs choix (ce dont je ne doute pas, mais pour l’instant, ça me plonge plus dans la confusion qu’autre chose).
Et même au niveau de l’intrigue même, rien ne se passe. Le procès n’est pas encore ouvert, il s’agit surtout de continuer à poser les bases, placer encore plus les personnages dans leur contexte. Ce n’est pas trop dérangeant pour le moment, mais il faudrait que ça se mette en marche pour la semaine prochaine. Il y a également les médias qui interviennent, mais tout cela est très léger. Et ce dernier point peut peut-être être expliqué par le suivant :
Le rôle de la justice
S’il y a bien un personnage qui a fait une entrée fracassante, c’est la Justice. Oui, elle pourrait presque être considérée comme un personnage car c’est elle qui a le rôle central dans le fond de la série.
Cet épisode se révèle être, en effet, plutôt intéressant en ce qui concerne cette question : le racisme. Le meurtre était-il raciste ? Et si oui, que fera la justice ? C’est ici que Barb devient la plus pertinente. Elle dit tout haut ce que bon nombre d’autres pensent tout bas. Si le meurtre est bel et bien raciste (et elle semble le croire), la justice ne parait pas être concernée de la même façon, car c’est un Noir ayant assassiné un Blanc. Et ce n’est pas la même chose que l’inverse, malgré les dires de la justice :
« Hate crimes don’t happen to white people » (Les crimes racistes n’arrivent pas aux Blancs) et c’est Barb qui le dit à la présidente d’une association (avis aux fans de Six Feet Under, notre chère Lisa est de retour…). C’est une sorte de vérité générale, juste ou non, légitime ou non, elle est là, elle est présente.
Et puis, il y le père de Tony, qui se fait remonter les bretelles par sa fille : elle lui dit qu’il aimerait être Blanc, parce qu’il se sentirait plus aimé. Et il ne le nie pas. La question ici est celle de la « supériorité » des Blancs, qui contraste avec ce que dit Barb. Si les Blancs ont une sorte d’avantage sur les autres, comme semble le penser le père de Tony, ils n’ont pas forcément droit à la même justice que les autres en ce qui concerne le racisme. John Ridley expose donc ce paradoxe social et sociétal : le racisme est dans les deux sens, mais il s’exprime de manières différentes. En faisant ceci, il dénonce également une certaine ambivalence de la justice. Et c’est sur cela qu’est précisement fondée la série. A noter aussi, que la première scène mélange Foi et Justice : le montage alterne entre Tribunal et Eglise, entre Appel des accusés et Chants gospels. Peut-être ce point sera-t-il une nouvelle fois exploré dans les épisodes suivants.
Un deuxième épisode convaincant, toujours très bien réalisé et bien écrit avec de bons acteurs et des personnages principaux complexes et très humains. Cependant, l’intrigue n’avance pas du tout même si on veut nous faire croire le contraire. Cela pourrait poser problème si ça ne change pas dès la semaine prochaine.
Ce que j’ai aimé :
- L’opposition entre Russ et Barb.
- L’échange entre Barb et la présidente de l’association.
Ce que je n’ai pas aimé :
- L’intrigue qui n’avance pas.
- Des personnages qui me semblent inutiles.
Note : 13/20
Des personnages toujours au centre…
Tout d’abord, il est important de noter que John Ridley ne semble pas réellement vouloir que les spectateurs apprécient les personnages. Ceux-ci nous sont montrés comme dans le pilot : d’une manière encore une fois très lointaine. Ils poursuivent leur travail de deuil, et ceci chacun à leur manière.
Russ Skokie, le père du jeune homme assassiné, est celui qui expose le plus sa souffrance. Il semble ressentir le besoin de rencontrer l’entourage de son fils, de chercher des réponses. Il est en quête de vérité, et nous parait plutôt perdu. Ridley associe une nouvelle fois le fond et la forme pour essayer de nous montrer au mieux ce que ressentent ses personnages. La scène suivante en est un exemple phare : lorsque Russ rencontre l’un des amis de Matt, le montage est décalé, comme si nous étions dans les pensées de Matt, qui revit l’échange à quelques minutes d’intervalles. Comme lors du pilot, le son est également travaillé et va de paire avec le montage saccadé et perturbant.
Cet homme ravagé par le chagrin contraste clairement avec son ex-femme, Barb, toujours très bien interprétée par Felicity Huffman. Cette froideur que nous avions lors du premier épisode ne l’a pas quittée, et c’est le personnage qui semble le plus calme, mais le plus dangereux également. Elle est en plein déni quant au fait que Matt ait pu tremper dans des affaires illégales, et blâment les personnages qui l’accusent. J’ai aussi un fort doute sur l’échange entre elle et l’inspectrice qui s’occupe du meurtre : elle veut un autre inspecteur, et refuse même de lui parler davantage. Serait-ce parce qu’elle serait Noire ? Sans trop m’avancer, cette attitude floue avait déjà été présentée dans le pilot, dans ce que j’avais appelé du « racisme ordinaire ». Si Russ est en quête de vérité, Barb est certainement en quête de justice.
Les autres personnages, quant à eux, poursuivent leur vie : les parents de Gwen font face à la perte de leur beau-fils tout en espérant que leur fille va se réveiller. Il y a les parents du mort, et puis il y a les parents du vivant. Cela crée un fossé entre les deux couples, inconscient et sûrement malgré eux. Les échanges sur l’enterrement en sont une preuve. La fin de l’épisode change légèrement la donne, puisque les parents de Gwen découvrent qu’elle n’a peut-être pas été violée, mais aurait eu des rapports sexuels consentis avec plusieurs hommes. Ce choc est le même que celui vécu par les parents de Matt. En revanche, les autres personnages (les trois accusés, le père de Tony et la jeune femme blonde) sont exploités assez inutilement. Je ne comprends par l’importance de la blonde, et les histoires des accusés ne sont pas très pertinentes pour le moment. Seul Tony est à peu près intéressant.
… Mais une intrigue qui avance peu
Comme dit plus haut, certains personnages sont assez inutiles. A ce niveau là, alors que le procès n’est pas encore commencé, entrer dans la tête des accusés comme cela a été fait n’était pour moi pas justifié. Seul Tony est acceptable, puisqu’il se passe quelque chose de son côté. Le Black est tout à fait bizarre et ne sert pas à grand-chose. Hector aurait pu être potentiellement intriguant, mais il ne l’était pas. La jeune femme blonde, compagne de l’un des accusés, a droit a beaucoup de temps d’écran, alors qu’elle ne semble pas être très importante. J’espère que les scénaristes sauront justifier leurs choix (ce dont je ne doute pas, mais pour l’instant, ça me plonge plus dans la confusion qu’autre chose).
Et même au niveau de l’intrigue même, rien ne se passe. Le procès n’est pas encore ouvert, il s’agit surtout de continuer à poser les bases, placer encore plus les personnages dans leur contexte. Ce n’est pas trop dérangeant pour le moment, mais il faudrait que ça se mette en marche pour la semaine prochaine. Il y a également les médias qui interviennent, mais tout cela est très léger. Et ce dernier point peut peut-être être expliqué par le suivant :
Le rôle de la justice
S’il y a bien un personnage qui a fait une entrée fracassante, c’est la Justice. Oui, elle pourrait presque être considérée comme un personnage car c’est elle qui a le rôle central dans le fond de la série.
Cet épisode se révèle être, en effet, plutôt intéressant en ce qui concerne cette question : le racisme. Le meurtre était-il raciste ? Et si oui, que fera la justice ? C’est ici que Barb devient la plus pertinente. Elle dit tout haut ce que bon nombre d’autres pensent tout bas. Si le meurtre est bel et bien raciste (et elle semble le croire), la justice ne parait pas être concernée de la même façon, car c’est un Noir ayant assassiné un Blanc. Et ce n’est pas la même chose que l’inverse, malgré les dires de la justice :
« Hate crimes don’t happen to white people » (Les crimes racistes n’arrivent pas aux Blancs), et c’est Barb qui le dit à la présidente d’une association (avis aux fans de Six Feet Under, notre chère Lisa est de retour…). C’est une sorte de vérité générale, juste ou non, légitime ou non, elle est là, elle est présente.
Et puis, il y le père de Tony, qui se fait remonter les bretelles par sa fille : elle lui dit qu’il aimerait être Blanc, parce qu’il serait plus aimé. Et il ne le nie pas. La question ici est celle de la « supériorité » des Blancs, qui contraste avec ce que dit Barb. Si les Blancs ont une sorte d’avantage sur les autres, comme semble le penser le père de Tony, ils n’ont pas forcément droit à la même justice que les autres en ce qui concerne le racisme. John Ridley expose donc ce paradoxe social et sociétal : le racisme est dans les deux sens, mais il s’exprime de manières différentes. En faisant ceci, il dénonce également une certaine ambivalence de la justice. Et c’est sur cela qu’est fondée la série. A noter aussi, que la première scène mélange Foi et Justice : le montage alterne entre Tribunal et Eglise, entre Appel des accusés et Chants gospels. Peut-être ce point sera-t-il une nouvelle fois exploré dans les épisodes suivants.
Un deuxième épisode convaincant, toujours très bien réalisé et bien écrit avec de bons acteurs et des personnages principaux complexes et très humains. Cependant, l’intrigue n’avance pas du tout même si on veut nous faire croire le contraire. Cela pourrait poser problème si ça ne change pas dès la semaine prochaine.
Ce que j’ai aimé :
L’opposition entre Russ et Barb
L’échange entre Barb et la présidente de l’association
Ce que je n’ai pas aimé :
L’intrigue qui n’avance pas
Des personnages qui me semblent inutiles
Note : 13/20
Des personnages toujours au centre…
Tout d’abord, il est important de noter que John Ridley ne semble pas réellement vouloir que les spectateurs apprécient les personnages. Ceux-ci nous sont montrés comme dans le pilot : d’une manière encore une fois très lointaine. Ils poursuivent leur travail de deuil, et ceci chacun à leur manière.
Russ Skokie, le père du jeune homme assassiné, est celui qui expose le plus sa souffrance. Il semble ressentir le besoin de rencontrer l’entourage de son fils, de chercher des réponses. Il est en quête de vérité, et nous parait plutôt perdu. Ridley associe une nouvelle fois le fond et la forme pour essayer de nous montrer au mieux ce que ressentent ses personnages. La scène suivante en est un exemple phare : lorsque Russ rencontre l’un des amis de Matt, le montage est décalé, comme si nous étions dans les pensées de Matt, qui revit l’échange à quelques minutes d’intervalles. Comme lors du pilot, le son est également travaillé et va de paire avec le montage saccadé et perturbant.
Cet homme ravagé par le chagrin contraste clairement avec son ex-femme, Barb, toujours très bien interprétée par Felicity Huffman. Cette froideur que nous avions lors du premier épisode ne l’a pas quittée, et c’est le personnage qui semble le plus calme, mais le plus dangereux également. Elle est en plein déni quant au fait que Matt ait pu tremper dans des affaires illégales, et blâment les personnages qui l’accusent. J’ai aussi un fort doute sur l’échange entre elle et l’inspectrice qui s’occupe du meurtre : elle veut un autre inspecteur, et refuse même de lui parler davantage. Serait-ce parce qu’elle serait Noire ? Sans trop m’avancer, cette attitude floue avait déjà été présentée dans le pilot, dans ce que j’avais appelé du « racisme ordinaire ». Si Russ est en quête de vérité, Barb est certainement en quête de justice.
Les autres personnages, quant à eux, poursuivent leur vie : les parents de Gwen font face à la perte de leur beau-fils tout en espérant que leur fille va se réveiller. Il y a les parents du mort, et puis il y a les parents du vivant. Cela crée un fossé entre les deux couples, inconscient et sûrement malgré eux. Les échanges sur l’enterrement en sont une preuve. La fin de l’épisode change légèrement la donne, puisque les parents de Gwen découvrent qu’elle n’a peut-être pas été violée, mais aurait eu des rapports sexuels consentis avec plusieurs hommes. Ce choc est le même que celui vécu par les parents de Matt. En revanche, les autres personnages (les trois accusés, le père de Tony et la jeune femme blonde) sont exploités assez inutilement. Je ne comprends par l’importance de la blonde, et les histoires des accusés ne sont pas très pertinentes pour le moment. Seul Tony est à peu près intéressant.
… Mais une intrigue qui avance peu
Comme dit plus haut, certains personnages sont assez inutiles. A ce niveau là, alors que le procès n’est pas encore commencé, entrer dans la tête des accusés comme cela a été fait n’était pour moi pas justifié. Seul Tony est acceptable, puisqu’il se passe quelque chose de son côté. Le Black est tout à fait bizarre et ne sert pas à grand-chose. Hector aurait pu être potentiellement intriguant, mais il ne l’était pas. La jeune femme blonde, compagne de l’un des accusés, a droit a beaucoup de temps d’écran, alors qu’elle ne semble pas être très importante. J’espère que les scénaristes sauront justifier leurs choix (ce dont je ne doute pas, mais pour l’instant, ça me plonge plus dans la confusion qu’autre chose).
Et même au niveau de l’intrigue même, rien ne se passe. Le procès n’est pas encore ouvert, il s’agit surtout de continuer à poser les bases, placer encore plus les personnages dans leur contexte. Ce n’est pas trop dérangeant pour le moment, mais il faudrait que ça se mette en marche pour la semaine prochaine. Il y a également les médias qui interviennent, mais tout cela est très léger. Et ce dernier point peut peut-être être expliqué par le suivant :
Le rôle de la justice
S’il y a bien un personnage qui a fait une entrée fracassante, c’est la Justice. Oui, elle pourrait presque être considérée comme un personnage car c’est elle qui a le rôle central dans le fond de la série.
Cet épisode se révèle être, en effet, plutôt intéressant en ce qui concerne cette question : le racisme. Le meurtre était-il raciste ? Et si oui, que fera la justice ? C’est ici que Barb devient la plus pertinente. Elle dit tout haut ce que bon nombre d’autres pensent tout bas. Si le meurtre est bel et bien raciste (et elle semble le croire), la justice ne parait pas être concernée de la même façon, car c’est un Noir ayant assassiné un Blanc. Et ce n’est pas la même chose que l’inverse, malgré les dires de la justice :
« Hate crimes don’t happen to white people » (Les crimes racistes n’arrivent pas aux Blancs), et c’est Barb qui le dit à la présidente d’une association (avis aux fans de Six Feet Under, notre chère Lisa est de retour…). C’est une sorte de vérité générale, juste ou non, légitime ou non, elle est là, elle est présente.
Et puis, il y le père de Tony, qui se fait remonter les bretelles par sa fille : elle lui dit qu’il aimerait être Blanc, parce qu’il serait plus aimé. Et il ne le nie pas. La question ici est celle de la « supériorité » des Blancs, qui contraste avec ce que dit Barb. Si les Blancs ont une sorte d’avantage sur les autres, comme semble le penser le père de Tony, ils n’ont pas forcément droit à la même justice que les autres en ce qui concerne le racisme. John Ridley expose donc ce paradoxe social et sociétal : le racisme est dans les deux sens, mais il s’exprime de manières différentes. En faisant ceci, il dénonce également une certaine ambivalence de la justice. Et c’est sur cela qu’est fondée la série. A noter aussi, que la première scène mélange Foi et Justice : le montage alterne entre Tribunal et Eglise, entre Appel des accusés et Chants gospels. Peut-être ce point sera-t-il une nouvelle fois exploré dans les épisodes suivants.
Un deuxième épisode convaincant, toujours très bien réalisé et bien écrit avec de bons acteurs et des personnages principaux complexes et très humains. Cependant, l’intrigue n’avance pas du tout même si on veut nous faire croire le contraire. Cela pourrait poser problème si ça ne change pas dès la semaine prochaine.
Ce que j’ai aimé :
L’opposition entre Russ et Barb
L’échange entre Barb et la présidente de l’association
Ce que je n’ai pas aimé :
L’intrigue qui n’avance pas
Des personnages qui me semblent inutiles
Note : 13/20