Critique : Californication 3.06

Le 24 novembre 2009 à 21:42  |  ~ 2 minutes de lecture
Nous voici à la mi-saison et l'on peut être certains d'une chose : la saison 3 de Californication n'arrive pas à la cheville de la précédente. Au programme du jour, la même chose qu'hier : crise d'ado et du cul.
Par Fabulio

Critique : Californication 3.06

~ 2 minutes de lecture
Nous voici à la mi-saison et l'on peut être certains d'une chose : la saison 3 de Californication n'arrive pas à la cheville de la précédente. Au programme du jour, la même chose qu'hier : crise d'ado et du cul.
Par Fabulio

C'est la même chose qu'hier à un détail près, le pseudo-retour de Karen qui n'avait en fait jamais quitté la série mais juste Los Angeles pour New York. J'avais avancé dans la critique de l'épisode précédent que son retour ne pouvait être que bénéfique pour la série. Avec du recul, j'avais à moitié raison : d'un côté, Hank a eu son épisode d'abstinence, nous évitant ainsi l'ennuyeux trio sexuel entre Hank, Jackie et Jill ; mais de l'autre, l'épisode est plombé par la crise d'adolescence de Becca qui devient agaçante. En effet, le trio sexuel est ici évité alors que l'introduction était partie sur une direction différente : la situation aurait pu être intéressante si le secret de Hank était réellement menacé mais c'est un secret qui n'en est pas un puisque Karen découvre instantanément que le père de sa fille s'est tapé l'une de ses étudiantes, non sans railleries. Mais d'un autre côté, ça nous évitera une redite de la saison 1 où Hank avait gardé sa relation sans lendemain avec Mia sous silence, ce qui s'est avéré extrêmement redondant.

Nous faisons ensuite le cas de la crise d'adolescence de Becca. Certes, c'est un passage obligé dans la vie réelle mais dans la fiction, c'est le genre de passages dont on pourrait se passer. La scène chez les Koons éméchés était too much, pas une seule seconde crédible. Cet aspect exagéré se retrouve chez un autre couple qui n'en est plus vraiment un, les Runkle. Guest star beaucoup mieux utilisée que celle de l'épisode précédent, Rick Springfield qui incarne son propre rôle n'en reste pas moins ennuyeux. Cette soirée chez les Runkle vire évidemment au baisodrome, comme à l'accoutumée et seule Sue Collini sort ses épingles du jeu en aidant Charlie à jouer au même jeu que sa femme... c'est tout.

 

J'ai aimé :


  • le retrait de Jackie et Jill

 

Je n'ai pas aimé :


  • le retour de Karen qui n'aura rien apporté au final : on tente du nouveau avec du vieux
  • la crise d'adolescence de Becca, agaçante (ce qui est le propre d'une crise d'adolescence me direz-vous)
  • des Koons éméchés qui n'ont pas l'habitude de l'être et ça se voit au niveau du jeu des acteurs
  • une guest-star ennuyeuse
  • la redondance des situations chez les Runkle

 

Note : 9/20

 

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