Critique : Game of Thrones 2.07

Le 23 mai 2012 à 09:44  |  ~ 10 minutes de lecture
A quatre épisodes de la fin de la saison, Game of Thrones laisse de côté la Grande Histoire pour se concentrer sur ses personnages. Avec énormément de talent.
Par Altaïr

Critique : Game of Thrones 2.07

~ 10 minutes de lecture
A quatre épisodes de la fin de la saison, Game of Thrones laisse de côté la Grande Histoire pour se concentrer sur ses personnages. Avec énormément de talent.
Par Altaïr

 

Cet épisode en frustrera probablement certains – ceux qui découvrent l’univers du Trône de Fer, notamment – puisque la « grande intrigue » n’y avance quasiment pas. Mais il faut bien se rendre compte que la colonne vertébrale de Game of Thrones, c’est ses personnages. Leurs phases de doutes, leur évolution, la façon dont ils essaient de trouver leur place dans la société où ils se débattent, là est le cœur du récit.

Et c’est particulièrement frappant dans cet épisode-ci. Ygritte nous y donne à voir en effet notre premier aperçu de la culture de ces fameux sauvageons qui font trembler le royaume, qui s’avère paradoxalement être une société plus moderne dans ses valeurs que le monde médiéval des Sept Couronnes : chez les sauvageons, chacun est libre de faire comme il lui plait, les femmes sont les égales des hommes, et leur chef est élu…

En comparaison, hommes et femmes de Westeros sont étouffés par une pression sociale omniprésente…

 

 Game of thrones s02e07 Jaime

Qui n'a jamais rêvé d'avoir un Jaime Lannister enchainé à son domicile ?

 

L’honneur des hommes

 

"Tellement de serments.

Ils vous font jurer et encore jurer. Défendre le roi, obéir au roi, obéir à votre père. Protéger les innocents, défendre les faibles.

Mais si votre père méprise le roi ? Et si le roi massacre des innocents ?

C'en est trop. Quoi que vous fassiez, vous renoncez à un vœu ou à un autre."

(Jaime Lannister)


Qui est cet homme sans honneur qui donne son titre à l’épisode ? Est-ce Jaime le chevalier assermenté qui assassina jadis son roi ? Theon qui trahit sa famille de coeur au profit de sa famille de sang ? Le Limier qui avoue prendre du plaisir quand il tue ?

Est-ce que Jon et Robb seront déshonorés à vie s’ils « craquent » et renient leurs serments en succombant à l’appel du désir ? Est-ce que le nom de Tywin Lannister sera déshonoré pour la postérité s’il perd cette guerre ?

L’honneur est au cœur de l’idéal viril de Westeros. Mais ce que nous démontre la série avec beaucoup d’habileté, c’est que cet idéal est souvent intenable et conduit à des situations absurdes, voire dramatiques (Ah, si seulement Ned Stark avait été un peu moins honorable et un peu plus pragmatique en saison 1 !).

 

Jaime Lannister –absolument génial dans cet épisode, et ce n’est qu’un début ! – Jaime, donc, l’a parfaitement compris. Aux yeux de Westeros, il est l’homme le moins honorable du royaume parce qu’il a tué le roi qu’il avait juré de protéger, et qu’il couche avec sa sœur. Et pourtant, comme il l’explique avec son cynisme habituel à Catelyn Stark, de son point de vue ces deux actes réputés infâmes sont parfaitement honorables : le roi qu’il a tué était un fou sanguinaire, et sa sœur est le seul et unique amour de sa vie.

 

Le Limier aussi l’a compris, à sa façon. Il n’essaie pas d’enrober la chevalerie de beaux idéaux nobles conformes aux contes qui ont bercé l’enfance de Sansa. Non, lui dit-il, il n’est pas un noble héros qui vient au secours des demoiselles en détresse. Il est un tueur, rien d’autre. Comme tous les chevaliers, mais en moins hypocrite.

 

Cette leçon, Jon finira-t-il par l’apprendre ? Le très droit et honorable bâtard de Lord Stark voit pour la première fois (ENFIN !!) ses convictions remises en cause dans cet épisode, par une Ygritte pleine de vie qui lui pointe du doigt les absurdités du serment de la Garde de Nuit, en le confrontant notamment à son désir et à sa frustration sexuelle. Est-ce que le combat contre les sauvageons est vraiment justifié ? Et son vœu de chasteté ? Je ne sais pas vous, mais j’ai hâte de voir Jon se déniaiser un peu et laisser un peu de côté le balais qui orne son postérieur...

 

Game of thrones s02e07 Cersei

Qui l'eut cru ? Il arrive à Cersei de pleurer...


Le devoir des femmes

 

"Permets-moi de partager avec toi quelques conseils de femmes en ce jour si spécial.

Plus on aime de gens, plus on est faible. On est obligé de faire des choses pour eux contre son gré. De jouer les imbéciles pour les rendre heureux, pour les protéger.

 N'aime rien d'autre que tes enfants. Dans ce monde, les femmes n'ont pas d'autres choix."

(Cersei Lannister)


Game of Thrones décrit un monde dominé par les hommes, comme jadis en Europe, mais elle ne se contente pas de creuser les personnages masculins : elle nous parle aussi des femmes. Des femmes qui pour une fois ne sont ni là pour faire fantasmer le spectateur, ni pour jouer les potiches, ni les faire-valoirs. Des femmes complexes, dont le principal but dans la vie ne se résume pas à trouver l’âme sœur comme dans 99,99% des séries, mais plutôt à se faire une place dans un monde misogyne, où on attend d’elles qu’elles soient des filles obéissantes, des épouses aimantes, et/ou des mères dévouées, et rien d’autre.

A l’exception notable de Catelyn Stark, qui eut la chance d’épouser un homme bien qu’elle finit par aimer, aucune des héroïnes de Game of Thrones ne s’épanouit dans ce modèle. Bien au contraire.

 

Le modèle « bonne à marier » donne parfois à la longue des femmes névrosées. On se souvient avec effroi de Lysa, la sœur de Catelyn, en saison 1. Et il y a bien sûr et surtout le cas de Cersei, qui aurait aimé naitre homme. Même si elle arrive à obtenir du pouvoir à force d’intrigues, il reste limité par celui de son propre fils le roi, et de son frère la Main. Sa scène avec Sansa est très intéressante puisqu’elle s’apprête à faire subir à la jeune Stark le même destin qu’elle connut à son age ou presque : celui de devenir l’épouse d’un homme qu’elle hait, être condamnée à connaitre pour seul bonheur celui d'avoir des enfants. C’est pour moi en cela que Cersei est impardonnable : comment peut-on accepter de faire subir à quelqu’un les mêmes traumatismes qu’on a connu jadis ?

Mais la magnifique scène avec Tyrion vient tempérer ce portrait et la rendre humaine et émouvante. J’adore que la série ait pris le parti d’en faire une femme pleine de regrets et de doutes, infiniment plus riche et attachante que le personnage du livre.

 

Cette pauvre Sansa quant à elle a perdu ses illusions d’enfance lors de la tentative de viol de l’épisode précédent. Enfin, pas totalement : elle tente tout de même de raccrocher son sauvetage par le Limier à un idéal de preux chevalier blanc… L’apparition de ses règles (quelque peu tardive vu l’âge de l’actrice, mais bon on mettra ça sur le compte du stress de la vie à la cour) rend sa situation encore plus terrifiante… plus rien n’empêche désormais son mariage avec Joffrey.

Sansa est un personnage terrible mais passionnant, en ce qu’elle dénonce et ironise de façon très dure le lavage de cerveau qu’on fait subir aux petites filles en les élevant dans un monde rose bonbon où les princesses épousent leur prince charmant, sont heureuses et ont beaucoup d’enfants…

 

Complètement à l’opposé de ces dames de la cour, Arya et Brienne (et Yara Greyjoy, absente de l’épisode) nous montrent une autre voie : celle d'endosser costume et armes et de jouer directement dans la cour des hommes. Il était touchant d’entendre Arya confier à Tywin son admiration pour les sœurs d’Aegon le conquérant, ces guerrières terribles qui chevauchaient des dragons… Arya est un garçon manqué, mais c’est encore une enfant. Elle est maline et pragmatique, mais encore pleine de rêves, malgré les horreurs qu’elle côtoie.

Et pendant ce temps là, Ygritte la sauvageonne proclame bien haut son amour de la liberté, de pouvoir coucher avec qui elle veut et de pouvoir combattre si elle veut… le choc des cultures !

 

 

Game of thrones s02e07 Jon et Ygritte

Chez les sauvageons aussi on emballe au coucher du soleil

 

Le mot de la fin

 

Vous aurez compris : j’ai adoré cet épisode, parce qu’il place l’humain au cœur du récit et que c’est ce qui me passionne dans Game of Thrones. Oh, je sais bien que l’épisode n’était pas parfait : le cliffhanger était particulièrement loupé, un vrai pétard mouillé auquel on ne croit pas une seule seconde. C’est d’autant plus étonnant que la série nous a habitué à des fins d’épisodes haletantes. Par ailleurs, on ne peut pas dire que du côté de Daenerys ça vole bien haut, et côté Jon c’est beau et intéressant, mais très (trop ?) lent.

Mais les dialogues sont bons, parfois brillants, et les personnages magnifiques. Autant la première saison était celle des Stark, autant cette deuxième saison apparait de plus en plus comme étant celle des Lannister. Tyrion, Cersei, Jaime et Tywin se taillent la part du lion (haha), ils ont presque toutes les meilleures répliques. Eux qu’on aimait haïr en saison 1 (hormis Tyrion, qui a toujours été bigger than life) se révèlent à la longue singulièrement charismatiques et attachants.

Enfin, j’adore les libertés prises par rapport au livre, qui me permettent de ne jamais être totalement en terrain connu et d’avoir l’impression de redécouvrir chaque semaine cette histoire. Vite, la suite !

Note : 16/20 (à cause du cliffhanger moisi)

 

J’ai aimé

  • Jaime, cynique et flamboyant à souhait
  • Arya et Tywin, un duo osé (absent du livre) mais qui fonctionne à 200 %
  • Tyrion et Cersei, superbement mal à l’aise quand ils se retrouvent à partager un peu d’intimité
  • Sansa et Limier, parce que !
  • Ygritte la flamboyante

J’ai moins aimé

  • Le cliffhanger moisi
  • Daenerys qui me raaaaase

 

Game of thrones s02e07 Sansa et Sandor

chabadabada, chabadabada...

 

Je tiens à remercier Koss et Anonyme qui ont indirectement nourri cette critique avec leurs avis.

L'auteur

Commentaires

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Anonyme
Mais de rien, un vrai plaisir de te lire. Excellente critique vraiment. Je me permets juste une remarque : Je précise que je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis sur Le Limier mais j'y ajoute que lui même n'est pas Chevalier. C'est juste un garde du corps, il n'est pas adoubé et c'est le premier non-chevalier à entrer ainsi dans la Garde Royale. C'était le caprice du roi que de le faire entrer malgré la tradition. Voilà, bref, c'est du bonheur pour les yeux cette critique. Et oui dommage pour ce cliff nul nul nul à la fin.

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gastonter
Très bonne critique et effectivement « c'est du bonheur pour les yeux » (dixit Anonyme) Quelques commentaires : « C’est pour moi en cela que Cersei est impardonnable : comment peut-on accepter de faire subir à quelqu’un les mêmes traumatismes qu’on a connu jadis ? » Un exemple qui concerne 150 millions de femmes : l’excision. Ce sont les mères qui amènent leurs filles vers le lieu où elles vont se faire mutiler, alors qu’elles ont elles-mêmes subit ce traumatisme et la trahison de leur propre mère. Je pense qu’en chaque parent (adulte ?), 2 sentiments s’opposent : la bienveillance qui te conduit à vouloir que ton enfant soit épargné par les difficultés de la vie (et qu’il en bave moins que toi) et ce sentiment inavouable devant cet être qui représente la vie mais aussi ta propre mort. Cet être venu au monde pour prendre ta place et qui devra te tuer (symboliquement parlant) pour exister. Ce sentiment là n’est pas bienveillant du tout et il trouvera sans problème toutes sortes de justifications (culturelles, traditions et autres conneries…) pour pouvoir s’exprimer. Cersei doit totalement se reconnaître en Sansa. Elle a dû perdre son innocence pour survivre. Elle a dû feindre tout comme le fait Sansa quand elle ne cesse de répéter à quel point elle aime « son » Joffrey. Sa condition l’a emprisonnée dans cette vie et dans sa solitude. Sansa représente celle qui la remplacera et la seule personne au monde qui peut comprendre ce qu’elle-même a vécu. Pourquoi l’empêcherait-elle de subir tout ça ? « L’apparition de ses règles (quelque peu tardive vu l’âge de l’actrice ». Je trouve ça, au contraire, parfaitement logique. L’esprit à un réel pouvoir sur le corps (en particulier sur les organes sexuels. Combien de femmes n’arrivent pas à tomber enceintes juste parce qu’elles ne sont pas prêtes). Vu ce que la puberté implique pour Sansa, il me semble normal que qu’elle ait quelques petits retards ! Et je pense que ça n’a rien d’étonnant qui ça lui arrive juste après la tentative de viol. Elle vient de perdre ses dernières illusions et devient adulte. Son corps ne peut que suivre le mouvement. « Eux (les Lannisters) qu’on aimait haïr en saison 1 (hormis Tyrion, qui a toujours été bigger than life) se révèlent à la longue singulièrement charismatiques et attachants. » Tout à fait d’accord. Je trouve que c’est ça qui rend cette série si bonne. Elle illustre la complexité de la nature humaine. Malgré les apparences, les choses ne sont jamais ni toutes noires, ni toutes blanches. Tout est nuances. (A part Joffrey dont l’abjection semble irrattrapable. L’exception qui confirme la règle ?) « Enfin, j’adore les libertés prises par rapport au livre, qui me permettent de ne jamais être totalement en terrain connu et d’avoir l’impression de redécouvrir chaque semaine cette histoire. » Je n’ai pas lu le livre. En général, les adaptations appauvrissent les histoires car elles ne peuvent pas tout illustrer. Mais si, après l’avoir lu le livre, tu trouves que la série l’enrichi, alors c’est qu’elle est vraiment très bonne. « Arya et Tywin, un duo osé (absent du livre) mais qui fonctionne à 200 % » Arya est mon personnage préféré depuis le début et dans cette saison chacune de ses scènes est un régal. « Sansa et Limier, parce que ! » Quel couple fantastique ils formeraient tout les deux ! (la belle et la bête…) « Daenerys qui me raaaaase » Mon deuxième personnage préféré durant la 1ère saison (à la fois fragile et étonnamment forte). Je reconnais que depuis que tout part en sucette autour d’elle, ça devient n’importe quoi !

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Puck
Ben voilà, comme d'habitude. Tout pareil. Et la critique est un plaisir pour le lecteur.

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CaptainFreeFrag
Excellente analyse, à laquelle j'adhère quasi totalement (j'aime bien ce qui se passe à Qarth, ça change un peu du bouquin et c'est gentiment WTF). Concernant la complexité des personnages, je ne peux qu'être d'accord avec Gaston, même s'il y a quand même quelques figures fondamentalement mauvaises et "irrattrapables", comme tu le dis : Joffrey, Gregor Clegane (qui ne ressemble plus à rien dans cette deuxième saison...), et, plus tard, Euron Greyjoy.

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Altaïr
@Anonyme : ouioui, je sais bien que le Limier n'est pas chevalier dans le livre (il a refusé l'adoubement précisément à cause de l'hypocrisie des sermens), mais dans la série il est un membre de la garde royale, donc un chevalier malgré tout, il me semble. J'ai hésité à préciser dans ma critique mais j'ai trouvé que ça alourdissait le propos. @Gastonter : oui, les actes de Cersei envers Sansa sont tout à fait crédibles, ils n'en sont pas pardonnables pour autant. Mais oui, Cersei doit se reconnaitre en Sansa et on sent toujours une certaine "empathie" (mot mal choisi mais bon) quand elle lui parle. Pour l'age d'apparition des règles, oui je sais que la psychologie peut énormément perturber le cycle (j'ai connu), et c'est vrai que ça passe, ça donne même une force certaine à la scène. Dans le livre Sansa est plus jeune, du coup la scène est plus naturelle. Au sujet de la comparaison livre/série, non je ne trouve pas particulièrement que la série l'enrichit - le livre est TRES riche. Mais ils ont su ne pas coller au texte et créer une oeuvre qui a sa propre vie, fidèle dans l'esprit mais pas nécessairement dans la lettre, qui n'est pas qu'une illustration scolaire.

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Altaïr
@Puck et CFF : merci ! :)

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Anonyme
Oh c'était une précision à titre indicative tu avais bien raison de ne pas le mentionner. Mais même en tant que membre de la garde royale il n'est d'ailleurs toujours pas chevalier. Ce qui choque les plus traditionaliste car sa simple présence dans les rangs de cet illustre corps tant à le dévaluer.

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Koss
Très excellent critique avec un Pov féminin très bienvenu. Après avoir lu ta critique je rejoins l'avis d'Anonyme. Deux questions + une remarque : 1) Sérieux ? La relation Twin / Arya est absente du livre ? Il se passe quoi alors ? 2) Même question pour Clegane ? J'avoue ne pas comprendre l'engouement qu'à CFF... Je dois donc manquer un truc. 3) Après cet épisode, je commence à comprendre ce qui me manque avec cette saison de Got. Je m'explique : cet épisode manque, pour moi, de résonance contemporaine. Les thèmes principaux abordés cette saison (la loyauté, le serment, le choix) sont en décalage complet avec notre société occidental. Pour faire plus clair : l'épisode aurait eu beaucoup plus de clairvoyance, si il avait été diffusé au Moyen-Age (oui je sais, c'est absurde). Cette absence de transposition n'était pas présente dans la saison 1 puisque les thèmes abordés nettement plus politiques étaient plus contemporains. J'aimerais bien avoir votre avis, là-dessus...

Avatar Puck
Puck
1.Dans les bouquins, Arya rumine sa haine, et reste spectatrice des agissements de Tywin. Pas d'échange ou quasi. 2. De quel Clegane tu parles ? Le Limier ? Il ne diverge pas vraiment du livre, je trouve. On perd même un peu d'introspection, à mon avis. 3. Ah Koss, tu n'es pas une femme, parce que sinon, les thématiques d'accès au pouvoir te parleraient un peu plus. Quant à celles qui concerne l'héritage familial, le modèle paternel, la place à trouver au sein de sa famille... Elles résonnent quand même aujourd'hui, non ?

Avatar CaptainFreeFrag
CaptainFreeFrag
Koss, tu peux reposer ta question sur "Clegane", s'il te plaît ? J'ai rien compris.

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