Critique : Game of Thrones 2.10

Le 20 juin 2012 à 11:29  |  ~ 18 minutes de lecture
Cette semaine, petite déception pour le final d'une saison de haute volée...

Critique : Game of Thrones 2.10

~ 18 minutes de lecture
Cette semaine, petite déception pour le final d'une saison de haute volée...
Par CaptainFreeFrag

Pyschoanalysis

 

La semaine dernière, Game of Thrones nous a offert une perle, que dis-je, un monument de télévision, le genre d'épisode dont on se souviendra encore dans des dizaines d'années et dont on parlera à nos petits-enfants, le sourire aux lèvres, en se remémorant le bon vieux temps.

 

*soupir de bonheur empreint d'une petite touche de nostalgie*

 

Bon, voilà : ça c'était les trois lignes destinées à consolider ma réputation de fan-boy hardcore. Car autant le dire tout de suite, je serai loin d'être aussi tendre avec ce season finale, sur lequel je suis infiniment plus mitigé.

 

Il faut dire qu'effectivement, la barre était placée assez haute après l'épisode 9, qu'on peut décemment qualifier d'excellent sans pour autant céder à nos pulsions hyperboliques primaires, et les attentes s'en avéraient logiquement d'autant plus grandes ; or, force est de constater qu'en ce qui me concerne, pour cette fin de saison, Game of Thrones reproduit quasiment trait pour trait le modèle de l'an dernier, à savoir un avant-dernier épisode absolument brillant suivi d'une conclusion bien plus décevante.

 

 

 

 C'est plus ou moins la tête que j'ai faite à la fin de l'épisode.

 

 

Mais je sens déjà poindre sur moi des regards surpris et interrogateurs : il est vrai que voir un rédacteur qui n'a cessé de clamer son amour pour la série, même dans les moments plus difficiles (épisode 8, we salute you !), confesser aujourd'hui sa déception devant un épisode que presque tous acclament peut aisément laisser perplexe. Et je dois vous avouer que ce désappointement inopiné ne manque pas de me déconcerter moi-même : car honnêtement, l'épisode est loin, très loin d'être mauvais, et n'est même pas franchement moins bon qu'un autre. D'où peut bien venir alors cette sensation étrange, qui même après deux jours de réflexion ne semble pas vouloir me quitter ? C'est ce que je vais m'employer à découvrir en même temps que vous dans cette critique à la portée un peu spéciale, qui me servira non seulement de tribune pour parler de ce season finale, mais qui m'aidera également à me forger mon propre avis sur un épisode que j'ai du mal à appréhender totalement : eh ouais, ça promet...

 

Allez, trêve de première personne, fini de raconter ma vie (pourtant si excitante), il est temps désormais de passer à l'analyse de ce curieux Valar Morghulis !

 

 

Dafuq did I just see ?

 

Il convient d'abord de souligner que l'épisode apparaît comme un season finale tout à fait classique : passage en revue de presque tous les personnages (même Ros, dans une séquence à l'intérêt discutable), fin d'un cycle pour l'ensemble d'entre eux et début d'un nouveau type de vie pour la plupart. Toutes les storylines amorcées et entretenues au cours de la saison 2 trouvent ici une conclusion plus ou moins définitive (exceptée celle de Jaime et Brienne, dont le basculement a eu lieu un peu plus tôt), et s'ouvrent par la même occasion sur de nouvelles potentialités pour la plupart très alléchantes, offrant même enfin à certains personnages l'occasion de nous passionner : il ne fait ainsi pas l'ombre d'un doute que dans la prochaine saison, Jon Snow pourra enfin véritablement vivre à l'écran, grâce à sa situation profondément ambivalente et aux responsabilités énormes qu'il doit porter et qui lui confèreront probablement un rôle de poids dans les évènements au nord du Mur.

 

 

 

Tu vas avoir une vraie intrigue ! T'entends ? Une vraie intrigue ? C'est tout ce que ça te fait quand je te dis que tu vas avoir une vraie intrigue ?!

 

 

Seulement voilà, c'est dans cette forme même que s'inscrit le premier des défauts de l'épisode : en effet, comme souvent depuis le début de cette saison, les scénettes s'enchaînent vite, peut-être un peu trop, par le biais de transitions abruptes qui donnent à l'ensemble un aspect décousu, voire brouillon. Cette sensation est d'autant plus forte que le format a été exceptionnellement rallongé de quinze minutes pour avoir le temps d'intégrer tout le monde, sans oublier non plus que ce season finale subit violemment le contraste avec l'épisode précédent, qui bénéficiait, lui, d'une unité remarquable.

 

Et là où ce défaut devient vraiment gênant, c'est que de cette imperfection du rythme naît une gestion discutable de l'intensité dramatique : certaines storylines n'ont définitivement pas la portée qu'elles pourraient, ou même qu'elles devraient avoir. Le mariage de Robb est ainsi littéralement torché à la six-quatre-deux : à aucun moment on ne ressent véritablement l'ampleur de l'impact que pourrait avoir cette décision pour le moins précipitée, même si les scénaristes se sont efforcés de nous en donner un aperçu par le biais du personnage de Catelyn, dans une scène encore une fois trop courte et trop peu marquante.

 

 

 

 Même en temps que fan de My Little Pony, cette scène m'a foutu la gerbe.

 

 

De même, certains arcs laissent une sensation d'inachevé, voire apparaissent complètement bâclés : que penser ainsi de la storyline de Theon à Winterfell, qui trouve ici une fin franchement ambigüe, pour ne pas dire incompréhensible ? Malgré une belle séquence de confession entre le traître Greyjoy et mestre Luwin, il faut en effet avouer que la conclusion de cette intrigue laisse un goût pour le moins amer : s'il est évident, en effet, que les scénaristes ont voulu donner un caractère profondément grotesque à la défection des hommes de Theon, je dois avouer que de mon côté, ça coince. Tout d'abord parce que ce comportement de la part de Fer-Nés, j'ai du mal à y croire : ces hommes sont des ordures sans foi ni loi, certes, mais je n'avais pas envisagé la lâcheté ou le refus de combattre comme une part de leur caractère. Peut-être cette scène a-t-elle en partie pour but de nous montrer l'inaptitude de Théon à commander ces quelques hommes, mais je ne peux m'empêcher de la trouver bancale.

 

Mais surtout, et là c'est mon côté vieux con de lecteur qui s'exprime, j'ai le sentiment qu'on se prive avec ce choix douteux d'une séquence très forte qui m'avait beaucoup marquée dans le bouquin, peut-être autant que la bataille de Blackwater (c'est dire !) : le sac de Winterfell. Alors certes, on pourra m'objecter (avec raison) que le budget est limité ou encore que la série s'adapte au livre et doit faire des choix difficiles et des sacrifices, autant de motifs totalement recevables, mais le constat reste néanmoins très clair : outre les regrets plus ou moins légitimes que peut causer l'absence d'une telle scène, le fait est qu'on ne comprend strictement rien à ce qu'il se passe ! Il ne fait pas vraiment de doute que les scénaristes ont voulu nous placer là au niveau de Bran et de sa petite troupe, en nous faisant ainsi partager leur incrédulité et leur incompréhension face aux ruines de Winterfell, mais bon sang, qu'est-ce que c'est maladroit ! Ca n'a ni l'allure ni l'odeur d'un cliff, encore moins d'un simple mystère appelant une révélation future : on a juste l'impression d'avoir loupé un épisode ou de s'être endormi pendant cinq minutes, et la seule chose qui ressort de ce choix est un puissant sentiment de frustration. Certes, les réponses, nous les aurons certainement dans la prochaine saison : il n'en reste pas moins qu'à mes yeux, cette décision apparaît comme un des plus gros ratés de l'année, d'autant plus surprenant que les scénaristes nous ont à maintes reprises démontré leur habileté et leur malice au cours de cette saison.

 

 

 

 J'organise un petit concours : une boîte de Pepitos à celui qui devine ce qui a bien su passer ici !

 


Dragons + Zombies = Free Win ?

 

Et puisque nous sommes dans le rayon des maladresses et des défauts, continuons l'analyse avec quelques séquences sur lesquelles je reste assez mitigé : l'intrigue de Daenerys, par exemple, souffle littéralement le chaud et le froid dans cet épisode (si tu trouves la vanne dans cette phrase, tu gagnes mon respect éternel). Ah, la Maison des Non-Mourants, ça faisait déjà quelques semaines qu'on l'attendait, et la visiter était déjà un soulagement en soi, d'autant plus que les premières scènes sont vraiment réussies : ces tableaux de la jeune Targaryen errant dans une salle du trône désaffectée et mordue par le froid ou franchissant fébrilement un Mur majestueux comme jamais étaient vraiment magnifiques, et je dois dire que les retrouvailles avec Khal Drogo étaient aussi inattendues qu'émouvantes. Dommage que la suite soit d'un niveau bien moins relevé : la confrontation avec Pyat Pree est brouillonne et confuse, son issue tout bonnement ridicule, et cette posture christique adoptée par Daenerys tandis que ses dragons lâchent le feu sacré frôle le summum du kitch. De même, la conclusion de l'intrigue de Qarth n'a manqué de me laisser perplexe : si j'ai apprécié cette petite réflexion sur la place du bluff dans les problématiques du pouvoir (« un petit homme peut avoir une très grande ombre », vous vous souvenez ?), je reste toutefois beaucoup plus circonspect vis-à-vis du sort réservé à Xaro Xhoan Daxos, qui, sans vouloir spoiler les potentiels futurs lecteurs, avait encore un rôle à jouer dans l'histoire de la saga. Une conclusion à la hauteur de sa saison du côté de Daenerys : inégale, donc.

 

 

 

Cette scène, quoi qu'on en dise, c'est quand même la putain de classe !


 

Jon Snow a également du mal à convaincre totalement : ce qui lui arrive est loin d'être inintéressant, et constitue même un tournant majeur pour l'évolution du personnage, comme nous l'avons déjà fait remarquer plus haut. Cela dit, tout cela est amené un peu trop brusquement et ne sonne pas tout à fait juste : on ne sait pas vraiment si Snow a vraiment compris le plan du Halfhand ou s'il ne fait que subir bêtement la stratégie de ce dernier, et il faut bien avouer que l'absence de soupçons des sauvageons est assez peu crédible. Heureusement que ce plan sur l'impressionnante légion sauvageonne file quand même un petit frisson, en même temps que la promesse d'une troisième saison passionnante pour le bâtard de Winterfell !

 

Enfin, le dernier point qui me déconcerte un peu, c'est la scène finale : ah c'est sûr qu'on a ici un cliff bien puissant, propre à nous faire baver d'impatience jusqu'à l'année prochaine ! Seulement il y a quelques petites choses qui m'ont fait tiquer : bon tout d'abord, ça n'a échappé à personne, je pense, mais la position de Sam est totalement absurde, et confier ce rôle de témoin à un membre de la Garde de Nuit anonyme aurait été à mon sens bien plus judicieux, sans compter que cette décision aurait sans doute fait écho de bien belle manière à la toute première scène de la série et aux prologues et épilogues des bouquins, qui mettent souvent en scène de parfaits inconnus ou des personnages extrêmement secondaires. En outre, je trouve cette scène un peu trop démonstrative : je n'ai rien à redire sur les effets spéciaux en eux-mêmes, extrêmement réussis, mais je pense qu'on en voit un peu trop, et que cette présentation trop nette des abominations dont on nous parle depuis le début vient rompre une part de mystère et gâche un peu l'angoisse qu'une simple présence diffuse aurait suffi à distiller. Ce n'est que mon avis, et il y a sans doute là sujet à débats, mais je ne peux m'empêcher de penser que certains choix ne rendent pas totalement honneur au potentiel de cette scène finale, qui reste à la base une excellente idée.

 

 

 

Toi, t'as vraiment pas une gueule de porte-bonheur (mais un petit air de Tywin) !


 

You and I

 

Bon, à me lire, on peut avoir l'impression que ce season finale est un raté total, ce qui n'est bien évidemment pas le cas : malgré toutes ses maladresses, l'épisode possède tout de même son lot de passages forts, dont certains ont déjà été évoqués plus avant (les surprenantes pérégrinations de Daenerys, par exemple). Un personnage se détache d'ailleurs particulièrement du lot, et parvient à apporter à l'épisode une certaine dose d'émotion : il s'agit bien évidemment de Tyrion. Ce personnage est un peu à la saison 2 ce que Ned Stark était à la première : il y a fait office de pilier central, l'a en grande partie portée sur ses épaules, s'est démené pour faire ce qui lui semblait être le meilleur, et a fini par perdre et par chuter, tout comme son prédécesseur (dans une moindre mesure, cependant). La déchéance physique et morale de Tyrion est ainsi bouleversante et fort bien traitée, notamment lors d'une très belle scène de duo avec Shae, dans laquelle voir le nain éclater en sanglots au contact de sa chère et tendre ne peut manquer de provoquer un petit pincement au coeur (et je ne suis pas franchement fleur bleue !).

 

 

 

Tyrion plus freaky que jamais !


 

Des scènes de duo, d'ailleurs, l'épisode en est parsemé, et si certaines d'entre elles sont assez dispensables (Varys et Ros, pour ne citer qu'eux), d'autres s'avèrent franchement réussies : nous avons déjà pu parler des belles séquences entre Theon et Luwin, ou entre Daenerys et Drogo, mais d'autres s'avèrent d'un niveau tout aussi élevé. On peut ainsi bien sûr penser à la scène qui donne son nom à l'épisode, celle des adieux entre Arya et Jaqen H'Ghaar : c'est définitif, le Sans-Visage est clairement l'un des hommes les plus classes du monde, et la complicité qu'il entretient avec la jeune Stark nous fait frémir tout en restant complètement jouissive. Cette séquence est en outre l'occasion d'en apprendre un peu plus sur l'ordre des Sans-Visages, que l'on retrouvera à de multiples reprises par la suite : on regrettera juste que, pour simplifier le background, le fascinant Dieu Multiface honoré par les Sans-Visages soit remplacé par le Dieu Rouge, mais c'est bien peu de choses comparé à l'excellence de cette scène, qui laisse présager un avenir des plus stimulants du côté d'Arya.

 

Jaime et Brienne forment également un duo des plus piquants : si tout semblait a priori les opposer, la scène qui nous est présentée ici montre qu'ils ont certainement bien plus de points communs qu'il n'y paraissait au premier abord, et on comprend même mieux certains choix scénaristiques qui avaient été fait quelques épisodes plus tôt. Ainsi, la séquence, en plus de nous montrer que rien n'est tout blanc ou tout noir dans aucun des différents camps, révèle encore plus loin le caractère profondément radical de la pucelle de Torth, qui ne reculera devant rien pour accomplir son objectif : Jaime avait tué son cousin, elle massacre sans l'ombre d'un remords trois hommes des Stark. Ce n'est certes plus la Brienne du livre, qui avait infiniment plus de mal à tuer, mais je dois avouer que cette nouvelle version du personnage, plus violente et plus sombre, ne manque franchement pas d'atouts : sa relation avec Jaime est un des arcs qui m'intriguent le plus et pour lequel je vais avoir le plus de mal à patienter jusqu'à l'année prochaine !

 

 

 

Bogoss à volonté !


 

Du côté de Stannis, c'était une excellente idée de réintroduire le personnage de Mélisandre avant la fin de la saison : leur scène met encore plus en relief l'ambiguïté du prétendant au trône, qui commence à montrer les profonds remords qu'a fait naître en lui la décision du fratricide. N'ayons pas peur de le dire, Stannis Baratheon est un personnage grandiose, à la portée éminemment shakespearienne, déchiré entre les exigences et la fascination du pouvoir d'une part, et, d'autre part, les doutes et tenaillements qui le rongent de l'intérieur et auxquels il ne peut se permettre de laisser libre cours : on commence seulement , à travers ce dialogue avec Mélisandre, à appréhender la profondeur du personnage, qui ne nous était alors montré quasiment que d'un point de vue extérieur, et je dois dire que je suis vraiment satisfait qu'une séquence fasse pleinement honneur à ce personnage, qui compte sans mal à mes yeux comme l'un des plus captivants de la saga.

 

Enfin, il serait injuste de ne pas évoquer d'autres scènes un peu plus courtes, mais tout aussi abouties : le dialogue entre Sansa et Littlefinger, par exemple, est finement écrit et vient subtilement préparer quelques-uns des enjeux de la prochaine saison du côté de King's Landing. De même, la séquence entre Osha et Luwin est fort bien sentie, et permet de dire adieu à un personnage qu'on aimait bien avec pudeur et délicatesse.

 

 

 

Goodbye my maester, goodbye my friend...

 

 

Au final, il apparaît avec évidence que cet épisode est loin d'être aussi catastrophique que je pouvais le laisser entendre en introduction, et s'avère même parsemé de séquences fortes et assez subtiles. Il reste néanmoins profondément inégal, et peut-être un peu en dessous de ce qu'on aurait pu être en droit d'attendre d'un season finale (surtout après un épisode aussi remarquable que le 2.09). Alors mon avis est très certainement biaisé par ma lecture des bouquins (desquels je me rends compte avoir beaucoup parlé, peut-être un peu trop), mais j'ai quand même été beaucoup moins emballé par ce season finale que par la plupart des autres épisodes proposés cette année. Reste qu'il parvient à accomplir son rôle majeur, à savoir nous faire saliver d'impatience jusqu'à l'année prochaine : et c'est sans doute ce qu'il faudra en retenir, après tout.

 

J'ai aimé :

 

  • Daenerys dans la salle du Trône, faut avouer que ça en jète !
  • Le retour du Khal, une belle surprise !
  • Tyrion/Shae, Arya/Jaqen, Jaime/Brienne, Stannis/Mélisandre... et les autres duos de choc de l'épisode.
  • La scène finale, malgré tout.

 

Je n'ai pas aimé :

 

  • Daenerys en Christ rédempteur à deux francs, ça le fait déjà beaucoup moins...
  • Euh... c'est quoi le délire à Winterfell ?
  • Le détour au pays des Bisounours pour les mignonnettes noces de Robb et de sa gentille infirmière.
  • Un rythme mal géré pour un épisode décousu.
  • Sam... mais qu'est-ce que tu fous là, mec ?!

 

Note : 14/20.

 

PS : désolé pour le retard !

L'auteur

Commentaires

Avatar Puck
Puck
Pour un mec qui n'avait rien à dire, tu le dis fort bien. Et je te rejoins sur tout, sans exception, quand bien même je ne partage pas ton amour pour Stannis.

Avatar Altaïr
Altaïr
globalement d'accord avec toi... cet épisode résume bien pour moi les points forts et les points faibles de la saison. Des arcs bancaux, voire sous-exploités par rapport au bouquin (Jon, Robb, et dans une moindre mesure Dany), des scènes très réussies si on les prend séparément mais qui s'enchainent mal, et des ellipses tellement elliptiques qu'on ne comprend plus rien. Moi aussi j'aurais préféré des marcheurs blancs mystérieux et inquiétant arrivant par milliers dans la brume... Pour le sac de Winterfell, je comprends pourquoi ils ont repoussé l'explication du pourquoi du comment, mais effectivement, Bran ou Osha auraient pu se demander à voix haute ce qui s'était passé pour que le spectateur se sente moins seul dans son incompréhension... Mais oui, de très belles scènes malgré tout, Tyrion et stannis très émouvants.

Avatar Altaïr
Altaïr
ah, et j'oubliais le principal : très belle critique, très fluide et agréable à lire :)

Avatar Tan
Tan
Je suis globalement d'accords avec toi. Et putain ce frisson lorsque Jaqen (même si ce n'est plus Jaquen, il le dit lui même) se retourne.

Avatar avionDandy
avionDandy
Merci pour ces croitique tout au long de la saison, je dois dire que j'attendais cette dernière avec impatience.... Que de suspense sur ce season final tout de même vivement l'année prochaine. Puisque tu parles pas mal des livres, je me tate à les acheter mais j'ai q questions : Cela a t il un intéret après avoir vu la série (je penses avoir la réponse à cette question : oui) ? J'ai pu lire ici et la que la traduction française n'était pas géniale, est ce si terrible que cela ? Enfin conseillerais tu ou pas de lire les livre qui n'ont pas encore été adaptés ? Merci

Avatar Taoby
Taoby
C'est top Captain, et je ne peux te donner que raison. sauf sur Stannis dont le personne ne me semble pas si grandiose que ça bien que très intéressant. Images et légendes drôle et au top. Je te proclame même comme étant mon successeur, " prince dragon des images et légendes." (C est un titre que je me suis attribué tout seul, au toilettes, avec mes vieilles figurines) Pour ce que ça vaut...

Avatar Antofisherb
Antofisherb
Excellente critique :) Par contre j'ai du mal à partager votre (je parle de manière générale hein, je ne te vouvoie pas^^) enthousiasme à propos de la scène entre Arya et Jaqen. Ok, la scène est bien, mais j'ai beaucoup de mal à voir l'incidence que ça aura sur la suite (c'est sans doute dû au fait que je n'ai pas lu les bouquins d'ailleurs). Du coup si je n'avais pas lu vos avis j'aurais très bien pu me dire qu'ils n'allaient jamais se revoir, et que ça avait l'air d'un adieu un peu mystérieux plus qu'autre chose.

Avatar Altaïr
Altaïr
@avionDandy : oui, ça vaut largement le coup de lire le livre en plus de la série, car il est beaucoup plus riche. On peut même voir la série comme une excellente introduction au bouquin. La traduction française, certains adorent, d'autre détestent. Disons que le livre est assez facile à lire en VO, et le traducteur français a fait le choix d'"enrichir" (d'aucuns diraient "empouler") le style à la base assez direct de Martin. Ce n'est pas une mauvaise traduction (il n'y a pas d'erreur, et la langue est belle), mais l'impression qui en ressort est assez différente de la VO. : plus lourde, plus moyennageuse.

Avatar Koss
Koss
Maaaaaaiiisss qu'est que ce que tu chipotes ! :) L'exemple le plus frappant pour moi c'est votre frilosité sur Winterfell (quelle vanne !). Car oui, ce n'est peut-être pas plus mal qu'on ne comprenne rien au sac de Winterfell. Plusieurs interprétations sont ainsi possibles. Je ne vois vraiment pas ou est le problème, en fait. L'explication, on l'aura, soyez-en sur. Et puis pas d'accord, non plus, sur Stanis Le coté : "Oh damned, j'ai tué mon petit frère Je suis un gros vilain" était assez (voir +) mal amené quand même.

Avatar Puck
Puck
Ben écoute Koss, moi ça me pose un problème de ne pas saisir les motivations des personnages et le pourquoi. Et le mystère, là, pour moi, ça ne paye pas. Ca m'énerve, c'est tout. Je vois ça comme une facilité pour masquer le fait que l'on est à court d'idées, que l'on n'a pas eu le temps d'écrire des préparations correctes, ou que l'on s'en fout. Et de n'en savoir pas plus que les personnages, c'est frustrant.

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