Critique : Terminator : The Sarah Connor Chronicles 1.01

Le 16 octobre 2009 à 00:00  |  ~ 4 minutes de lecture
Étant un grand adepte de la saga Terminator, cela faisait un bon moment que je me tâtais pour regarder cette série. Et aujourd'hui, paf! Je l'ai fait! Le grand saut!
Par Bleak

Critique : Terminator : The Sarah Connor Chronicles 1.01

~ 4 minutes de lecture
Étant un grand adepte de la saga Terminator, cela faisait un bon moment que je me tâtais pour regarder cette série. Et aujourd'hui, paf! Je l'ai fait! Le grand saut!
Par Bleak

Être ou ne pas être un Terminator, telle est la question.

A l'image de Terminator 3: Le Soulèvement des Machines, le Terminator de The Sarah Connor Chronicles est une femme. Toutefois, celle-ci est venue non pas pour tuer John Connor, ayant un rôle important dans la future résistance, mais bien pour le protéger. Mais de qui? D'un autre Terminator envoyé lui aussi du futur, mais dont le rôle est, justement, d'éliminer John Connor. Logique, non ?

Attardons nous un peu sur l'élégance de nos machines dernières génération. Ce sont bien évidemment des acteurs qui jouent le rôle des robots. Donc question réalisme, ben c'est réaliste (vu que ce sont des acteurs! Suivez un petit peu, bon sang!). L'aspect "machine" est très peu présent à part une jambe par-ci, une griffure par là, donc disons que le peu qui ait été présenté l'a bien été. Ajoutons le fait que la série puisse disposer des moyens employés pour la réalisation des films, ce qui peut être un gros plus.

 

Cible n°1: John Connor

Côté scénario, on se retrouve donc un peu dans la même situation que dans Terminator 2: Le Jugement Dernier, dans lequel Schwarzenegger était venu lui aussi du futur pour protéger le même John Connor d'un autre Terminator. Toutefois, ce n'est pas un hasard puisque la série est sensée se passer justement à la suite de cet épisode.

Malgré le lien qui semble unir les films et la série, je trouve qu'il est plus appréciable de regarder cet épisode en ayant pour idée que celui-ci est totalement indépendant. Cela permet d'apporter un oeil nouveau sur cet univers, prendre plus de plaisir en se focalisant moins sur la recherche d'incohérences qui, cela dit, sont extrêmement peu nombreuses par rapport à ce que j'ai pu entendre. Si à l'inverse vous êtes un traqueur de détails, je vous conseille de bien être à l'écoute des diverses explications de l'épisode qui tentent d'apporter le plus de cohérence possible à chaque chose qui pourrait créer un doute.

 Enfin, pour conclure sur ce point, en tant que fan de la saga, je dois avouer que les similitudes ne m'ont pas dérangé. La série tout comme le film sont avant tout des divertissements et sont à voir comme tel. Le plaisir, lorsqu'on visionne ce genre de série ou films, est d'être tenu en haleine et de ne pas voir le temps passé tellement on est absorbé par ce que l'on voit. Je crois que c'est ce qu'il se passe ici.

 

Dur dur de passer après Schwarzenegger

Lena Headey (Sarah Connor) est plutôt convaincante dans son rôle. Certains lui reprochent sa froideur et son manque d'expression. Personnellement, je pense que cela fait partie du personnage, tout comme dans le film, elle essaye d'être maître de ses émotions autant qu'elle essaye d'être maître de son destin.

Quant à Thomas Dekker (John Connor), malgré qu'il soit le personnage central, on ne l'a pas trop vu et il reste à découvrir. Pour le peu que l'on a vu, il semble bien tenir son rôle même si, au final, il n'est rien d'autre qu'un adolescent pour le moment. Enfin, Summer Glau (Cameron Phillips ou le Terminator) qui semble être, à vrai dire, le personnage central de l'épisode me laisse un avis mitigé. Son jeu est en effet assez convaincant, elle a plutôt bien réussi à reproduire le caractère mécanique des Terminators dans les combats, qui plus est, ses expressions réussissent à nous rappeler son ancêtre Schwarzy. Cette sensation mitigée relève plutôt de son allure générale, on a du mal à croire que ce petit bout de femme puisse être un de ces terribles Terminators envoyé du futur pour sauver l'humanité!

 

Arnold, on t'aime!

Je ne pouvais terminer mon article sans adresser un message à notre Terminator préféré. Arnold, je sais que tu te rends souvent sur SerieAll (oui mes critiques influent beaucoup sur ses choix de séries à regarder), sache que que si tu continues de t'entêter à ce point à jouer au gouverneur et que tu refuses encore un seul rôle au cinéma et bien ne compte plus sur moi ni sur aucun membre de l'équipe pour te conseiller des séries!

Nonold, non ce n'est pas pour te punir, tu nous manques, voilà tout.

 

J'ai aimé:

  • retrouver le délire Terminator 2
  • la chasse au "John Connor"
  • pas mal d'action!

 

Je n'ai pas aimé:

  • l'absence de mon Schwarzy adoré
  • le scénario qui aurait gagné à être un peu plus original

 

Note: 13/20

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Je dois dire d’emblée que je suis très client de cette série Terminator pour des raisons qui ne feront pas sourire tout le monde. Regardant encore récemment les Terminator 1 et 2, je trouvais franchement dommage que dans le 2, le Terminator soit tourné en ridicule par Edward Furlong, on perdait selon moi la dimension tragique pour aller dans le grand guignolesque style Last Action Hero (Je ne dis pas que j’adhère pas mais j’aime moins).