Critique : Westworld 1.01

Le 14 octobre 2016 à 06:18  |  ~ 17 minutes de lecture
Que vaut vraiment cette nouvelle série événement signée HBO ?
Par Galax

Critique : Westworld 1.01

~ 17 minutes de lecture
Que vaut vraiment cette nouvelle série événement signée HBO ?
Par Galax

HBO, depuis quelques années, rime avec "qualité" pour un public de plus en plus large. Il n'aura pas fallu grand-chose : un Game of Thrones par-ci, un True Detective par-là, pour faire de cette chaîne un nom incontournable dans l'univers des séries télé américaines. Un nom à qui on associe gros budget, cinématographie et production à couper aux petits oignons, et bien souvent une ambition de faire de grandes séries ("It's not TV, it's HBO"). Alors, quand ils sortent une nouvelle série dramatique événement, ce qui n'arrive pas si souvent que cela, forcément toute l'attention lui est accordée. D'autant plus lorsque le drama en question s'appelle Westworld, qu'il s'inspire d'une idée d'un ancien film des années 70 ayant été bien reçu et dont le créateur bosse aussi sur l'adaptation, qu'il rassemble des noms comme Jonathan Nolan (ayant conçu avec son frère The Dark Knight, Interstellar...) et J.J. Abrams (LostFringe...), et qu'il s'équipe d'un pitch, de premiers trailers et de premiers retours tous plus prometteurs les uns que les autres. Dans notre page des nouveautés, elle ressortait ni plus ni moins comme la série la plus prometteuse de cette rentrée !

Avec tout ça, le succès est immédiatement au rendez-vous. Le pilote a été l'un des meilleurs démarrages de la chaîne avec les pré-citées True Detective et Game of Thrones – on échappe au fiasco Vinyl –, et la série semble avoir un bel avenir, puisque d'après ses créateurs, pas moins de cinq saisons sont déjà en théorie plannifiées. Mais attention, laissons de côté l'espace d'un instant toute la hype qu'engendre la série et activons notre filtre de public sceptique difficile à convaincre, comme on aime le faire trop souvent. Derrière la belle vitrine de Westworld, que vaut vraiment cette nouveauté ?

Critique sans spoiler.

 

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Une production impeccable

 

Je vais briser la glace immédiatement : oui, c'est clairement un très bon pilote dans quasiment tous ses aspects possibles. Mais je vais essayer de garder à l'esprit tout au long de cette critique un autre point de vue : la perspective de cette série sur le long terme, puisque c'est clairement de cette façon qu'elle est conçue. La question n'est donc pas : "Westworld vaut-elle le coup d'œil ?" – la réponse est oui, allez-y pauvres fous, vous risquez de rater quelque chose ! –, mais plus : "Westworld pourrait-elle vraiment devenir la grande série qu'elle aspire à être ?". On entre déjà dans la classe supérieure, et la réponse est tout de même moins définitive.

 

Westworld, Western

 

En effet, dès le début du pilote, on sent tout de suite que l'on a affaire à un gros projet. Le générique est massif, typique d'HBO. L'excellente bande-son signée Ramin Djawadi (Game of Thrones) est une valeur sûre. Les acteurs en imposent, particulièrement le père de Dolores et le créateur du parc, joué par the Anthony Hopkins (Hannibal Lecter). Les décors sont tout bonnement somptueux. La réalisation est de qualité ; des scènes censées nous mettre mal à l'aise aux séquences d'action sorties d'un western, Westworld n'a pas menti sur sa marchandise. Quand on voit les futurs noms derrière la caméra pour le reste de la saison, forcément, cela ne peut que nous rendre confiant. En vrac : Vincenzo Natali (réalisateur du génial Cube), Jonny Campbell (Doctor Who), Neil Marshall (Blackwater de Game of Thrones), Michelle MacLaren (plusieurs fois récompensée pour Breaking Bad)...

De cette lignée de réalisateurs/trices, on reconnaît deux choses qui se retrouvent dans ce pilote. Primo, l'expérience du métier. Westworld respire la confiance dans chaque scène. Le pilote n'hésite pas à balancer des longueurs et des scènes en double malgré ses soixante-dix minutes, s'il estime que c'est pertinent pour l'histoire, et que le pitch et le cadre sont suffisants pour que le spectateur ne décroche pas. C'est le cas, puisqu'on reste scotché à l'écran tout du long. La narration est extrêmement maligne, tout le pilote forme déjà une sorte de boucle et d'histoire à elle toute seule, servant à nous plonger directement dans l'univers de Westworld. C'est parfait. Secundo : la diversité des genres et des horizons. La série rassemble plusieurs noms, tous avec un parcours spécifique, ne lésine sur aucun aspect (casting, production, réalisation, scénario, bande-son...), accumulant un savoir-faire vaste et toujours en expérience étroite avec la chaîne. Bref, une expérience avec la télévision et avec le cinéma en général, notamment dans le genre de la Science-Fiction et des hommages aux anciens films, dont les westerns. Dans la forme, c'est donc là encore parfait. Et dans le fond, comme on le constate très vite, Westworld mélange un bon paquet d'idées reprises à droite et à gauche qui, ensemble, donnent un produit bien particulier.

 

 

Le b.a.-ba de l'exposition

 

On a tout d'abord le parc d'attractions futuriste, dont le quotidien est scénarisé par une corporation secrète, à travers le biais d'androïdes. De là se posent tous les enjeux relatifs à la robotique et aux dits-androïdes : la question de la réalité de leur existence, leur perception de l'environnement, leurs souvenirs – ici joliment appelés "rêveries", et donc évidemment associés à une thématique du rêve –, le libre-arbitre des machines, et enfin l'incontournable thème de la révolte de la machine contre son créateur, au centre de la scène finale (que je ne spoilerai pas) remettant en cause toutes les belles paroles qui la précèdent... Bref, le récit est riche, les idées de science-fiction sont nombreuses et interagissent toutes très bien entre elles, et surtout, le mélange anachronique avec le Far West fonctionne et donne toute l'originalité esthétique à la série.

 

Westworld, parc d'attractions

 

La longueur du pilote permet à ce dernier d'insister plusieurs fois sur des aspects dont il veut souligner l'importance. On a donc l'occasion de découvrir plusieurs fois le cycle qui se répète dans le parc d'attractions, et les nuances entre les scènes. On peut voir quelles relations entretiennent les androïdes avec les visiteurs, entre les prostituées, les éducatrices ou les méchants qui se font tirer dessus, et comment toute leur vie est organisée. Au niveau supérieur, on a toute la partie coulisse : comment le monde est visualisé, comment sont conçus les androïdes, par qui, et quels acteurs ont leur mot à dire dessus. On rencontre les "cerveaux" derrière ces machines. On observe les "ouvriers" qui s'occupent des tests et de la sale besogne, au point parfois d'entretenir des relations étranges avec les androïdes (la fille qui veut tester un kiss sur une prostituée robot). Enfin, on cite les "managers" et leurs intérêts bien différents des actionnaires et des employés, et qu'on imagine donc au centre d'un rebondissement futur... Et tout au long de ces séquences, à travers une ligne ou deux, il est souvent question de morale, de l'enjeu que posent ces machines, de l'hypocrisie des visiteurs, et des effets pervers que le parc pourrait entraîner. En fait, l'un des aspects les plus malins de la série consiste à présenter à la fois le parc en lui-même, et à l'opposer à tous les hommes derrière tirant les ficelles, comme des scénaristes se retrouvant à devoir gérer des bugs et des imprévus. Ce qui, par définition, peut donner quelque chose d'imprévisible, ainsi que des tas de théories déjà nombreuses – je vous renvoie au Coin du Fan écrit par Koss en fin de critique.

Encore une fois, tous les enjeux sont bien définis, le pilote est très dense à ce niveau-là, amène de nombreuses thématiques sur le tapis et nous laisse avec un paquet de questions en tête. C'est propre, bien écrit, jamais complexe, toujours mystérieux et intrigant, bref, très prometteur pour la suite.

 

 

Où est le piège ?

 

Avec tout ça, dire que je n'ai pas été emballé serait purement hypocrite. Comme vous l'aurez compris, ce pilote est en effet extrêmement convaincant. Si la suite de la série se révèle aussi solide, ce sera en partie car The Original aura aussi bien introduit tout l'univers du show. Westworld, qu'on soit clair, ça avait l'air génial avant, ça a toujours l'air aussi génial maintenant.

Pour autant, il y a encore quelques ombres au tableau qui peuvent laisser prévoir de futures lacunes. D'abord, en insistant beaucoup sur le visuel et sur le scénario, la série néglige un peu sa troisième pierre angulaire : les personnages. Tous très peu attachants, quasiment aucun ne retient notre attention, et lorsque c'est le cas, c'est plus parce que le scénario veut les rendre importants – typiquement, Dolores. C'est la seule dont l'histoire pourrait vraiment être amenée à nous toucher, les autres protagonistes n'inspirant pas vraiment notre empathie. Ce n'est pas dramatique en soi, d'autant plus que le cast est extrêmement dense, et que le pitch-même de la série oblige à retrouver des personnages déshumanisés (les androïdes)... Simplement, il semble assez difficile de s'imaginer vibrer en même temps que nos personnages dans la suite de la série, qui n'a pas l'air de vraiment jouer sur ce tableau-là, préférant miser sur ses intrigues et son ambiance. Soit.

 

Westworld, SF

 

Au final, Westworld laisse quand même une sensation d'un certain "froid". C'est léché, parfaitement mis en scène, le scénario est introduit sans bavure, chaque scène a sa place... Mais tout ça manque un peu d'âme, non ? C'est limite "trop parfait". Est-ce voulu par la série ou est-ce un vrai problème ? Bien sûr, celle-ci a la volonté de créer de la distance avec nous dans des scènes assez glauques avec les androïdes, et par le côté mécanique de la vie dans le village. Mais au-delà de ça, la série manque pour l'instant un peu d'âme et de cœur. La faute à un manque d'attachement aux personnages donc, ainsi qu'à des idées certes nombreuses et allant très bien ensemble, mais tout de même assez classiques.

La scène finale que j'ai évoquée un peu plus haut, ne fait finalement que renvoyer à quelque chose de déjà présent dans le pitch-même de la série que tout le monde avait deviné. C'est un parti-pris qui permet de donner un point de conclusion très précis à ce pilote, faisant un parallèle avec sa scène d'ouverture. Mais il se pourrait bien que le déroulement de la série soit dans un premier temps assez prévisible, et cette perspective me fait un peu peur, notamment si l'on se dirige vers une simple "gestion de robots qui se révoltent". Après, la série a le potentiel de faire beaucoup, beaucoup plus que ça, et avec cette belle première prestation, je fais quand même le choix de lui faire largement confiance pour la suite.

 

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Au final, impossible de rester hermétique à l'univers de Westworld. Grâce à son pitch excellent et aux moyens rassemblés par la chaîne, ce pilote reste tout à fait convaincant et semble assurer à la série la certitude de revenir en force pour toute sa première saison. En résumé, Westworld ne déçoit pas une seule seconde, mais pour quelques raisons, elle reste pour l'instant plus une série que j'admire de loin, plutôt qu'une série à laquelle je suis vraiment sensible et impliqué. Il n'empêche que ce pilote est globalement la claque qu'on attendait tous plus ou moins. Reste à voir si ces bonnes impressions se confirmeront par la suite et que la série pourra être l'objet culte qu'elle peut devenir.

Il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que la suite de la saison parvienne à se servir des qualités immédiates d'accroche de ce premier épisode pour nous saisir pour de bon.

 

J'ai aimé :

 

  • Le mélange des univers et des ambiances
  • Une narration excellente tout au long du pilote
  • Plein d'idées dans le scénario, très confiant
  • HBO et toute une production exemplaire
  • La violence mise à profit de l'histoire, pour une fois
  • Toutes les bases parfaitement posées
  • Du potentiel pour créer quelque chose de très glauque et moralisateur

 

Je n'ai pas aimé :

 

  • Peu d'attachement aux personnages, un côté un peu "froid" à l'ensemble
  • Des concepts et un schéma narratif déjà-vu. La série a toutes les clés pour nous surprendre et elle devra les saisir pour convaincre sur le long terme.

 

Ma note : 16/20.

 

 

Le Coin du Fan

 

Cette partie est pleine de spoilers.

 

  • Le fantôme de Yul Brynner flotte au-dessus de ce pilote. Ed Harris reprend exactement les mêmes habits que Yul avait dans le film (qui étaient déjà les mêmes habits qu’il portait dans "Les 7 Salopards"). En outre, juste avant de tirer sur Teddy, Ed Harris lui propose de tirer en premier. Soit la même proposition du personnage de Yul à l'un des héros du film. Or, Yul jouait un robot dans le film (et sa suite). Est-ce un indice pour nous signifier la vraie nature d'Ed Harris ?

 

  • Teddy se souvient. Tout l’épisode tourne autour des souvenirs que les robots ont (qui est aussi un des thèmes principaux de l’œuvre de Philip K. Dick). Or, lorsqu’il se réveille pour la troisième fois dans le train, Teddy se souvient :

 

Teddy se souvient de sa blessure

Teddy se souvient de sa blessure

Teddy se souvient de sa blessure

 

  • La production a créé un faux site internet sur le parc d’attraction : https://discoverwestworld.com/ (pas accessible en France, malheureusement). Sur ce site, on peut accéder à une carte du parc, à différentes questions et différents indices qui donnent quelques pistes sur la suite de la série :

 

La carte de westworld

La Carte

 

question robotique

"Vous avez eu un accident de voiture. Par chance, vous aviez anticipé et fait mesurer votre anatomie et sauvegarder votre mémoire. Une réplique à l'identique est construite à partir de ces informations. Est-ce vous ? Oui / Non"

 

Le coût d'une journée

Le prix d'une journée dans le parc

 

  • Certains des personnages ont des noms qui ont une double signification. Ford le créateur du parc fait penser à Henry Ford, créateur de la marque automobile du même nom et du fordisme. Teddy fait penser à Teddy Bear, le premier ours en peluche et le premier jouet pour enfant mondialement vendu. Il est intéressant de noter que Teddy Bear tire son nom du président US Theodore Roosevelt. La légende raconte que lors d’une chasse à l’ours, les organisateurs trouvèrent et capturèrent un vieil ours blessé afin de satisfaire le Président qui n’avait rien trouvé. Roosevelt refusa de tuer l’animal, jugeant cela antisportif. Et la blonde qui accompagne le bandit qui braque le saloon, s’appelle Armistice.

 

  • La mouche revient à plusieurs moments-clés de la série, juste avant que les robots ne perdent contrôle. L’insecte peut signifier trois choses :
  1. Elle pourrait donc symboliser le virus qui se transmet (comme dans le film) de robots en robots, comme une infection.
  2. À la fin, Dolores parvient à tuer la mouche. Or, les robots ne sont censés faire de mal à aucun être vivant. Mais la mouche est-elle un être vivant ou un minirobot créé par le parc ?
  3. Enfin, l’habilité de Dolores à tuer la mouche (et donc à se débarrasser du virus) pourrait signifier que ce robot parvient à se défendre elle-même et sans intervention humaine, d’attaques extérieures.

 

Scène de la mouche

– Est-ce que vous avez déjà fait du mal à un être vivant ?

– Non

– Je sais que les choses vont se dérouler de la façon dont elles sont supposées le faire.

 

  • Le scalp. Ed Harris semble jouer un hardcore gamer, qui fait et refait encore la même partie depuis trente ans pour en découvrir un sens caché. À la fin du pilote, il trouve sous le crâne du croupier un schéma. Ce schéma est le même que celui de "L’homme dans le labyrinthe", l’emblème des indiens Tohono O’odham d’Arizona du sud. Ce schéma symbolise les choix qu’un homme doit faire dans sa vie et les chemins qu’il doit prendre. Au centre du labyrinthe se trouvent les buts et les rêves qu’un homme cherche toute sa vie. La légende veut que si une personne atteint ce centre, Dieu (Ford, le créateur du parc ?) est là pour nous accueillir et nous faire passer dans l’autre monde.

 

le schéma

the man in the maze

 

  • "The Original". Le titre de l’épisode peut lui aussi être sujet à plusieurs interprétations. Est-ce Dolores qui est ce robot original, très ancien ? Où est-ce Ed Harris qui est là depuis bien plus de trente ans ?

 

 

Bonus :

 

westworld blague

westworld blague

westworld blague

– Tu es toujours si heureuse et optimiste. Quel est ton secret ?

– Je ne suis pas un PC. Je suis un Mac.

 

C'est tout pour cette fois ! On se retrouve pour une prochaine critique !

L'auteur

Commentaires

Avatar dewey
dewey
"Il n'aura pas fallu grand-chose : un Game of Thrones par-ci, un True Detective par-là, pour faire de cette chaîne un nom incontournable dans l'univers des séries télé américaines." La chaîne était déjà un must 10 ans avant (et surement bien plus que maintenant d'ailleurs) grâce à des titres tels The Sopranos, Six Feet Under ou encore The Wire. GoT (pendant un temps, parce que bon ... voilà) et TD, avec d'autres shows comme Treme ou Boardwalk Empire n'ont fait que rebooster sa crédibilité face à ce qui est apparu entre temps en face et qu'ils n'avaient pas à l'époque (d'où leur réputation encore plus écrasante à l'époque) : des concurrents pouvant leur tenir tête sur le plan de la réputation qualitative, comme AMC ou Netflix par exemple. Mais sa réputation de producteurs de séries de très haut standing, ça fait des plombes qu'elle l'a et ce ne sont certainement pas ces titres là qui la lui ont fournie.

Avatar Galax
Galax
Oui bien sûr qu'elle n'a pas commencé à faire soudainement des séries de qualité ;) Mais niveau réputation et public large (mondial) je pense que ça s'est beaucoup fait surtout sur ces dernières années. Oui il y a quand même eu The Sopranos bien avant ça en effet mais des séries comme The Wire ou SFU ça reste assez réservé à un certain public, enfin en tout cas pour moi c'est plutôt connoté "peu accessible".

Avatar Altaïr
Altaïr
@Galax : en fait, au contraire, il y a eu plutôt une baisse de prestige de HBO ces dernières années. Quand The sopranos, SFU, Rome, Carnivale, Deadwood, The Wire sont sortis, on n'avait jamais vu ça de mémoire de sérievore - ils ont complètement révolutionné le paysage des séries, à l'époque. Ils étaient les pionniers, ils n'avaient pas de concurrence. Depuis, de nombreuses chaines leur ont piqué la recette et la chaine a beaucoup perdu de son prestige... Tu étais probablement trop jeune à l'époque (;) ) mais il y a 10-15 ans, toute personne "de bon goût" se devait de regarder les séries HBO. Le final des sopranos a été vu par 12 millions de personne ! Alors qu'un épisode de GoT fait 8 millions de télespectateurs au mieux en saison 6... Et sinon, Le grand Yul Brynner n'a pas joué dans les 7 salopards, mais les 7 mercenaires. On ne plaisante pas avec la filmographie de Yul Brynner. C'est sacré ;)

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