Focus sur Tales from the Crypt

Le 14 juillet 2011 à 12:22  |  ~ 4 minutes de lecture
Dans les perles que nous offrirent les années 80, il en est une qui m’a profondément marqué, c’est "Les contes de la crypte".
Par Fafa

Focus sur Tales from the Crypt

~ 4 minutes de lecture
Dans les perles que nous offrirent les années 80, il en est une qui m’a profondément marqué, c’est "Les contes de la crypte".
Par Fafa

Pour moi, Les contes de la crypte, c’est synonyme de jeudi soir pendant les grandes vacances... M6 en deuxième partie de soirée avec un grand bol de glace à la vanille saupoudré d’amandes et de crème chantilly. Avec tous ces ingrédients, c’était la clef d’une bonne soirée. Cette série produite par des grands noms du cinéma actuel, Joel Silver (Matrix, Piège de cristal), Robert Zemeckis (Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Forrest Gump) et Richard Donner (L’arme fatale, Les Goonies) est un pur régal.

 

La règle des trois « S »

 

Le maître de la crypte

Un mélange d’Emmett Brown, de Laurent Ruquier et de Michael Jackson.

 

Chaque épisode, d’une durée de 25 minutes environ, est indépendant. Pas d’acteur récurrent dans cette série, ni d’histoire à rallonge. Chaque épisode est un mini-film d’horreur ou fantastique où l’on se débarrasse du superflu pour ne garder que le meilleur. Pour cela, la série suit la règle des trois « S » : Sang, Sexe et S’Humour (oui, je sais, je n’ai pas trouvé de troisième mot avec un S).

L’originalité de cette série, pour l’époque, c’est qu’elle ne se refuse rien, tant dans le gore que dans le déshabillage de corps. La série nous offre donc son taux d’hémoglobine et de grosses poitrines sans aucune censure. HBO avait déjà des couilles dans les années 80.

Les histoires sont toujours racontées avec une pointe d’humour noir qui rend les épisodes désopilants. Par exemple, un vampire qui récupère ses dents dans un verre posé sur la table de nuit en se levant le soir, avant de ranger son cercueil dans le mur, tel un lit rétractable, moi ça m’éclate.

Le présentateur des épisodes, en lui-même, est une énorme blague, un cadavre en décomposition adepte du jeu de mots (morbide) à la Laurent Ruquier et du déguisement ridicule.

Mais la chose qui nous rend vraiment accroc, c’est que les différentes histoires se terminent toujours plus ou moins mal pour le héros. C’est vrai que l’on adore quand ça ce finit mal ou quand le méchant gagne à la fin.

 

Une crypte quatre étoiles

 

Les guests des contes de la crypte

Tout le monde est là !


Les stars ou futures stars du petit ou grand écran se bousculent pour pousser les portes de notre crypte préférée, que ce soit devant ou derrière la caméra. Malcolm McDowell (Orange Mécanique, Heroes), Tia Carrere (Relic Hunter, Wayne’s World), Whoopie Goldberg (Sister Act, La couleur pourpre), Anthony LaPlagia (FBI Portés Disparus, Le client), Dan Aykroyd (SOS Fantômes, Les Blues Brothers), Kyle MacLachlan (Dune, Desperate Housewives), Christopher Reeve (Superman, Smallville)… devants la caméra.

Arnold Schwarzenegger (Terminator, Predator), Tom Hanks (Philadelphia, Seul au monde), Michael J Fox (Retour vers le futur, Spin City), Robert Zemeckis (Apparences, Le pôle express)… derrière la caméra. Un casting a faire pâlir Thomas Langmann.

 

Une série qui a fait des petits

 

Les comics

Des comics à la série, il n’y a qu’un pas


Les contes de la crypte ont engendré toute une flopée d’enfants plus ou moins reconnus. Niveau série, on peut citer Masters Of Horror qui reprend le même principe que les contes de la crypte, à savoir une histoire et des acteurs différents pour chaque épisode le tout sur fond d’horreur.

Au rayon des films, la série a engendré cinq films légitimes : Histoires d’outre-tombe, Le caveau de la terreur, Le cavalier du Diable, La reine des vampires et Ritual. Il y eu aussi des films illégitimes où la série fut juste une source d’inspiration : Creepshow et ses suites, Darkside les contes de la nuit noire, Petits cauchemars avant la nuit, Necronomicon, Terror Tract ou encore Fantôme contre Fantômes.

il faut savoir que la série est tirée, elle-même, d’un comic-book publié à partir des années 50.

L'auteur

Commentaires

Avatar Bleak
Bleak
J'avoue que je n'ai jamais regardé le moindre épisode de cette série, ce n'est pas vraiment mon époque, mais ton focus a éveillé ma curiosité. Une question tout de même: la série n'a-t-elle pas trop mal vieillie en 22 ans? Car au niveau de la réalisation, des effets spéciaux notamment, tout a bien évolué.

Avatar Bleak
Bleak
Ah et une autre question: quel était le rôle joué par Tia Carrere? (implicitement est-ce que c'était hot?)

Avatar Taoby
Taoby
Mais Fafa tes articles sont cool mais trop court !!! Je serais bien resté 10 minutes de plus à te lire, il y a tellement d'épisode à ressortir. j'adorais cette série, et je partage un peu les même souvenir que toi étant jeune. Merci pour le rappel. @Bleak : Toi tu a envie de voir du boobs...

Avatar Fafa
Fafa
@Bleak : Ca a un peu mal vieilli, mais les effets spéciaux ne sont pas le plus important, c'est surtout la narration et l'humour. Pour Tia, désolé mais elle n'est pas nue. @Taoby : On me dit souvent que je suis trop court !!!! Etant donné qu'il n'y a pas d'histoire générale, je n'avais pas envie de faire une liste de résumés.

Avatar Puck
Puck
Ah... Le moment nostalgie du WE ! Et les calories ingurgités virtuellement avec ton accroche. Merci Fafa !

Avatar Puck
Puck
Et je rejoins Taoby, j'étais confortablement installée dans ma banquette, l'ordi sur les genoux, le mug de café à portée de main, et d'un coup, plus rien ! Tu aurais pu nous dire ceux qui t'avaient le plus marqués. Dans ce genre d'anthologie, il y a bien toujours trois épisodes favoris (moi je peux te citer les miens pour Twilight Zone)

Avatar Fafa
Fafa
C'est à dire que j'ai écrit cet article en re-mattant la série et je me suis aperçu que je ne me rappelais que d'un épisode (avec Joe Pesci).

Avatar Aureylien
Aureylien
Pour mes épisodes favoris c'est le commentateur TV qui films dans une maison hantée, le mec qui peint avec le sang de ses victimes (Tim Curry inside), et celui où y'a le monstre sous les escaliers qui était plus marrant que terrifiant. J'était super jeune quand je les ai vu, ça me faisait peur et c'était marrant.

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