Pour moi, Les contes de la crypte, c’est synonyme de jeudi soir pendant les grandes vacances... M6 en deuxième partie de soirée avec un grand bol de glace à la vanille saupoudré d’amandes et de crème chantilly. Avec tous ces ingrédients, c’était la clef d’une bonne soirée. Cette série produite par des grands noms du cinéma actuel, Joel Silver (Matrix, Piège de cristal), Robert Zemeckis (Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Forrest Gump) et Richard Donner (L’arme fatale, Les Goonies) est un pur régal.
La règle des trois « S »
Un mélange d’Emmett Brown, de Laurent Ruquier et de Michael Jackson.
Chaque épisode, d’une durée de 25 minutes environ, est indépendant. Pas d’acteur récurrent dans cette série, ni d’histoire à rallonge. Chaque épisode est un mini-film d’horreur ou fantastique où l’on se débarrasse du superflu pour ne garder que le meilleur. Pour cela, la série suit la règle des trois « S » : Sang, Sexe et S’Humour (oui, je sais, je n’ai pas trouvé de troisième mot avec un S).
L’originalité de cette série, pour l’époque, c’est qu’elle ne se refuse rien, tant dans le gore que dans le déshabillage de corps. La série nous offre donc son taux d’hémoglobine et de grosses poitrines sans aucune censure. HBO avait déjà des couilles dans les années 80.
Les histoires sont toujours racontées avec une pointe d’humour noir qui rend les épisodes désopilants. Par exemple, un vampire qui récupère ses dents dans un verre posé sur la table de nuit en se levant le soir, avant de ranger son cercueil dans le mur, tel un lit rétractable, moi ça m’éclate.
Le présentateur des épisodes, en lui-même, est une énorme blague, un cadavre en décomposition adepte du jeu de mots (morbide) à la Laurent Ruquier et du déguisement ridicule.
Mais la chose qui nous rend vraiment accroc, c’est que les différentes histoires se terminent toujours plus ou moins mal pour le héros. C’est vrai que l’on adore quand ça ce finit mal ou quand le méchant gagne à la fin.
Une crypte quatre étoiles
Tout le monde est là !
Les stars ou futures stars du petit ou grand écran se bousculent pour pousser les portes de notre crypte préférée, que ce soit devant ou derrière la caméra. Malcolm McDowell (Orange Mécanique, Heroes), Tia Carrere (Relic Hunter, Wayne’s World), Whoopie Goldberg (Sister Act, La couleur pourpre), Anthony LaPlagia (FBI Portés Disparus, Le client), Dan Aykroyd (SOS Fantômes, Les Blues Brothers), Kyle MacLachlan (Dune, Desperate Housewives), Christopher Reeve (Superman, Smallville)… devants la caméra.
Arnold Schwarzenegger (Terminator, Predator), Tom Hanks (Philadelphia, Seul au monde), Michael J Fox (Retour vers le futur, Spin City), Robert Zemeckis (Apparences, Le pôle express)… derrière la caméra. Un casting a faire pâlir Thomas Langmann.
Une série qui a fait des petits
Des comics à la série, il n’y a qu’un pas
Les contes de la crypte ont engendré toute une flopée d’enfants plus ou moins reconnus. Niveau série, on peut citer Masters Of Horror qui reprend le même principe que les contes de la crypte, à savoir une histoire et des acteurs différents pour chaque épisode le tout sur fond d’horreur.
Au rayon des films, la série a engendré cinq films légitimes : Histoires d’outre-tombe, Le caveau de la terreur, Le cavalier du Diable, La reine des vampires et Ritual. Il y eu aussi des films illégitimes où la série fut juste une source d’inspiration : Creepshow et ses suites, Darkside les contes de la nuit noire, Petits cauchemars avant la nuit, Necronomicon, Terror Tract ou encore Fantôme contre Fantômes.
il faut savoir que la série est tirée, elle-même, d’un comic-book publié à partir des années 50.