C’est la fin de l’été, coquillages et crustacés. C’est la fin des festivités et retour à la réalité. C’est la fin de l’été, le Vrickavrack fait sa rentrée.
Durant ces deux mois, le Vrickavrack aurait pu profiter du soleil et partir en vacances dans un camping.
Il aurait pu
- vivre en communauté, porter élégamment les tongs et les chaussettes, la moustache fière et le bob sur le crâne ;
- faire succéder les séances à lézarder sur la plage, apéro au Ricard, et alterner sur 15 jours peau rouge de l’écrevisse et pelage du lépreux ;
- le soir, se lier avec ses voisins de tente autour de pistaches et de cacahuètes, mais au coucher du soleil, oublier d’avoir été jeune un jour et gueuler sur les ados qui ont posé leur tente au bout du camping et qui osent discuter après 22h00 ;
- la nuit, subir les ronflements de ses voisins puis être obligé de se lever tous les jours à 06h30 du matin pour échapper à la fournaise de sa tente ;
- payer 3 euros le litre de lait à la supérette du camping, se faire bouffer par un milliard d’insectes, traverser fièrement le camping le PQ dans la main ;
- se rendre à la soirée organisée par le camping, écouter un mauvais groupe de rock dont les membres ont plus de 50 ans, puis danser sur Patrick Sébastien et ses sardines joués par le DJ (le cousin du barman souvent) et tenter de draguer les nouvelles divorcées peu regardantes, venues pour se changer les idées.
Oui le Vrickavrack aurait pu faire tout cela.
Mais il ne l’a pas fait. Car il a fait un temps de chien. Et en plus, le Vrickavrack n’aime pas les campings. Trop de gens. Et le Vrickavrack n’aime pas les gens.
Il a préféré rester chez lui, tout l’été, bien dans la fraîcheur climatisée de sa tanière, vivant de chips et pizza, pour pouvoir regarder un maximum de séries et vivre sa vie par procuration afin de présenter le numéro de rentrée de sa formidable rubrique.
Et on dit merci qui ?
Le fonz du mois : The Biatch (La Plage)
Avis très favorable
Avis favorable
Avis neutre
Avis très défavorable
Fear The Walking Dead
alanparish : Sur le papier, la série a tout pour se casser la gueule : spin-off d’une série criticable sur de nombreux points, faible pertinence de sortir un tel préquel ou encore apparence de machine à fric peu reluisante. Après trois épisodes, le principal problème de la série réside dans ses personnages : aucun n’est réussi ou attachant, ce qui ne permet pas de fidéliser le spectateur. En revanche, la série est prenante, la phase de contamination et propagation est bien traitée pour le moment (on passera certaines scènes un peu lolesques). Finalement, Fear The Walking Dead possède les mêmes qualités et défauts que la série mère : un côté addictif malgré des défauts à la limite du rédhibitoire.
Killjoys
Nicknack : On regarde des séries comme on va au restaurant. Et autant manger dans un restaurant réputé, voire étoilé, est un régal, autant parfois, de temps en temps, un bon hamburger ou un kebab, ça fait du bien. Il s’agit de la junk-food.
En série, c’est pareil, il y a des junk-séries, des séries n’ayant pas l’ambition de rester cultes ou inoubliables, mais qui permettent de passer un bon moment. Et Syfy en est un peu l’hébergeur officiel. Et il y a de tout dans la junk-série : le plat à grignoter en faisant autre chose (Dark Matter), le plat écœurant (The Strain), sans saveur (Zoo), et parfois étonnament rassasiant (Z Nation).
Killijoys et ses trois chasseurs de primes qui vont de mission en mission dans une galaxie lointaine, fait partie de la moyenne haute. C’est frais, sympa, gentiment con et cela ne se prend pas la tête. Les personnages sont sympathiques, l’humour n’est pas trop lourd et quelques bonnes idées sont disséminées çà et là. Et sans faire la fine bouche, il y a vraiment moyen de prendre plaisir avec Killijoys.
Mr. Robot
Manoune398 : Excellente surprise, l’une des meilleures nouveautés de l’été et même de l’année. Une histoire complexe et intelligente avec de bons acteurs et une belle écriture. Le personnage principal est fascinant mais les personnages secondaires bénéficient d’une bonne évolution également. On est sans arrêt baladés, surpris par des révélations et des retournements de situation. Passionnant ! (Et super bande-son aussi.)
Altair : On pourrait dire que Mr. Robot est une sorte de Fight Club à la sauce anonymous, mais ce serait réducteur. Comme True Detective l’année dernière, Mr. Robot a quelque chose de rare dans les séries : un véritable auteur aux commandes. Il y a un travail absolument remarquable sur l’écriture, les cadrages et la bande-son, au point d’en faire une série hypnotique absolument fascinante, résolument unique. Cerise sur le gâteau : la série mise sur l’intelligence du spectateur, et rien n’est laissé au hasard.
Seul regret : le personnage de "méchant" qui fait vraiment trop cliché au milieu des autres – mais le charisme assez unique du héros compense largement.
Rectify saison 3
Nicknack : Après avoir traversé avec fracas la toujours difficile saison 2 (trop d'errements, trop d’ennuis), la famille Holden est de retour, toujours en pleine dérive. Bonne nouvelle, la série a resserré le nombre d’épisodes et est revenue à six, the magic number. Cela évite les deux à trois épisodes de remplissage de la saison précédente. Et cela permet à la série de toucher la quasi perfection, ce niveau des très grandes séries où la familiarité et la proximité avec les personnages sont telles que mêmes les scènes les plus anecdotiques deviennent passionnantes, tant tout peut arriver.
Sans se renouveler, mais en travaillant en profondeur ses qualités (son atmosphère cotonneuse, ses personnages en plein spleen), Rectify arrive à une délicieuse maturité. Bientôt culte ?
Scream
Nicknack : Pour commencer, Scream passe sur MTV, ce qui n’aide pas son cas. Car MTV est l’une des chaînes les plus abrutissantes, de celles dont l’unique vocation est de vendre du temps de cerveau disponible aux publicitaires. Depuis qu’elle se met aux séries, MTV a créé un nouveau format mutant : la série qui s’intègre parfaitement aux programmes de la chaîne. En effet, la série est à la fois une fiction, un clip (quand une chanson apparaît en fond sonore, un insert donne le nom de l’interprète et du morceau) et un forum de discussions (lors de certaines révélations, des inserts comme #isjakethekiller enjoignent les spectateurs à aller en débattre sur le net). MTV invente la génération 2.0 où la série ne devient qu’un produit de consommation aseptisé et inoffensif de plus.
De plus, Scream n’a pas grand chose pour plaire. Elle est opportuniste (la série n’entretient aucun rapport avec les films sortis au cinéma), peu inspirée (ses personnages sont des caricatures et les procédés pour faire peur sont connus depuis la nuit des temps), puérile dans sa volonté d’être à la pointe de la modernité (name dropping de séries ou d’applications internet) et possède une bande originale atroce de tiédeur. Enfin, elle use et abuse de twists racoleurs, de cliff grossiers et scènes de faux suspense. Pour la majorité des spectateurs, l’affaire est classée très rapidement.
Mais certains (dont moi) sont bizarrement revenus tous les semaines, sans vraies bonnes raisons, approuver un plaisir un peu coupable. Scream est cette fille blonde du lycée, arrogante et superficielle, dont on se moquait publiquement à la récré, mais que l'on ne pouvait s’empêcher de mater du coin de l’œil en cours.
Sex&Drugs&Rock&Roll
Nicknack : Une ancienne gloire du rock, droguée, alcoolique, égocentrique, accepte de sortir de sa retraite et de reformer son ancien groupe, pour écrire un album pour sa fille.
S&D&R&R c’est déjà le retour à l’écran du formidable Denis Leary (Rescue Me). C’est aussi une série très sympathique parlant de rock, balançant quelques vraies vacheries (sur Radiohead, Lady Gaga ou Jon Bon Jovi) tout en critiquant la célébrité d’aujourd’hui (où être présent sur Twitter et faire le buzz est devenu plus important que le talent).
Même si ce n’est jamais hilarant, même si pas de mal de références demandent une sacrée connaissance de l’histoire du rock, la série est vraiment sympa. Sans plus non plus.
Show Me A Hero
Nicknack : Nouvelle création de David Simon (The Wire, Treme) et nouvelle réussite. Portée par un Oscar Isaac de feu (et moustachu), la mini-série de six épisodes raconte l’histoire, à la fin des années 80, d’un Maire ambitieux, mais plein de principes et qui écoute Bruce Springsteen (preuve que ce n’est pas un mauvais bougre), et de son combat pour ne pas perdre ses illusions dans ce manège des vanités qu’est la politique. On y retrouve tous les thèmes chers à Simon : une ville, une communauté, des vies qui se croisent et qui sont liées directement ou indirectement, le fléau de la drogue, la pauvreté, la violence du racisme, des gens qui se battent, d’autres qui abandonnent, la grandeur et la décadence, bref la vie quoi. Parfois compliquée à suivre, Show Me A Hero reste une vraie claque sèche en pleine joue, intense et bouillonnante.
Antofisherb : Série créée par David Simon et réalisée par Paul Haggis, Show me a hero est une série politique et sociale ambitieuse comme son pitch pouvait laisser espérer, et globalement réussie. N’oublions pas d’ailleurs la présence d’Oscar Isaac, qui livre une fois de plus une performance excellente dans ce rôle de Maire plein de bonnes intentions mais tombant peu à peu dans l’individualisme politique. Cependant, même si la deuxième partie de cette courte (six épisodes) mini-série s’améliore sur ces points, je ne peux m’empêcher d’y voir quelques défauts dans le propos de la série, ou plutôt la manière dont il est scénarisé. En effet, cette lutte entre deux populations (l’une aisée et l’autre pauvre) reflète malheureusement la réalité de l’époque (et toujours actuelle d’ailleurs), mais en terme de fiction cela mène à une dualité qui n’est pas toujours très stimulante de mon point de vue. De plus, pendant que nous suivons les débats politiques passionnants d’un côté, la série montre en parallèle le quotidien des populations pauvres, ce qui prend sens dans le propos de la série mais qui n’est pas très intéressant comparé aux débats politiques. Mais la série vaut clairement le coup d’être vue.
Suits saison 5
alanparish : Après cinq saisons, on connaît la recette de Suits : Harvey et Luis s’engueulent puis se réconcilient, le secret de Mike est en danger et un grand méchant tente de faire tomber le cabinet. Cette saison ne déroge pas à la règle mais le fait de fort belle façon. Certains événements permettent de bousculer radicalement la routine de la série, Harvey dévoile des facettes inconnues et touchantes de son personnage et le fil rouge est intéressant du début à la fin. Cette saison est clairement la meilleure de la série, et on pourrait limite regretter que la série ne se termine pas sur ce season final.
Teen Wolf
Elpiolito : Teen Wolf, qu’est-ce qui s’est passé ? Non mais franchement, on ne fait pas des saisons comme ça, merde ! J’avais cru à l’accident industriel l’an dernier mais non, tu réussis à faire encore plus chiant cette année : t’as cru que c’était la foire ou quoi ?
Non, franchement, tous tes épisodes se déroulent de la même façon, il n’y a quasiment rien en action, il y a trop de parlotte, trop de questionnements et surtout trop de pseudo-vide on essaye de faire genre que c’est profond mais en fait non. La moitié des éléments d’intrigues lancés aurait été pliée en trois épisodes auparavant : là, en dix, on n’y arrive pas.
Et que dire de ce mi-final qui ne ressemble à rien et qui annonce surtout une seconde partie encore plus ennuyante que la première ? Non, Teen Wolf, je me suis fait chier cette année, j’ai même zappé certains de tes épisode allègrement, sans remord.
Tu as changé Teen Wolf, et ce changement ne me plaît pas. Je crois qu’il est temps de mettre fin à notre histoire avant que nous ne souffrions davantage.
Adieu Teen Wolf, on a passé de bons moments. (Et non, je n’ai pas envie qu’on reste amis.)
The Whispers
Nicknack : L’exemple typique du concept difficile à faire tenir sur la durée : des méchants extra-terrestres manipulent des enfants pour détruire l’humanité. Un groupe d’hommes et de femmes fera tout pour les en empêcher. Très bien, et après ? Bah le grand Rien, le remplissage par le vide. Seule bouée de sauvetage pour ce genre de série afin de maintenir l’intérêt du spectateur : rendre attachants les personnages. Perdu, The Whispers a un zéro pointé sur ce point, on se contrefout du sort de Claire ou de Sean. Le seul personnage qui arrive à nous faire ressentir un petit quelque chose est Henry, leur fils, mais uniquement parce qu’on a envie de le gifler à chacune de ses apparitions !
To whisper comme murmurer, soit le ton qu’on prend pour lire une histoire aux enfants le soir, pour les endormir.
UnREAL
Nicknack : UnREAL nous fait le coup de Jane The Virgin l’année dernière : la très bonne surprise cachée derrière un trailer peu emballant.
Le show nous propose une plongée dans l’envers (enfer ?) du décor d’une émission de télé-réalité nommée Everlasting, copie de The Bachelor. Et autant dire que ça ne sent pas la rose.
Immoralité, manipulations, mensonges, compétitions impitoyables et coups bas sont les mamelles du programme où la "prod" est omniprésente et omnipotente, se jouant des candidats comme de pions pour atteindre le Saint Graal qu’est l’audience. Comme, en plus, une des créatrices a réellement travaillé comme productrice sur The Bachelor, on peut légitiment penser qu’il y a beaucoup de vrai dans le panier de crabes décrit. Et sans trop de scrupules, la série utilise les méthodes qu’elle dénonce (le voyeurisme notamment) pour rendre accro et faire revenir les spectateurs épisode après épisode.
Pas totalement parfaite (elle délaisse parfois un peu trop le jeu au profit des triangles amoureux des producteurs et la subtilité n’est pas son fort (coucou Cheat)), Unreal est une formidable machine addictive, donnant un portrait peu flatteur d’un monde où tout le monde court après le sexe et l’argent. Dans le rôle de Rachel, Shiri Appleby est époustouflante et mérite tous les prix du monde.
Manoune398 : Bonne surprise de cet été 2015. Je ne m’attendais à rien d’exceptionnel après avoir vu la bande-annonce mais il se trouve qu’UnREAL est assez correcte et super divertissante pour cette période de l’année. Des relations que l’on peut qualifier de complexes (même si bon, ça pourrait être mieux), et une histoire intéressante qui passe de la vie personnelle des protagonistes à l’émission de télé-réalité en elle-même. C’est cependant superficiel par moment, ce qui est dommage car il y a un petit potentiel. Satisfaisant et sans longueurs.
alanparish : UnREAL nous dépeint la triste histoire de la télé-réalité : magouilles, trahisons, mensonges, tout est bon pour faire de l’audimat et du spectacle. Le duo de personnages féminins porte la série dans un contexte assez malsain où la dimension humaine a été mise de côté depuis belle lurette. La série fait preuve d’un cynisme saisissant et d’une surenchère d’événements pour critiquer de fort belle façon les coulisses effroyables de la télé-réalité. UnREAL possède ses défauts (personnages un peu faciles, intrigues secondaires peu intéressantes) mais parvient à rester terriblement addictive pendant ses dix épisodes. La bonne surprise de l’été.
Wayward Pines
Nicknack : Wayward Pines est comme un train fantôme dans une fête foraine, on s’installe dans le wagon, ça monte, ça descend, ça accélère, ça ralentit, ça fait peur pour peu qu’on joue le jeu. Parfois, ça va tellement vite que ça donne le haut-le-cœur. Ou envie de rire. Cette image résume bien le début de la saison : Wayward Pines souffre d’un trop plein d’idées trop disparates, de trop de twists racoleurs, de situations débiles. Les auteurs semblent jeter le plus d’idées possibles pour capter l’attention du spectateur sans se formaliser de la cohérence du résultat, remettant les explications à plus tard. Conscients de l’impasse, en milieu de saison, ils décident de planter le décor et sortent une Grande Révélation, qui, c’est vrai, en impose et laisse les bras ballants. Cette Grande Révélation permet de tenir les intrigues en laisse sur un ou deux épisodes. Avant qu’elles ne s’évadent et se remettent à courir comme des chiens fous.
Pour continuer la métaphore canine, Wayward Pines c’est ça, un gros chien débile qui tente d’attraper sa propre queue et qui aboie pour qu’on s’intéresse à lui. Et, au final, c’est à ce genre de chiens chiants qu’on s’attache le plus. Comme Wayward Pines, tellement excessif qu’on finit par l’aimer, dans l’attente de voir quelles nouvelles idées crétines la série va pouvoir sortir.
Manoune398 : Le nanar de l’été ! J’ai été déçue de la tournure des événements arrivée la mi-saison (même si beaucoup ont retourné leur veste à ce moment-là). C’est devenu totalement différent du début et j’ai trouvé cela un peu mensonger. De gros fous rires pour cause de grosses incohérences. Rien d’exceptionnel, et la bande-annonce m’avait mis l’eau à la bouche, donc forcément : déception. Regardée au millième degré, c’est rigolo cela dit.
Galax : Wayward Pines, c’était bien pendant environ deux épisodes. Bonne ambiance, bonne imagerie, personnages accrocheurs et mystère constant. Seulement, on sent très vite qu’ils auraient pu faire cinq films et deux jeux vidéo avec le scénario et que tous les éléments comprimés en dix fois 45 minutes ne donneront jamais quelque chose de satisfaisant. Lorsque la Grande Réponse de l’épisode 5 est révélée, la série perd en plus ce qui la rendait particulière pour ne devenir qu’une énième série post-apocalyptique tournée science-fiction. Je n’ai, à ce jour, pas dépassé l’épisode 5. Et je n’en ai pas l’envie.
Wet Hot American Summer
Manoune398 : J'étais assez dubitative au début, mais la série s’est révélée être assez plaisante à suivre. Le format une saison = une journée m’a plu. L’aspect parodique est réussi et l’absurde est drôle. Quand on a compris la mentalité et les motivations du show, c’est plutôt sympathique ! Et le casting est quand même de rêve. Je n’ai pas regardé le film et ça ne m’a absolument pas gênée donc si vous l’avez vu, vous devriez aimer encore plus que moi.
Altair : 8 minutes. Huit. Minutes. C’est la durée totale du temps que j’ai tenu face à Wet Hot American Summer.
Bon, on va dire que l’humour, c’est quelque chose de très personnel, hein. Mais personnellement j’ai déjà suffisamment de mal à supporter les connards dans la vraie vie pour ne pas avoir envie de les voir peupler mes soirées sérivores. En plus, je ne sais pas, voir ces acteurs "mûrs" jouer des adolescents qui harcèlent les gamin(e)s, ça donne l’impression d’observer de vieux pervers dans leur élément naturel. Gerbant.
Zoo
Nicknack : Les animaux se liguent entre eux pour attaquer l’Humanité et débarrasser la terre de tous les humains. Avec un pitch pareil, on attendait de Zoo un monument de connerie, une mauvaise série débile et rigolote. Zoo devait être un gros truc nanard, proposant des idées et des situations grotesques, pour notre plus grand plaisir.
Las. Pas que Zoo soit réussi, non c’est bien mauvais. Mais tristement pas drôle. Les personnages sont caricaturaux, les situations convenues et le rythme tout mou. Loin du truc crétin et jubilatoire attendu, Zoo est, en fait, un navet ennuyeux et sans saveur.
Manoune398 : Bonne surprise de cet été 2015. Je ne m’attendais à rien d’exceptionnel après avoir vu la bande-annonce mais il se trouve qu’UnREAL est assez correcte et super divertissante pour cette période de l’année. Des relations que l’on peut qualifier de complexes (même si bon, ça pourrait être mieux), et une histoire intéressante qui passe de la vie personnelle des protagonistes à l’émission de télé-réalité en elle-même. C’est cependant superficiel par moment, ce qui est dommage car il y a un petit potentiel. Satisfaisant et sans longueurs.
alan : UnREAL nous dépeint la triste histoire de la télé réalité : magouille, trahison, mensonge, tout est bon pour faire de l’audimat et le spectacle. Le duo de personnages féminins porte la série dans un contexte assez malsain où la dimension humaine a été mise de côté depuis belle lurette. La série fait preuve d’un cynisme saisissant et d’une surenchère d’événements pour critiquer de fort belle façon les coulisses effroyables de la télé réalité. UnREAL possède ses défauts (personnages un peu faciles, intrigues secondaires peu intéressantes) mais parvient à rester terriblement addicitive pendant ses dix épisodes. La bonne surprise de l’état.
Avis : favorable