Bon, toujours la même chose, une mythologie au compte goutte, une romance culcul assez plate et qui va servir à obliger le héros à s'interroger sur sa propre croisade.

Au milieu du visionnage, je me suis dit qu'un questionnement sur la nature du coupable à la Minority Report serait intéressant dans ce contexte. Mais, au lieu de surprendre, 11.22.63 suit la chronologie établie par les différents biographes et limite ses héros à une passivité inévitable.

Le but des scénaristes est d'aller jusqu'au 11.22.63 et pas d'arrêter leur intrigue avant, donc rien ne doit entraver la marche de l'histoire. On joue donc sur l'excitation crée par quelques forshadowing simpliste, mais efficace. Là, on retrouve l'influence Abrams, dans ses qualités et ses défauts, surtout dans la résolution toujours bâclée des périls que recontrent le héros.

Par contre, la scène de la photo avec Oswald m'a surpris et reste le moment où le show a su développer tout son potentiel en cassant l'image officielle d'Oswald.

Dommage que le reste soit aussi convenu, surtout la confrontation entre T.R Knight et James Franco, bête étalage de virilité aux dialogues idiots. Bref, toujours inégal.