Cet épisode aurait clairement pu faire office de fin de série.

Le procès d'Olaf (et par extension, celui des Baudelaire) permet de faire le point sur l'ensemble des évènements qui se sont passés depuis le début de la série. On retrouve presque avec une pointe de nostalgie tous les anciens personnages.

Une nuance importante qui manquait depuis le début de la série est enfin apportée : non, tous les personnages ne sont pas soit gentils, soit méchants. Voir le passé de VFD et surtout celui d'Olaf nous le balance en plein visage. 

J'ai cru à un moment à une fin heureuse lors du procès mais Snicket nous avait prévenu : elle n'arrivera pas. Le rappel de ce mantra est renforcé lors de la très jolie scène finale. 

Un certain nombre de mystères sera sans doute sans réponse (qu'il y'avait-il dans ce satané sucrier ?). Reste à savoir ce qu'il adviendra des Orphelins et d'Olaf qui sont partis ensemble. Et ça, même le narrateur l'ignore.

Un autre très bon épisode. Joe Tracz joue en effet des codes de la série pour délivrer une morale intéressante et nuancer un peu plus les méchants comme les gentils. L'épisode est donc très drôle, et marche, et promet du lourd (du très lourd) pour la suite.