

Adolescence
Lorsqu'un ado de 13 ans est accusé de meurtre, sa famille, une psychologue clinicienne et l'inspecteur chargé de l'affaire se demandent ce qui s'est vraiment passé.
Terminée | GB, US | Pas de durée |
Drame, Crime | Netflix | 2025 |
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Avis sur l'épisode 1.04
Avis favorable | Déposé le 30 mars 2025 à 22:55 |
En tant que parent il etait particulièrement difficile à regarder celui-là... Forcément ça pose question, quelle est la limite, à partir de quand ça devient ta responsabilité, ta"faute" quand ton enfant commet un crime, qu'est ce que tu as mal fait, qu'est ce que tu aurais dû faire et au delà de ça comment protéger ton enfant du monde dans lequel on vit aujourd'hui? Oui particulièrement compliqué à vivre cet épisode. |
Avis favorable | Déposé le 23 mars 2025 à 18:30 |
Quel final émouvant, j'ai pleuré comme un gosse sur la derniere scène, et pourtant vasy je suis pas ... ta vu t'as capté, j'suis comme le daron je suis baleze et tout mais quand c'est trop c'est trop bordel ! Bref encore une prouesse technique dingue, c'est joué a la perfection, donné une statuette à Stephen Graham par pitié, il m'a mis les poils ce batard ! |
And.... cut !!
Gros ouf de soulagement sur le plateau qui se traduit par un tonnerre d'applaudissement de tout le personnel présent. La scène est finie, il n'y a pas eu de pépin technique et tout le monde se félicite, faisant même une standing ovation à l'acteur qui joue le père qui vient de livrer une performance énorme avec ce final où il pleure sur le lit de son fils. Voilà comment je pense ce qui a dû se passer en vrai à la fin de cette prise d'une heure qu'a duré l'épisode.
Et selon moi, cette scène imaginée symbolise le terme important qui caractérise cette série : la performance. Oui, l'épisode est le plus émouvant de tous, oui, les trois acteurs sont excellents et oui, pour Stephen Graham, faut le sortir ce moment de craquage après une heure à jouer en continue. Mais bon, en plus du fait que ces minutes sont à la limite du patho, tout cette machine de guerre mise en place, notamment ces aller-retours en voiture de la quincaillerie à la maison (je voudrais vraiment voir le making-off) a un je ne sais quoi qui m'étouffe et qui paradoxalement se retourne contre la série. Trop de maîtrise demandée sans doute. Il y a tout de même de bonnes choses (les questions sur la responsabilité des parents dans leur éducation) dans ce final qui prend une option étonnante, que celle de terminer sur les conséquences du meurtre sur la famille de Jamie, plutôt que de nous faire connaître le résultat du procès, mais bon, une nouvelle fois, tout a l'air d'être réfléchi en amont, peut-être pas en terme de narration, mais en terme de performance technique (il fallait sans doute éviter un deuxième épisode en huis-clos d'affilée. Peut-être aurait-il été intéressant de voir la famille de la vraie victime, cette fille tuée et totalement invisibilisée, mais bon, ce n'est pas moi qui décide).
Donc un épisode final qui reflète bien cette mini-série : bluffante, très bien interprétée, mais laissant le sentiment que la maîtrise technique a pris le pas sur les thèmes abordés.