Alias Grace
Captive (2017)
Grace Marks, une jeune immigrée irlandaise au Canada devenue domestique, est accusée du meurtre de ses employeurs Thomas Kinnear et Nancy Montgomery en 1843. Nancy et Grace sont dans un premier temps liées, avant que leurs sentiments communs pour Thomas ne les divisent. Nancy, qui a congédié son employée, sera ...
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Terminée | Canadienne | 46 minutes |
Drame, Thriller, Crime, Drama, Mini-Series | CBC (CA) | 2017 |
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Avis sur l'épisode 1.02
Avis favorable | Déposé le 05 novembre 2017 à 15:38 |
Spoiler
Le petit défaut d'Alias Grace (et c'est très très mineur), c'est qu'on sait ce qui va se passer. Grace nous l'a dit : son amie va mourir. Dès lors, on observe la disparition d'un personnage qui était plein de vie et d'espoir. Un peu le vecteur de la pensée d'Atwood sur la révolution, le féminisme, les hommes. Il est donc résolument triste de voir que c'est pour ces exactes raisons que le personnage de Mary disparaît. L'amitié entre les deux jeunes femmes n'a qu'un épisode pour réellement se montrer, mais il existe une vraie complicité entre les deux femmes qui rend encore plus dure la chute. L'épisode est fouillé, travaillé, comporte plusieurs niveaux de lecture mais est surtout encore une fois très cru, dur à regarder. La scène où Grace se réveille et pense qu'elle est Mary est terrifiante. Les cris de cette dernière lors de son avortement tord les boyaux. Encore une fois, un visionnage très rude, encore plus en comparaison de la douceur des moments d'amitié entre les deux jeunes femmes, et la première apparition de Zachary Levi, parfait dans son rôle. Grace sait jouer plusieurs rôles, grâce à son histoire tragique, et on voit qu'elle ne fait pas confiance au docteur, comme expliqué dans son monologue de fin. Une grande mini-série pour le moment. |
Après un premier épisode qui posait l'intrigue et les personnages, on rentre directement dans le vif de l'histoire avec ce deuxième épisode. Et c'et vraiment très intense. On est happé par l'histoire de Grace et son tragique destin. La violence morale et physique de ce qui nous est montré n'est d'ailleurs pas sans rappeler The handsmaid's tale, l'autre oeuvre d'Atwood.