Amour fou
Rebecca et Romain sont mariés. Un bonheur apparemment sans nuage jusqu'à l'arrivée du frère de Romain, Mickaël et de sa petite amie Émilie. Une nuit, Romain et Rebecca surprennent Mickaël chargeant un tapis roulé dans son coffre. Le lendemain, ils réalisent qu’Emilie a mystérieusement disparu…
Terminée | Française | 50 minutes |
Drama, Mini-Series, Thriller | Arte | 2020 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 1.03
Avis favorable | Déposé le 10 mars 2020 à 09:34 |
Le format 3 épisodes me semble un peu vain... Il est toutefois plaisant que ce final se concentre sur les 2 meilleurs acteurs du lot. Une fois encore, tout est assez prévisible et la série joue pas mal la montre jusqu'à la confrontation tant attendue.
Spoiler
Les parallèles avec Gone Girl étant nombreux, la résolution me semblait assez attendue. Bref, si on met de côté l'espoir d'avoir une série visuellement et scénaristiquement un peu ambitieuse, on passe un bon moment devant ce sympathique feuilleton. |
Oh la salope.
Voilà ce qu’on nous oblige à ressentir pour Rebecca durant tout l’épisode, tant le scénario ne lui laisse aucun répit, aucune chance ou rédemption et lui fait se comporter de la pire des manières possibles, jusqu’au grotesque et à l’impardonnable (refaire faire une chambre d’enfant par 3 inconnus rencontrés à un arrêt de bus pour que son mari devienne fou et pense être tomber dans l’épisode de The Twilight Zone où il n’aurait jamais eu d’enfant). Elle est la garce cruelle, pervers, menteuse et manipulatrice, point final. C’est dommage d’être aussi peu nuancé.
D’ailleurs, comme le scénario n’est d’aucune finesse, il lui faut deux Deus Ex Machina pour qu’il avance, que ce soit une infirmière qui parle des groupes sanguins ou (mieux) d’un docteur qui comme de par hasard a connu Rebecca dans la période où elle était avec Emily et qui en plus arrive à trouver une photo d’elles.
Bref, Amour Fou privilégie le sensationnel et les raccourcis à une construction réussi et crédible du récit et c’est bien triste, surtout pour Clothilde Hesme, très rare sur les écrans.
Reste une scène finale troublante, un instant de bonheur factice avec ce petit déjeuner paisible d’une famille d’apparence soudée, qui sera sans doute le dernier.