C'est vrai qu'il y a beaucoup d'incohérences dans cet épisode, qui ne dérangent pas trop lors du visionnage, mais qui restent plantées là dans le cerveau après.

Et c'est dommage, parce que le personnage du coach me fait bien marrer (et j'adore l'acteur).

Lors de la scène du questionnaire de Sam, le pitch de la série tel qu'il a dû être présenté aux producteurs m'est devenu évident : un Sheldon (en moins méchant) qui cherche le grand amour.

Mais pour que cela marche, il faut s'assurer que les situations présentées tiennent la route. Perdu ici. Exemple, je pense qu'une psy face à ce genre de public doit être très vigilante d'éviter le transfert amoureux, ce que Julia ne fait pas.

De même, vous êtes le père d'un enfant différent et celui-ci vient vous confier être tomber amoureux d'une fille, vous vous devez de d'abord interroger le gamin (qui est cette fille?) plutôt que de l'amener directement chez elle au milieu de la nuit avec une boite de chocolat.

Perso, c'est ce genre de facilités scénaristiques qui me gonfle. Les scènes comme celle entre Casey et son copain (dis ton secret - non - si - ok, je le dis - ah excellent, je m'en moque gentiment - je me vexe - mais non, idiot, viens m'embrasser) où les protagonistes ont des réactions extrêmes pour créer une scène pleine de tensions encore plus.

En fait, la seule partie qui engendre un minimum d’intérêt est celle entre Elsa et le barman et si je continue la série, ce ne serait que par curiosité, pour voir si la série aura l'audace de s'attaquer aux valeurs sacrés du mariage chers aux américains.