La série fait le choix de creuser ces personnages au travers de cette facilité scénaristique de raconter ces émotions sur scène, mais cela fonctionne plutôt bien. Toutes les scènes en Afghanistan sont particulièrement.

Je souligne aussi la volonté de chaque épisode de se terminer sur un clif à chaque fois, ce qui, en 30 minutes, est un bel exploit.

Dans The Kominsky Method, la série sortie il y a peu sur Netflix avec Michael Douglas, il est aussi question de stage de comédie pour acteurs en herbe. Sauf que ces scènes sont systématiquement loupées et ne trouvent jamais le bon ton. Lorsqu’elles se veulent comiques, c’est tristement pas drôle. Lorsqu’elles se veulent sérieuses, ça frôle le creepy. Et la différence de niveau est flagrante lorsqu’on les compare à celles prodiguées par Gene Cousineau dans Barry, comme dans cet épisode, avec les excellentes (et drolatiques) reconstitutions des traumas des participants.

Sinon, un deuxième épisode qui confirme le très bon démarrage de cette saison 2 : Barry doute, Sally a le droit à une très bonne scène, on aperçoit vite fait Howard de BCS (même si sa scène était vraiment too much et cela sera ma seule réserve de l’épisode) et même Fuches qui était un personnage qui m’agaçait un peu en saison 1 m’amuse beaucoup…

Bref Barry a monté d’un cran et devient une série bien savoureuse.