Evidemment, la série devait se terminer avec Martha qui fait le tour des personnages clés (allant même rechercher quelques minutes Penelope, yeahh), puis enlevant (enfin) le plâtre qu’elle a depuis 4 saisons. La note de bon goût est que même à la fin, Baskets ne transforme pas sur le fil l’amitié entre Martha et Chip en romance, c’est hyper-cohérent. On a le droit aussi à un très beau dialogue entre Chip et Christine, dialogue touchant entre une mère qui n’a pas vu son fils grandir et ce dernier qui veut enfin murir, moment d’autant plus réussi que la série évite d’y ajouter un piano larmoyant en fond sonore, afin de nous tirer des larmes. Une dernière vanne méchante de Dale (mais vraiment rigolote pour une fois) et cette série atypique, pas vraiment comique, mais étrangement sympathique, grâce à l’amour qu’elle porte pour ses personnages, ces héros loosers du quotidien nous quitte à jamais.