Image illustrative de Black Mirror
Image illustrative de Black Mirror

Black Mirror

Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...

En cours Anglaise, GB Pas de durée
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere Channel 4, Netflix 2011
13.21

4 avis favorable
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Avis sur l'épisode 5.00

Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 04 janvier 2024 à 01:02
Spoiler

Black Mirror a toujours posé la question du voyeurisme de son spectateur. La série nous demande sans cesse si le fait de regarder sur son écran des personnages à bientôt ruinée à cause de choix impliquant la technologie, derrn’est pas un peu ironique et mériterait donc qu’on considère cette série plus comme… un miroir, qu’un écran.

Après avoir itéré sur ce concept tellement de fois en quatre saisons, la série a l’occasion rêvée d’aller enfin plus loin dans son discours. Le passage à l’ère du streaming suite au rachat par Netflix, et les avancés de la technologie, permettent de faire une proposition d’un Black Mirror interactif où le spectateur n’est plus seulement voyeur passif, mais acteur.

Au-delà du fait de choisir des chemins pour créer des histoires plus ou moins morbides, ce qui est amusant en soi, c’est le facteur commun de toutes les branches : quoiqu’il arrive à un moment, le protagoniste réalise qu’on est au contrôle de sa vie. C’est assez génial comme jeu meta et je n’en attendais pas moins de la série. Pour moi, ça va bien plus loin que l’immense majorité des jeux et films interactifs auxquels j’ai pu jouer, qui questionnaient, au mieux, la moralité de ce qu’on faisait faire aux personnages, au pire, juste l’importance de prendre des décisions. Ce que ce Bandersnatch fait aussi, mais bien plus encore.

Car c’est bien dans le fond que ce film se démarque. En effet dans la forme, la plupart des choix finissent par déboucher sur des choses légèrement différentes mais pas non plus si choquantes. Sauf le passage complètement zinzin où évoquer “Netflix” entraîne une fin délirante chez la psy qui n’a plus de sens, où les personnages évoquent que “ça manque d’action, on s’ennuie, donc c’est que ce n’est pas fictif” avant que les acteurs ne finissent en kung-fu dans un studio de tournage. Une séquence bien barrée comme j’aime !

Mais à part ça, c’est relativement classique : la branche est très simple au début, les multiples fins ne sont finalement pas si éloignées les unes des autres (le protagoniste est souvent en prison), les décisions ont quelques conséquences secondaires (la présence ou non du personnage de Will Poutler dans ses scènes suivant sa disparition) mais peu influentes.

Classique dans la forme ne veut pour autant pas dire mauvais, au contraire. Déjà la réalisation super léchée est vachement plaisante. Et ensuite, le format assez classique de l’arbre à choix reste très efficace, surtout si on considère ça comme une introduction au genre pour le “grand public”. Le début de l’épisode notamment, incite fortement à ce que le héros dise “oui” au job de ses rêves, ce qui est une mauvaise fin (Bandersnatch obtient 0 étoiles) forçant un retour en arrière pour nous faire comprendre la mécanique.

Là c’est tout de suite plus originale. Dès le début, le message est ainsi clair : l’aventure ne sera pas linéaire, on pourra explorer plusieurs possibilités, le but ultime étant d’arriver à une bonne review du jeu Bandersnatch. On comprend d’ailleurs petit à petit qu’on ne doit pas voir la mort comme une fin (il y a de nombreux chemins qui entraînent la mort avant d’arriver au générique final). La mort de l’écran en revanche, entraîne des fins immédiates (frapper son ordinateur par exemple).

Et ça mine de rien c’est assez délicieux, parce que le protagoniste finit aussi par comprendre qu’il peut “remonter le temps”. Avec le personnage de Colin complètement perché (que l’épisode nous force aussi à suivre au bout d’un moment), il met les pieds dans le plat, pas de façon très subtile certes, sur des théories SF où plus rien n’a de sens car plein de versions de nous-mêmes existent. C’est quand même super comme idée pour que le film justifie sa propre existence. En plus, ça amène de vraies questions sur jusqu’où est-on prêt à aller si la vie n’a plus de sens, questions qu’on ne peut qu’approuver vu qu’on est bien en contrôle d’un bout de pixel.

La réponse étant bien sûr qu’au contraire, ce n’est pas que rien n’a de sens, mais que toutes les timelines ont autant de sens les unes que les autres (à part sans doute celle où on répond “Netflix” pour briser le quatrième mur). Et ça, l’épisode nous l’apprend aussi subtilement, en nous faisant remonter dans le passé du protagoniste avec des flashbacks dans lesqsuels nous n’avons pas la possibilité de changer les faits, où les actes qui ont défini le contrat de l’univers (la mort de la mère ou la prise du jouet…) sont immuables. Au final personne n’a l’impression qu’une timeline était la “bonne” car toutes sont réelles, puisqu’elles existent et sont la résultante de choix. Il n’en faut pas plus pour définir assez intelligemment le principe de la vie façon Black Mirror.

J’ai trouvé ça d’ailleurs assez génial qu’on reprenne le symbole de l’épisode “White Bear”, ce Y inversé, en guise de signe à transmettre au héros pour manifester notre présence. D’une part car le logo est une intersection qui se retrouve visuellement partout dans l’épisode, vu que c’est llittéralement le symbole d’un choix à faire. D’autre part car il provient de l’univers de l’épisode le plus voyeur de Black Mirror, où le spectateur était berné et complètement passif par la traque d’une meurtrière. Ici, on a l’occasion d’en incarner un. La série se répond à elle-même et c’est beau.

Et du coup le fait que le protagoniste réalise petit à petit qu’il est contrôlé, c’est pousser le meta encore plus loin. J’aime beaucoup cette idée introduite subtilement au début qui germe de plus en plus (il dit d’abord qu’il a juste “ressenti le besoin de dire ça”, puis qu’il “se sent surveillé”… avant de comprendre). Ce n’est plus le protagoniste qui n’est pas fiable comme dans tant d’oeuvres, c’est le “joueur” de Bandersnatch, le public. Evidemment, on n’a pas réellement envie de tuer des gens, mais on s’y autorise parce qu’on sait que chaque timeline est fictive et sans conséquence. Notre envie de voir le plus de cette histoire possible et d’explorer toutes les branches donnent vie à l’intrigue et nous poussent à franchir des lignes.

C’est là que l’épisode perd un peu en punch, il faut l’avouer, car j’ai déjà évoqué que les “lignes” à franchir ne sont guère si choquantes que cela. Il y a par exemple la scène où on doit trouver le numéro de téléphone de la psy à travers les lignes de dialogue tout au long de l’épisode : il faut carrément entrer le numéro en guise de réponse ! Une idée assez succulente. Mais là encore, c’est un peu timide car, déjà c’est très facile de comprendre puisqu’ils rejouent les dialogues au moment du choix. Et en plus, ça n’a pas de vraie plus-value de se tromper ou d’y arriver. Finalement les personnages n’ont pas eu assez de substance et on a du mal à s’attacher, ce qui fait que l’implication n’est pas au sumum et je comprends que beaucoup ont juste envie de ne pas prolonger l’expérience.

Mais personnellement, je me suis bien pris au jeu d’exploration sachant que j’aime être assez complétioniste sur mes jeux ou autre. Je voulais faire le plus de “boucles” possibles, notamment d’explorer à la fois la fin “TOY” émouvante sur le deuil de la mère, et le partie “PAC” plus complotiste et clichée, qui aurait mérité d’être plus explorée là encore.

Le script inclut plein d’autres aspects intelligents, notamment le fait que dans l’univers, Bandersnatch (le jeu vidéo) est une adaptation d’un livre, ce qui permet au personnage de se rendre compte lui-même des parallèles entre sa vie et une oeuvre fictive, comme c’est le cas pour nous (Bandersnatch étant aussi l’épisode en lui-même). Du coup, passage obligé de caser plein de références à la série (Metalhead et Nosedive qui seraient des jeux vidéo à part entière dans l’univers), qui fonctionnent.

Je suis tout de même particulièrement fan de toute la “vraie” fin, celle où on finit par faire les “bons” choix - bons au sens où le jeu vidéo obtenu a la meilleure note, ce qui miroite le fait que l’épisode a été le plus complet car il s’agit du chemin le plus difficile à trouver. Le protagoniste discute alors une dernière fois avec sa psy et contaste qu’il a trouvé l’astuce pour ne pas péter un câble, en succombant ni à ses démons personnels, ni à une explosion de rage contre un monde complotiste. La clé est de ne pas laisser totalement le choix mais simplement l’illusion du choix comme meilleur moyen que son public se sente libre.

C’est très sympa puisque ça représente bien tout l’épisode. En bonus, la scène post-générique enfonce une dernière fois le clou sur la rupture, que dis-je, l’anihilation du quatrième mur à ce stade, avec une nouvelle codeuse qui bosse pour Netflix qui veut adapter Bandersnatch et doit implémenter des choix. Netflix ayant en effet dû faire appel à des développeurs spécifiquement pour modifier leur traditionnel système de buffering vidéo et y incorporer des séquences en branchement. Techniquement c’est d’ailleurs assez ouf (https://blog.cy.md/2019/08/02/datamining-bandersnatch/). C’est un premier pas vers un vrai Black Mirror 2.0, vers ce que certains épisodes de la série feront par la suite (notamment en saison 6).

Bref, j’adore ce film intéractif, qui est tout de même vachement fun, et même si certaines parties pourraient aller beaucoup plus loin sur le passé complotiste, l’arbre de décision, ou surtout l’attachement aux personnagesa, je l’ai trouvé au moins ultra abouti sur le propos sur la série, et c’est tout son intérêt pour moi.


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 06 juillet 2019 à 22:52

C'est … spécial. En fait la forme est carrément osée et originale, et tout ça a fait « qu'au moins » je me suis amusé. Mais le scénario est tellement faible et prévisible, et la marge de manœuvre si limitée (aucun dilemme moral), que malgré ses promesses l'épisode est quand même un peu décevant et son potentiel gâché. 


Avatar bedsouin bedsouin
Membre
Avis défavorable Déposé le 03 mars 2019 à 16:00


Un épisode complètement loufoque qui n'a rien de bon à proposer : les acteurs ont tous le charisme d'une huître, la réalisation est tout ce qu'il y a de plus moche, et l'histoire... Une fois qu'on a compris le principe et ce qu'ils veulent dire, on tourne laborieusement en rond pour trouver la porte de sortie. Pour moi, définitivement le chant du cygne de cette série qui n'aurait jamais dû avoir la très mauvaise idée d'aller sur netflix.


Avatar ClaraOswald ClaraOswald
Membre
Avis favorable Déposé le 12 janvier 2019 à 06:56

Quand on joue à des jeux vidéos interactifs à choix le concept devient tout de suite moins révolutionnaire. Tout ce que l'épisode fait a déjà été fait un millier de fois dans le jeu vidéo et dans d'autres médias.

J'ai trouvé que The Stanley Parable allait nettement plus loin et était beaucoup plus pertinent que Bandersnatch (Dans le jeu le joueur et le narrateur se rendent compte tout les deux qu'ils sont dans un jeu vidéo et se rebellent contre nous)

Mais je salue l'effort d'avoir popularisé l'interactivité auprès du grand publique (et dans le domaine du cinéma), avec un peu de chance ce sera le début de d'autres projets similaires qui eux auront vraiment quelque chose de profond à raconter!


Avatar Stean Stean
Membre
Avis favorable Déposé le 01 janvier 2019 à 15:35

Impossible de noter cet épisode qui est un peu spécial ! Tout ce que je peux dire c'est que j'ai été pris par le délire et c'est l'essentiel ; il faut dire que j'attendais vraiment ce fameux projet interactif entre Netflix et Black Mirror, je n'ai pas été déçu.

Même si finalement nous n'étions pas vraiment maîtres de nos choix, il faut quand même saluer la complexité que cela a dû être pour les scénaristes et les producteurs. Chapeau !


Avatar chevrere chevrere
Membre
Avis favorable Déposé le 31 décembre 2018 à 05:52

Principe amusant, mais le concept finit tristement par nuire à l'intrigue... Les références à Dick sont amusantes et aux artistes de SF des années 70 entre paranoia et grosse fumette... mais au final, rien de vraiment intriguant et mystérieux... à moins que j'ai manqué une réponse qui nous menerait vers un renversement du récit. Mais je n'ai eu que la fin doudou, vraiment décevante à mon goût.


Avatar Jo_ Jo_
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 30 décembre 2018 à 23:56

Je suis assez partagée sur cet épisode. Tout d'abord, il faut avouer que l'idée est particulièrement bien trouvée. Certes, les "livres dont on est le héros" existent depuis bien longtemps, mais je crois que c'est la première fois que je regardais une série interactive.

Là où le bât blesse, selon moi, c'est que l'épisode n'est pas si interactif que ça, justement. Beaucoup d'allers/retours, de boucles temporelles... Bref, on est vite perdu dans l'histoire alors que le scénario n'est pas particulièrement poussé. Ajoutez à cela des choix très limités et sans réels impacts sur l'histoire (puisqu'on peut revenir en arrière), et on arrive à quelque chose de peu intéressant. L'attachement aux personnages est inexistant, donc les éventuels choix cornéliens de ce type d'expérience n'ont pas la volonté escomptée.

Dernier gros point négatif selon moi : le côté méta très grossier. Parler une fois du fait que le héros se sent contraint, c'est drôle, mais revenir dessus plusieurs fois, c'est rapidement lourd. La palme du moment gênant revient à la partie sur Netflix, qui tenait plus de la pub pour la plate-forme qu'une réelle expérience.

Bref, un peu déçue par rapport à ce qui avait été annoncé.

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Avatar Manew Manew
Rédacteur
Avis défavorable Déposé le 30 décembre 2018 à 14:37
Spoiler

Une expérience agréable et ergonomique, qui arrive malheureusement à une époque où le concept éprouvé des histoires interactives peine à se renouveler, hormis chez certains petits génies du jeu indépendant.

Black Mirror (ou plutôt netflix...) cède à la simplicité en faisant croire au tout venant à une innovation majeure. On s'amuse à essayer de trouver les différentes fins, mais on ne s'attache pas une seule seconde aux personnages. Les fins partent dans tous les sens, peu de soin a été donné à la cohérence, à l'ambiance, aux émotions. Au final, on est dans un dédale pacmanesque comme la série le dit, et une fois passée la surprise de pouvoir faire des choix sur sa téloche, on se dit qu'on a rien appris et rien vécu de particulier.

Un des problème de cet épisode est qu'il arrive après la bataille. Il y a eu les livres dont vous êtes le héros, dont Black Mirror s'inspire ici pauvrement, et dans le jeu vidéo, les choix sont rois depuis des années. Avec notamment plusieurs délires :

- Elder's Scrolls / Zelda / mondes ouverts en général, dans lesquels vous êtes libres dans un monde immense, même si toutes vos actions mènent au même déroulement ou presque

- Les jeux de Peter Molyneux (créateur de Fable) : Mass Effect / Dragon Age (et autres KOTOR) / Witcher dans lesquels les choix sont omniprésents, et même si parfois mineurs, ils ont un impact majeur sur le déroulement du jeu.

- la révolution du studio telltales ayant créé des jeux/histoires interactives à choix (dont la formule est très proche de cet épisode)

- l'ensemble de l'oeuvre de David Cage (Fahrenheit, Heavy Rain et plus récemment Detroit) qui cherche à obtenir une liberté d'action et de conséquences énorme au profit d'une vraie histoire et d'un univers cohérent (et pas d'un prétexte comme black mirror)

Et encore, quand je parle de tous ces exemples (et j'oublie certainement plein de références), je ne signale pas les contemporains et pourtant déjà classiques Undertale, Stanley Parable, Firewatch....

BREF, netflix aurait eu de la matière pour s'inspirer, tenter d'innover et de surprendre, plutôt que de placer trois pauvres références méta, un combat qui sort de nulle part, un peu de drogue et deux trois effets spéciaux... Au final, après visionnage, je ne retiens de cet épisode qu'une bande annonce promotionnelle pour la plateforme de streaming.

Autre point qui m'a fortement gêné : l'épisode nous donne le sentiment qu'il y a une vraie fin et que tout le reste est fait pour l'expérience. On nous force notamment à redémarrer tant qu'on ne fait pas certains choix incontournables.

(Ps : La vraie fin ne vaut pas le coup, elle est gâchée par l'absence d'attachement et par le fait qu'une vanne méta inutile et mal foutue est placée).


Avatar cedric2506 cedric2506
Membre
Avis favorable Déposé le 30 décembre 2018 à 14:34

Beaucoup de choses à dire sur cet épisode. Le principe du choix est génial et la mise en abyme au top. S'il n'y avait eu que la première demi heure j'aurais mis sans soucis 20/20 voire même 22/20 mais après ca part en couille total et les différentes fins sont carrément baclées. J'ai vu que celui qui a fait l'épisode était aussi celui qui a fait metalhead de la saison 4. Ben finalement c'est la même chose : le format et la réamisation au top au dépend d'un scénario ultra feignant.


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 30 décembre 2018 à 12:57
Spoiler

Un épisode très ludique qui m’a bien amusé.

Bon, il faut admettre que l’expérience interactive proposée n’est pas totale. Ou on nous demande de choisir des options anodines (un groupe de musique à écouter ou des céréales à manger) ou on ne peut réellement s’écarter du tronc commun de l’histoire principale. Ainsi, il m’a été plusieurs fois été proposé de revenir en arrière pour choisir le bon chemin. Et pour m’amuser, lorsque je m’obstinais à prendre la mauvaise option, je me retrouvais dans une impasse. Du coup, j’étais condamné à revoir en intégralité une séquence que j’avais vue une dizaine de minutes plus tôt. Un peu relou.

Au final, il n’est pas trop question de choisir le déroulement de l’histoire qui défile, mais plus d’arriver à terminer l’épisode. Et je me suis senti comme Pacman effectivement à chercher la sortie du labyrinthe.

Après, j’ai bien aimé la mise en abyme de l’histoire proposée, qui permet de soulever les réflexions sur le libre arbitre ou le destin. C’est un peu facile, mais cela a bien fonctionné avec moi. Et lorsque le décalage atteint un degré ultime, avec le personnage qui nous parle à nous, abonné Netflix, j’ai trouvé l’idée fun et bien trouvée, idée qui a culminé avec le moment de combat, génialement WTF. Mais tout le monde a-t-il eu droit à cette scène ? J’aimerai savoir.

De même, perso, ma fin a été, au final, très l’esprit Black Mirror version Netflix, avec la mise à mort, très abrupte, du personnage principal auquel je ne me suis jamais vraiment attaché (mais comme c’est très souvent le cas, lorsque je joue à jeu vidéo). Il faut dire que j’avais choisi l’option « petit Stefan, après avoir retrouvé son lapin, décide d’aller avec sa maman dans le train qui va avoir un accident ». Beaucoup par curiosité, un peu par sadisme. Quels ont été vos fins à vous ? Pareil, quelqu’un a réussi à téléphoner à la psy après avoir tué le Padre ? Cela débouche sur quoi ?

En tout cas, je me suis vraiment bien amusé devant ce Black Mirror très spécial.

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Liste des épisodes

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Striking Vipers
Episode 5.02
Smithereens
Episode 5.03
Rachel, Jack et Ashley Too